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A

3. MARIE de Melun, abbeffe du Paraclet en Champagne, morte le 13. avril 1548.

4. PREGENTE de Melun, femme de Jean de S. Germain, seigneur de Rouverou

X VIII.

CHA

HARLES de Melun II. du nom, feigneur de Normanville & de Lumigny, baron des Landes, conftitua soo. livres de rente fur les terres de Lumigny & de Normanville, au profit d'Alexandre de Linay, seigneur de Bezu, & d'Anne RapailB lard, fa femme, l'an 1565.

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Femme, MARIE dame de Luré, fille de Jean feigneur de Luré, grand veneur d'Henry d'Albret, roi de Navarre, & de Jeanne de Brinon dame du Pleffis aux Tournelles; elle fe remaria à Louis de Vaudray, feigneur de Mauny en Beauvoifis, dont elle étoit veuve en 1596.

MADELENE de Melun, dame de Normanville, &c. mariée 1o. le 11. mars 1572. à Louis de Champagne, comte de la Suze au Maine, baron de Brouaffin & de la Chapelle-Rainfouin, confeiller d'état, capitaine de 50. hommes d'armes, chevalier des ordres du roi, tué à la bataille de Coutras en 1587. fils aîné de Nicolas de Champagne, créé comte de la Suze en 1566. & de Françoise de Laval. 2o. à Haimon de Mailloc, chevalier, feigneur de S. Denis.

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X V.

EAN de Melun, fils puîné de JEAN de Melun IV.du nom, feigneur de la Borde & d'ISABEAU de Savoily, mentionnez ci-devant p. 242. cut en partage les feigneuries de Courtery & du Mefnil, mourut le 22. juin 1467. & fut enterré aux Cordeliers de Sens avec la femme.

Femme, MARIE du Fouilloux, fille de Guillaume, feigneur du Fouilloux, & de Marie Beffonneau, fut mariée le 15. juillet 1457. fe remaria à Briant Bonnet, feigneur de la Chapelle-Bertrand, contre lequel fes fils du premier lit plaidoient en 1483. qu'elle étoit morte.

1. LOUIS de Melun I. du nom, feigneur de Courtery,' qui fuit.

2. HUGUES de Melun, partagea avec fon frere le 13. avril 1496.

3. CLAUDE de Melun, mort le 8. may 1465. fut enterré aux Cordeliers de Sens.

X V I.

L

OUIS de Melun I. du nom, feigneur de Courtery, du Mefnil & du Bugnon-
Potereau, étoit avec Hugues de Melun fon frere le 19. mars 1479. fous le bail

de Louis du Fouilloux & partagea avec Hugues fon frere le 13. avril 1496.

Femme, JEANNE Bonnet, dame de la Chapelle-Bertrand, étoit tutrice de fes A enfans en 1514.

1. LOUIS de Melun II. du nom, feigneur de Courtery, qni fuit.

2. JEAN de Melun, feigneur de la Barre, mort fans enfans aprés l'an 1556.

3. 4. & 5. LOUISE, JEANNE & JACQUETTE de Melun.

6. AGNE'S de Melun, religieufe à Poiffy en 1501.

X VI I.

L

OUIS de Melun II. du nom, feigneur de Courtery, du Mefnil, de la Chapelle-Bertrand, du Potereau & de Mafloures, étoit le 8. novembre 1513. fous la tutelle de fa mere, qui rendit en fon nom aveu de la Chapelle-Bertrand au feigneur B de Vouvant & de Morvant, tranfigea avec Jean de Melun le 15. fevrier 155 3. & rendit hommage de Courtery, de Mafloures & du Mefnil-Lourdaut le 11. juillet 1565. Femme, CATERINE de Roarthais, fille de Jean Roarthais, feigneur de la Dourbeliere, & de Jeanne Belin, fut mariée le 3. juillet 1525.

MADELENE de Melun, fucceda à fon pere en tous fes biens qu'elle porta en mariage le 29. decembre 1549. à François d'Efcoubleau, feigneur de Sourdis fils de Maurice d'Escoubleau, feigneur de Sourdis, & de Guillemette Souchet de Lemantine. De ce mariage font defcendus les feigneurs de la Chapelle-Bertrand.

