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I confess, it did not appear to me that this Law could be suffered to continue for any length of time after the promulgation of the présent Constitutional Charter: its repeal has, without doubt, been effected by the diffusion throughout these Islands of the principles of the Constitutional Government, and it cannot fail of contributing greatly to increase the value of landed property, and by this means it will serve as à powerful encouragement to the general agriculture of the Ionian States.

It has been thought expedient to defer submitting to Parliament the final arrangement of your Religious Establishment. In considering this subject, the Government has thought it necessary, before any definitive measure can be adopted, to put the Ecclesiastical revenues in a proper state, and to remedy the great abuses which exist in their collection and appropriation, as the said pious Ecclesiastical Establishments of the established Religion are, for the most part, in a state of dílapidation.

On the basis of these considerations, I presented the outline of an Act of Parliament, in the preamble of which are stated the objects of the Government. The unanimous manner in which the Assembly adopted this Act, proves the truth of the above statement; and the conduct of the Representatives of the People on that occasion, is an evidence of the lively interest they naturally feel for the honour and glory of their religion, which is inseparable from the prosperity of the State.

The arrangement of the Religious Establishments can now be properly effected: the Senate will be occupied in adopting the necessary preliminary measures; but nothing can be permanently settled on this important subject without the sanction of Parliament.

In regard to the new Copper Coinage, the receipt of the third and last portion was unexpectedly delayed: it only arrived 3 days ago.

The Executive Government will bestow the strictest attention in circulating the whole of this money, in the manner best calculated to combine the interests of the Government with the advantage and convenience of the People: and, as much consideration has already been given to this subject, the necessary measures for the said circulation will be immediately carried into effect.

During your recess, the organization of the Militia will be commenced, so long delayed from the reasons which I already explained to you; and the Lord High Commissioner will in a few days publish a Proclamation on this subject.

Mr. President and Gentlemen,

I will not detain you longer. You have, in a very honourable manner, fulfilled your duties at the seat of the general Government:-you will now return to your respective Islands and give your Fellow-Countrymen the benefit of your presence and of your example. You may there render them essential services, by pre

venting and repressing the dissemination of those foolish reports, which were dispersed throughout the various Islands, during the past year. Your illustrious Senate is, at the same time, invested, according to the provisions of the Constitutional Charter, with a temporary legislative authority, in the exercise of which experience has shewn how much confidence may be placed in the vigilance, wisdom, and energy, of that patriotic and illustrious Body ;-and to that experience I appeal, as the best proof that the Government, established by the Charter of 1817, is well calculated to ensure the permanent happiness of the Ionian People, interesting to all the World from the ancient recollections which they awaken:-their happiness is a constant object of auxiety with my Benevolent and Gracious Sovereign, the only and exclusive Protector of these States.

CORRESPONDENCE between Spain and Russia, relative to the state of Affairs in Spain.—April, May, 1820.

(1.)-Le Chevalier De Zéa Bermudez au Comte de Nesselrode.
St. Pétersbourg, le Arril, 1820.

19

Sa Majesté Catholique n'écoutant que le sentiment de son cœur, et adhérant au vœu de son Peuple, dont les vertus heroïques font sa force et sa véritable gloire, vient d'accepter et de prêter serment à la Constitution Politique de la Monarchie Espagnole, promulguée à Cadix, par les Cortès-Généraux et Extraordinaires dans l'année 1812. Aussitôt Sa Majesté a adressé à la Nation le Manifeste (dont ci-joint le texte original, et la traduction en Français) qu'elle a ordonné au Soussigné de porter à la connaissance de Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies; la simple lecture de cet Acte fournit la preuve la moins équivoque des principes qui occupent aujourd'hui toute la sollicitude du Roi et sa haute pensée. Feriner tout accès aux passions haineuses; protéger la justice et les idées véritablement franches et libérales; appeler sur la Nation le repos, la conciliation, et le bonheur; -telle est la grande tâche que le Roi s'est imposée pour faire parvenir son Peuple au degré de prospérité qu'il doit atteindre au moyen d'Institutions sages, fortes, et assorties aux lumières du siècle.

Dans son élan, le Peuple Espagnol, entrainé par la force des choses, et l'ascendant irrésistible de l'opinion, s'étoit fixé un but grand et honorable, sa liberté, la gloire de son Monarque. Ce but, il l'a atteint, comme l'atteste, d'une manière irréfragable, l'accent du Manifeste du Roi, à la fois noble, franc, et magnanime.

Ainsi les vues les plus généreuses, et les maximes les plus sages, 'en nous conciliant l'estime générale de l'Europe, vont resserrer les liens indissolubles qui unissent la Nation Espagnole à son légitime Souverain.

