Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère, et je suis une tombe. Mqn hiver prend vos morts... Alfred de Vigny... - Page 44de Pierre Maurice Masson - 1908 - 93 pagesAffichage du livre entier - À propos de ce livre
| Alfred de Vigny - 1882 - 358 pages
...roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populatious ; Je ne distingne pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des natious. On me dit une mère et je suis une tombe. Mou biver prend vos morts comme sou hécatombe.... | |
| Émile Faguet - 1887 - 486 pages
...sa voix puissante qu'on entend dans ces vers : Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations ; Je ne distingue...leur terrier de leur cendre ; J'ignore en les portant le nom des nations. On me dit une mère et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe.... | |
| Elme-Marie Caro - 1888 - 390 pages
...cherche en vain au ciel ses muets spectateurs; Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur ccudre, J'ignore en les portant les noms des Nations. On me dit une mère, et je suis une tombe. Mon... | |
| Émile Faguet - 1889 - 480 pages
...voix puissante qu'on •entend dans ces vers : Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations ; Je ne distingue...leur terrier de leur cendre ; J'ignore en les portant le nom des nations . On me dit une mère, et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son... | |
| Auguste Angellier - 1893 - 466 pages
...roule avec dédain, sans voir el sans entendre, A côté des fourmis, les populations ; Je ne dislingue pas leur terrier de leur cendre , J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit nne mère, et je suis une tombe, Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe. Mon printemps ne sent... | |
| Ferdinand Brunetière - 1894 - 324 pages
...cherche en vain au ciel ses muets spectateurs. Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre A côté des fourmis les populations, Je ne distingue...cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. 1. « Je sens sur ma tète le poids d'une condamnation que je subis toujours, ô Seigneur, mais ignorant... | |
| Ferdinand Brunetière - 1894 - 316 pages
...cherche en vain au ciel ses muets spectateurs. Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre A côté des fourmis les populations, Je ne distingue...cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. \. « Je sens sur ma tête le poids d'une condamnation que je subis toujours, ô Seigneur, mais ignorant... | |
| Léon Alexandre Morel - 1895 - 722 pages
...(tiesperides. On Jiilia'x Hccovenj .} •J. • Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations, Je ne distingue...nations. On me dit une mère et je suis une tombe, Mon biver prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations. C'est là ce... | |
| Jules Lemaître - 1895 - 344 pages
...fait dire à la Nature dans un langage superbe : Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis, les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre; J'ignore eu les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une tombe. Mon hiver prend vos... | |
| 1897 - 716 pages
...cherche en vain au ciel ses muets spectateurs. Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis, les populations : Je ne distingue...cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On ine dit une mère, et je suis une tombe : Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe : Mon printemps... | |
| |