Molière, sa vie et ses ouvrages avec une notice sur le théatre et la troupe de MolièreGarnier frères, 1887 - 392 pages |
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Page vi
... cour et à la noblesse . La chanson d'Alceste est estropiée comme il suit : Si l'on voulait me donner Paris la grand ville Et qu'il me fallût quitter L'amour de ma mie , Je dirais , d'amour ravi , etc. Nous remarquons , dans la scène des ...
... cour et à la noblesse . La chanson d'Alceste est estropiée comme il suit : Si l'on voulait me donner Paris la grand ville Et qu'il me fallût quitter L'amour de ma mie , Je dirais , d'amour ravi , etc. Nous remarquons , dans la scène des ...
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... cour , formait à l'élégance et au bon goût l'élite de la nation . Jeune , il a été saisi par l'inspiration : « toute son étude et son application ne furent que pour le théâtre » , disent ses camarades La Grange et Vinot . Entraîné par ...
... cour , formait à l'élégance et au bon goût l'élite de la nation . Jeune , il a été saisi par l'inspiration : « toute son étude et son application ne furent que pour le théâtre » , disent ses camarades La Grange et Vinot . Entraîné par ...
Page xxxi
... cour ; Sot ignorant , tel prélat qui ne devait pas son élévation à son savoir ; Sot ambitieux , tel ministre impopulaire . Que la pièce eût pour sujet un événement politique ou un scandale privé , le cadre était fort bien préparé pour ...
... cour ; Sot ignorant , tel prélat qui ne devait pas son élévation à son savoir ; Sot ambitieux , tel ministre impopulaire . Que la pièce eût pour sujet un événement politique ou un scandale privé , le cadre était fort bien préparé pour ...
Page xxxviii
... dès 1548. Sous Cathe- rine et Marie de Médicis , les Gelosi , les Comici confidenti , les Fedeli , jouèrent à Lyon et à Paris ; ils ne cessèrent d'avoir la vogue à la cour ; les troupes d'acteurs étrangers , XXXVIII INTRODUCTION.
... dès 1548. Sous Cathe- rine et Marie de Médicis , les Gelosi , les Comici confidenti , les Fedeli , jouèrent à Lyon et à Paris ; ils ne cessèrent d'avoir la vogue à la cour ; les troupes d'acteurs étrangers , XXXVIII INTRODUCTION.
Page xxxix
Louis Moland. vogue à la cour ; les troupes d'acteurs étrangers , établies dès lors parmi nous , se perpétuèrent presque sans interruption jusqu'au XVIIIe siècle . ་ ་ Pendant que la scène littéraire était occupée de la sorte , les ...
Louis Moland. vogue à la cour ; les troupes d'acteurs étrangers , établies dès lors parmi nous , se perpétuèrent presque sans interruption jusqu'au XVIIIe siècle . ་ ་ Pendant que la scène littéraire était occupée de la sorte , les ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 261 - Pour toute ambition, pour vertu singulière, II excelle à conduire un char dans la carrière, A disputer des prix indignes de ses mains, A se donner lui-même en spectacle aux Romains, A venir prodiguer sa voix sur un théâtre, A réciter des chants qu'il veut qu'on idolâtre ; Tandis que des soldats, de moments en moments, Vont arracher pour lui les applaudissements.
Page 179 - ... car enfin je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune, accuser les destins, et dire des injures aux dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde.
Page 207 - C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée ; et, quoiqu'on la découvre, on n'ose rien dire contre elle. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement ; mais l'hypocrisie est un vice privilégié qui, de sa main, ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine.
Page 212 - Font d'abord le procès à quiconque ose rire. Ce sont eux que l'on voit, d'un discours insensé, Publier dans Paris que tout est renversé, Au moindre bruit qui court qu'un auteur les menace De jouer des bigots la trompeuse grimace. Pour eux, un tel ouvrage est un monstre odieux, C'est offenser les lois ; c'est s'attaquer aux cieux. Mais, bien que d'un faux zèle ils masquent leur faiblesse, Chacun voit qu'en effet la vérité les blesse.
Page 234 - Pour vouloir d'un œil sec voir mourir ce qu'on aime, L'effort en est barbare aux yeux de l'univers, Et c'est brutalité...
Page 176 - En vain mille jaloux esprits , Molière, osent avec mépris Censurer ton plus bel ouvrage : Sa charmante naïveté S'en va pour jamais , d'âge en âge , Divertir la postérité. Que tu ris agréablement! Que tu badines savamment ! Celui qui sut vaincre Numance » , Qui mit Carthage sous sa loi , Jadis , sous le nom de Térence , Sut-il mieux badiner que toi ? Ta muse avec utilité Dit plaisamment la vérité ; Chacun profite à ton école : Tout en est beau , tout en est bon ; Et ta plus burlesque...
Page 100 - ... très humblement d'avoir pour agréable qu'il lui donnât un de ces petits divertissements qui lui avaient acquis quelque réputation et dont il régalait les provinces.
Page 382 - La nouvelle qui fait ici le plus de bruit, c'est l'embarras des comédiens, qui sont obligés de déloger de la rue...
Page 165 - Cela est vrai, elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de feu, les plus brillants, les plus perçants du monde, les plus touchants qu'on puisse voir.
Page 169 - Leur sexe aime à jouir d'un peu de liberté ; On le retient fort mal par tant d'austérité; Et les soins défiants, les verrous et les grilles Ne font pas la vertu des femmes ni des filles : C'est l'honneur qui les doit tenir dans le devoir, Non la sévérité que nous leur faisons voir.