La France et la Saint-Barthélemy

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C. Meyrueis et comp., 1855 - 147 pages
 

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Fréquemment cités

Page 17 - Dieu lui-même, par un jugement équitable de sa divine providence, leur en inspirerait l'idée, afin que, par ce moyen, il vous punît pour avoir négligé la religion, en vue de votre intérêt particulier. Il est trop clair pour qu'il soit nécessaire de le démontrer par des exemples, combien il est terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant, qui, non-seulement châtie et épure, par les guerres, les mœurs corrompues des hommes, mais encore qui écrase les...
Page 67 - Guise luy avoit resport du que le commandement estoit venu trop tard, et que l'admirai estoit mort, et qu'on commençoit à exécuter par tout le reste de la ville. Ainsi retournasmes à nostre première délibération ; et peu après nous laissasmes suivre le fil et le cours de l'entreprise et de l'exécution.
Page 67 - ... jugement, espris de terreur et d'appréhension des grands désordres qui s'alloient lors commettre; et pour y obvier, envoyasmes soudainement et en toute diligence un gentilhomme vers M. de Guise , pour luy dire et expressément commander de nostre part qu'il se retirast en son logis , et qu'il se gardast bien de rien entreprendre sur l'admirai, ce seul commandement faisant cesser tout le reste...
Page 60 - Hoyne ma mère et à moy de nous retirer : ce que nous fismes incontinent au milieu de la chambre, où nous demeurasmes debout pendant ce colloque privé qui nous donna un grand soupçon ; mais...
Page 66 - Or après avoir reposé seulement deux heures la nuict , ainsi que le jour commençoit à poindre, le Roy, la Royne ma mère et moy allasmes au portail du Louvre joignant le jeu de paulme, en une chambre qui regarde sur la place de la...
Page 63 - Nevers, les mareschaux de Tavanes et de Retz, et le chancelier de Birague, pour avoir seulement leur advis des moyens que nous tiendrions à l'occasion, laquelle nous avions desjà arrestée, ma mère et moy.
Page 65 - ... de son ancienne splendeur et réputation. Que nous serions à bon droict taxez de perfidie et desloyauté, et que par ce seul acte nous perdrions toute la créance et confiance qu'on doit avoir en la foy publique et à celle de son Roy, et par conséquent le moyen de traicter cy-après de la pacification de ce royaume, advenant qu'il...
Page 66 - ... à nous à le retenir; car, en se levant et prenant la parole, nous imposant silence, nous dict de fureur et de...
Page 65 - ... impressions qui avoient couru par toute la France et aux nations voisines; mais qu'il ne vouloit pas, aux dépens de son Roy et de son maistre, se...
Page 62 - ... quelque jour grandement préjudiciable et à tout mon royaume, et que je la devois tenir pour suspecte et y prendre garde : dont il m'avoit bien voulu advertir, comme l'un de mes meilleurs et plus fidèles sujets et serviteurs, avant que mourir. Eh bien, mon Dieu, puisque vous l'avez voulu sçavoir, c'est ce que me disoit l'admirai.

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