Le Soussigné croiroit faire tort aux sentimens élevés de Sa Majesté l'Empereur, si pour un seul instant il revoquoit en doute le vif intérêt avec lequel Elle daignera accueillir cette Communication. Se montrant toujours grande dans ses rapports politiques avec les autres Puissances, juste et conséquente envers ses Alliés, Sa Majesté reconnut déjà, dès l'année 1812, par le Traité de Wéliky-Louky* la légitimité

• Traité d'Amitié et d'Alliance entre La Russie et l'Espagne.—Signé à WélikyLouky, le Juillet, 1812.

Nous, Alexandre Premier, par la grâce de Dieu, Empereur et Autocrateur de toutes les Russies, de Moscovie, Kiovie, Wladimirie, Novogorod; Czar de Casan, Czar d'Astracan, Czar de Sibérie, Czar de la Chersonese-Taurique; Seigneur de Plescow et Grand-Duc de Smolensko, de Lithuanie, Volhynie, Podolie, et de Finlande; Duc de Esthonie, de Livonic, de Courlande, et Sémigalle, de Samogitic, Bialistock, Carélie, Twer, Jugorie, Permie, Wiatka, Bolgarie, et d'autres; Seigneur et Grand-Duc de Novogorod inférieur, de Czernigovie, Résan, Polock, Rostow, Jaroslaw, Bélo-Osérie, Udorie, Obdorie, Condinie, Witebsk, Mstislav; Dominateur de tout le côté du Nord; Seigneur d'Yvérie, de la Cartalinie, de la Géorgie et de la Cabardie; Prince Héréditaire et Souverain des Princes de Circassie, Gorsky, et autres; Successeur de Norvège; Duc de Schleswick Holstein, de Stormarie, de Dithmarsen et d'Oldenbourg, etc. etc. etc. Savoir faisons par ces présentes, que, conformément à Notre désir et celui de Sa Majesté Catholique Don Ferdinand VII., Roi d'Espagne et des Indes, de voir l'amitié, la bonne intelligence, et l'alliance, rétablies entre Nous et Nos Etats réciqroques, Nos Plénipotentiaires respectifs ont, en vertu de leurs Plein-pouvoirs, arrêté et conclu à Wéliky-Louky, le Juillet de cette année, un Traité, dont la teneur mot pour mot est comme suit.

Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies, et Sa Majesté Catholique Don Ferdinand VII., Roi d'Espagne et des Indes, ayant également à cœur de rétablir et de fortifier les anciennes relations d'amitié qui ont subsistées entre lcurs Monarchies, ont nommé à cet effet, savoir:Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies, M. le Comte Nicolas de Roumanzoff, son Chancelier de l'Empire, Président de son Conseil Suprème, Sénateur, Chevalier dcs Ordres de St. André, de St. Alexandre Newsky, de St. Wladimirde la Première Classe, et de Ste. Anne, et de plusieurs Ordres Etrangers; et de la part de Sa Majesté Catholique, en son nom et autorité, le Conseil Suprême de Régence, séant à Cadix, Don Francisco de Zéa Bermudez, lesquels, après avoir échangé leurs Plein-pouvoirs, trouvés en bonne et dûe forme, ont arrêté ce qui suit.

ART. I. Il y aura entre Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies, et Sa Majesté le Roi d'Espagne et des Indes, leurs Héritiers et Successeurs, et entre leurs Monarchies, non-seulement amitié, mais union sincère et alliance.

II. Les deux Hautes Parties Contractantes, d'après cet engagement se réservent de s'entendre sans délai, sur les stipulations de cette alliance et de concerter ensemble tout ce qui peut avoir rapport à leurs intérêts réciproques, et à la ferme intention où elles sont de faire une guerre vigoureuse à l'Empereur des Français, leur ennemi commun, et se promettent, dès à cette heure, de veiller et de concourir sincèrement à tout ce qui pourra être de l'avantage de l'une ou de l'autre Partie.

III. Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies reconnoît pour légitimes les Cortès Généraux et Extraordinaires réunis aujourd'hui à Cadix, ainsi que la Constitution qu'ils ont décrétée et sanctionnée.

des Cortès Généraux et Extraordinaires, et la Constitution Politique qui avoit satisfait aux opinions et répondu aux désirs du Peuple Espagnol des deux Hémisphères. Postérieurement encore, et par un Acte Diplomatique émané de Son Ministère, Sa Majesté voulut bien déclarer franchement qu'elle étoit persuadée que ce Code solennel devoit servir de garantie à la prospérité de la brave et loyale Nation Espagnole, à laquelle Sa Majesté avoit voué toute son estime. Le Soussigné, aime à envisager dans cette noble opinion d'alors, les gages les plus solides des sentimens actuels de Sa Majesté l'Empereur, et il se plait à invoquer ces témoignages parcequ'ils se rattachent à des souvenirs glorieux et chers aux deux Nations.