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IMON de Melun, quatriéme fils d'ADAM III. du nom, vicomte de Melun,' & de COMTESSE de Sancerre, mentionnez ci-devant p.224. cut pour fon partage les feigneuries de la Loupe & de Marcheville, fut marêchal de France, & tué à la bataille de Courtray le 11. juillet 1302. Voyez fon article dans la fuite de cette hiftoire, chapitre des Marêchaux de France.

Femme, MARIE, dite Anne, dame de la Salle, & de Viezvy, fonda avec son mary cinq prébendes à Clery.

1. GILLES de Melun, feigneur de la Salle, qui fuit.

2. JEANNE de Melun, époula Jean de Mornay II. du nom, seigneur de la FertéNabert & Hubert, fils de Jean I. du nom, fire de Mornay, chevalier, & d'Ifabeau de l'Ifle, dame de la Ferté-Nabert & de la Ferté Hubert. Ils vivoient ensemble l'an 1350. fuixant les titres de l'abbaye du Jard.

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X I I.

ILLES de Melun, feigneur de la Salle, de Viezvy, de la Loupe & de Marcheville, confirma la fondation des cinq prebendes de l'églile de Clery, faite par fon pere l'an 1300. partagea en 1297. la fucceffion d'Etienne de Sancerre fon beaupere. Il étoit mort en 1312. que les enfans étoient fous la garde noble de Jean de Courtenay II. du nom, feigneur de Champignelles.

Femme, MARGUERITE de Sancerre, fille puînée & heritiere d'Etienne de Sancerre II. du nom, feigneur de S. Briçon & de Perennelle de Milly. Voyez tome II. de cette hiftoire, pag. 848.

1. JEAN de Melun, feigneur de la Loupe, qui fuit.

2. SIMON de Melun, écuyer, feigneur de la terre de Marcheville au Perche, pour

laquelle il jura fidelité fur les SS. Evangiles à Richard abbé de S. Evroul l'an 1313. (4) Cartular

(a) Il prit auffi la qualité de feigneut de la Salle & de Viezvy, dans la vente qu'il de's. Evroul.

fit le Samedi aprés la S. Hilaire 1331. à Hugues de Bouville, feigneur de Milly

en Gaftinois, d'une rente qu'il prenoit au trefor, il fut pere de

1. ALIX de Melun, laquelle étoit veuve en 1360. de Simon de Coutes.
11. ANNE de Melun, nommée dans un titre de l'an 1395.

3. MARIE de Melun, nommée avec fa mere & fes deux freres dans un titre de
l'abbaye de faint Evroul, fut dame d'Autry qu'elle porta en mariage à Jean de
Beaumont, feigneur d'Ogierville, lequel obtint arrêt au mois de Juillet 1322.
pour la mouvance de la terre de Pierrefite en Berry, qui relevoit de celle d'Au-
try. Ils vendirent enfemble à l'abbaye du Moncel une rente qu'ils prenoient sur
le trefor en 1341.

XIII.

EAN de Melun, chevalier, feigneur de la Salle, de Viezvy & de la Loupe, capitaine d'une compagnie de gens d'armes qu'il tenoit en garnison en fes châteaux de la Salle & de Viezvy en 1360. obtint l'année fuivante remiffion de plufieurs exD cés qu'il avoit commis, & fe trouva le 13. Août avec deux chevaliers & cinq écuyers de fa chambre, à l'affemblée des gens d'armes du diocese de Rouen fous Mouton de Blainville.

E

Femme, HENRIETTE de Sully, dame de Cernoy & d'Autry, fille de Jean II. du nom, fire de Sully, & de Marguerite de Bourbon. Voyez tome II. de cette histoire, pag. 858.

1. SIMON de Melun, feigneur de la Salle, de la Loupe & de Viezvy, vendit l'an
1383. la feigneurie de la Loupe au Perche, à Renaud d'Angennes, écuyer de
l'écurie du roi, lequel en fit hommage à Jean évêque de Chartres, le Jeudi pe-
nultiéme jour de Juillet de la même année. (b)

2. MARIE de Melun, qualifiée dame de Cernoy au mois de Decembre 1372.
3. ALIX de Melun, dame de Cernoy, d'Autry, de la Salle & de Viezvy, époufa
Geofroy de Huflon chevalier, qui rendit aveu au comte de Sancerre de la terre de
Cernoy, le Lundi aprés la S. Jean-Baptifte 1391. Elle vivoit encore l'an 1406.
fuivant les memoires de Monfieur Challudet treforier de France à Orleans.

(b) Extrait des titres del'évê

ché de Chartres.

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L

E marquifat de la BAUME-D'HOSTUN, fitué en Dauphiné, fut érigé en duché fous le nom feul d'Hoftun, en faveur de CAMILLE-D'HOSTUN, C comte de Tallart, marêchal de France, chevalier des ordres du roi, &c. par lettres données à Versailles au mois de mars 1712. MARIE-JOSEPH duc d'Hoftun fon fils, obtint au mois de mars 1715. du roi Louis XIV. des lettres d'érection de ce duché en Pairie, lefquelles furent regiftrées au parlement de Paris le 2. avril fuivant. Voyez Les pieces qui fuivent, concernant cette érection, aprés lefquelles on donnera la genealogie de la maifon d'Hoftun.

B

PIECES CONCERNANT LE DUCHE PAIRIE

D'HOSTUN

Lettres d'érection du marquifat de la Baume-d'Hoftun en duché, du mois de mars 1712.

LOUIS,

OUIS, par la grace de Dieu, roi de France & de Navarre, dauphin de Viennois, comte de Valentinois & Diois à tous prefens & à venir Salut. Les rois nos prédeceffeurs ont pris un foin particulier de récompenfer le merite & la vertu de ceux qui par des actions diftinguées le font élevez au deffus des autres, Nous avons fuivi avec plaifir cet exemple, & proportionnant nos graces aux fervices qui nous font rendus, & à notre état, Nous accordons de grandes récompenfes à ceux qui par des actions éclatantes s'en font rendus dignes. Celles qui avec raison nous touchent le plus, regardent nos fujets qui expofent leurs vies dans les guerres que nous fommes obligez de foutenir, & principalement ceux qui joignent à une naiffance illuftre beaucoup de zele & d'attachement à notre perfonne, & affez de valeur, de courage, de capacité & d'experience, pour meriter de commander en chef nos armées. C'eft ce que nous rencontrons en notre trés-cher & bien-amé coufin Camille d'Hoftun, comte de Tallard, marêchal de France, chevalier de nos ordres, gouverneur, & notre lieutenant general en notre pays & comté de Bourgogne, & notre lieutenant general au gouvernement de notre province de Dauphiné. Il a commencé à fe confacrer à notre service dés l'année 1667. en qualité de guidon des darmes Anglois, depuis lequel temps il n'a pas ceffé de nous fervir dans nos armées & dans les differentes occafions importantes où nous l'avons employé avec tout le fuccés que nous devions attendre de la confiance que nous avons toujours prife en lui. Les récompenfes que nous lui avons accordées fucceffivement prouvent la fatisfaction que nous avons reçûë de lui. Nous lui accordâmes en 1673, la charge de notre lieu

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A tenant general au gouvernement de Dauphiné, aprés qu'il nous eut fait connoitre qu'il en étoit digue pendant l'année 1668. où il fervit en qualité de meftre de camp; dans la campagne de 1672. où il nous fuivit, & où il eut au fecours de Worden le pied percé d'un cheval de Frife en entrant dans la redoute où les ennemis furent forcez; à la campagne de 1673. & au combat de Senef où il eut un cheval tué fous lui & un bleflé. Il fut fait brigadier en 1676. aprés avoir été choifi par notre coufin le vicomte de Turenne en 1674. pour commander le corps de bataille de l'armée aux combats de Mulhaufen & de Turkeim, & nous avoir continué fes fervices en 1675. B & 1676. cette nouvelle dignité ne fervit qu'à exciter fon zele & fon attention, il ne perdit aucune occafion jufqu'à la paix de Nimegue, & enfuite aux fieges de Courtray & de Luxembourg, de répondre à la bonne opinion que nous avions de lui, ce qui nous engagea de l'honorer du titre de marêchal de nos camps & armées en 1688. Pendant la guerre qui recommença alors & ne finit qu'en l'année 1697. il s'est signalé dans les differens commandemens qu'il a eu, foit dans les armées, à la tête delquelles nous étions en perfonne, foit dans les emplois particuliers qui lui ont été confiez. Ce qu'il fit en 1690. commandant pour lors dans les pays fituez entre l'Alface, la Sarre, la Moselle & le Rhin, fit bien connoitre qu'il étoit capable des plus difficiles entreprises; il paffa ce fleuve fur la glace pour mettre à contribution le Bergftras & le Ringau. Il eut l'année fuivante beaucoup de part à la gloire que nos troupes remporterent en combattant contre l'Electeur de Saxe, à la défaite du prince de Wirtemberg, & à la levée du fiege d'Eberbourg, & il reçût un coup de moufquet à l'attaque de Rhinfeld. Ces differentes actions & ce qu'il fit encore à la vûë & avec l'approbation de feu notre trés-cher & trés-amé fils le Dauphin, pendant qu'il étoit à la tête de nos armées en Allemagne, lui firent meriter le titre de lieutenant general de nos armées en 1693. Il fe montra digne de ce choix dans les mêmes commandemens que les années precedentes que Nous lui donnâmes pendant l'hyver, & des corps d'armée feparez qu'il eut fous fes ordres pendant les étés, jufques à la conclufion de la paix en 1697. La valeur qui lui eft naturelle n'eft pas la feule qualité qui lui ait attiré notre estime, la delicateffe de fon efprit jointe à la grande prudence dont il accompagne toutes les actions, Nous perfuaderent qu'il feroit aufli capable de nous fervir dans les negociations les plus importantes, que de commander nos armées. Dans cette confiance Nous l'envoyâmes en Angleterre en qualité de notre Ambassadeur extraordinaire. Il a fi bien répondu à la haute opinion que Nous D avions conçue de lui, & s'y eft comporté avec tant de fagefle & d'habileté, & Nous avons eu tant de fujet de Nous louer de la réuflite des negociations, dont il étoit chargé, que Nous & notredit fils le Dauphin lui confiâmes nos pleins pouvoirs pour traiter feul avec l'Empereur, l'Angleterre & la Hollande, de tous les droits de notredit fils fur la fucceffion de la couronne d'Espagne, dont pour lui marquer notre entiere fatisfaction, à fon retour nous l'affociâmes à notre ordre & milice du S. Efprit, par la dignité de chevalier de nos ordres, & nous lui donnâmes le gouvernement du comté de Foix. Il paffa dés le commencement de la prefente guerre en Allemagne, pour y commander notre armée, & s'étant trouvé en l'année 1702. à la tête d'un corps deftiné pour agir fur le bas Rhin, nous avons connu pendant la durée du fiege de Kaiferwert que rien n'échappe à la vigilance & à fa bonne conduite, pour donner à nos armes toute la gloire & tous les avantages qu'un capitaine experimenté peut leur procurer. Ce qui a encore parû par les jultes mesures qu'il prit pour chafler les Hollandois du camp de Mulheim, où ils s'étoient établis, & par là prife de Traerback qu'il foumit à notre obéiffance. Tant de preuves de valeur, de prudence, de capacité & d'experience dans la guerre, & dans nos plus importantes affaires, nous firent juger au commencement de l'année 1703. que nous ne pouvions lui confier le commandement de nos armées avec trop d'autorité & de dignité, & nous firent prendre la refolution de l'honorer de l'état & office de maréchal de France. Il continua au F mois de fevrier de la même année à nous rendre fes fervices, il marcha au fecours de Traerback que le prince hereditaire de Hefle affiegeoit avec toutes les forces, il l'obligea à quitter cette entreprife, & paffa au mois de may de la même année à notre armée d Allemagne, qu'il commandoit fous l'autorité de feu notre trés-cher & trésamé petit-fils le Dauphin, pour lors duc de Bourgogne. L'importante fortereile de Brifac fut foumise à notre obéiffance, & aprés que notredit petit- fils fut revenu auprés de Nous, notredit coufin forma le deffein d'attaquer la ville de Landaw,non moins confiderable que Brilac. L'armée des ennemis forte de trente mille hommes, & commandée par le comte de Weilbourg felt-marêchal de l'Empereur, ayant marché pour

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