Organe du Gouvernement Espagnol en 1812, le Ministre Soussigné s'estime heureux de l'être de nouveau aujourd'hui pour réitérer au nom de Sa Majesté Catholique au Ministère Impérial, combien le Roi prendra à cœur de resserrer chaque jour davantage les rapports d'amitié et d'alliance qui l'unissent déjà si heureusement au grand et magnanime Souverain de la Russie.

Le Soussigné, &c.

LE CHEVALIER DE ZEA BERMUDEZ.

S. E. Le Comte de Nesselrode.

(2.)-Le Comte de Nesselrode au Chevalier de Zéa Bermudez.

20 Avril,

St. Pétersbourg, le 2 Mai, 1820. LA Note que M. le Chevalier de Zéa Bermudez a adressée au Ministère de Russie le Avril, a été mise sous les yeux de l'Empereur.

IV. Les relations de commerce seront rétablies, dès à présent, et réciproquement favorisées. Les deux Hautes Parties Contractantes aviseront aux moyens de leur donner encore plus d'étendue.

V. Le présent Traité sera ratifié, et les Ratifications seront échangées à St. Pétersbourg, dans l'espace de 3 mois, à dater du jour de la signature, ou plutôt si faire se peut.

En foi de quoi, nous Soussignés, en vertu de nos Plein-pouvoirs, avons signé le présent Traité et y avons apposé le Cachet de nos Armes.

Fait à Wéliky-Louky, le & Juillet, l'an de grâce 1812.

(L. S.)

(L. S.) LE COMTE NICOLAS DE ROUMANZOFF. FRANCISCO DE ZEA BERMUDEZ.

A ces causes, après avoir suffisamment examiné ce Traité, Nous l'avons agréé, confirmé, et ratifié, comme par ces présentes l'agréons, confirmons, et ratifions, en promettant sur Notre parole Impériale pour Nous at Nos Successeurs, d'en maintenir et observer inviolablement toutes les stipulations. En foi de quoi, Nous avons signé Notre présente Ratification Impériale de Notre propre main, et y avons fait apposer le grand Sceau de Notre Empire. Donné à St. Pétersbourg, ce 17 Octobre, l'an de grâce 1812, et de Notre Règne la 12e année. Le Chancelier de l'Empire, ALEXANDRE.

COMTE DE ROUMANZOFF.

Constamment animé du désir de voir en Espagne la prospérité de l'Etat s'unir à la gloire du Souverain, et toujours s'accroître avec elle, Sa Majesté Impériale n'a pû apprendre sans une profonde affliction les évènemeus qui ont motivé l'Office de M. le Chevalier de Zéa.

Si même on ne les considéroit que comme la fuite déplorable des erreurs qui, depuis l'année 1814, sembloient présager une catastrophe à la Péninsule, rien ne justifierait encore l'attentât qui y livre aux hasards d'une crise violente les destinées de la Patrie.

Trop souvent de pareils désordres ont annoncé des jours de deuil aux Empires. L'avenir de l'Espagne se présente donc encore une fois sous un aspect triste et sombre, et de justes inquiétudes ont dû se réveiller dans tous les Etats de l'Europe.

Mais plus ces circonstances sont graves, plus elles peuvent être funestes à la tranquillité générale dont le Monde goute à peine les premiers fruits, et moins il appartient aux Puissances, garantes de ce bienfait universel, de prononcer isolement avec précipitation, ou dans des vues étroites et exclusives, un jugement définitif sur les actes qui ont signalé les premiers jours de Mars en Espagne.

Ne doutant pas que le Cabinet de Madrid, n'ait adressé les mêmes communications à toutes les Cours Alliées, Sa Majesté Impériale se plait à croire que l'Europe toute entière va d'une voix unanime parler au Gouvernement Espagnol le langage de la vérité, et par conséquent celui d'une amitié aussi franche que bienveillante.

Cependant le Ministère de Russie ne sauroit se dispenser d'ajouter quelques considérations sur les faits antérieurs que M. le Chevalier de Zéa Bermudez a rappelés dans sa Note.

Comme lui le Cabinet Impérial invoquera leur témoignage, et en les citant à son tour il aura fait connoître les principes que l'Empereur se propose de suivre dans ses relations avec Sa Majesté Catholique.

En s'affranchissant du joug étranger que lui avoit imposé la Révolution Française, l'Espagne s'est acquis des titres impérissables à l'estime et à la gratitude de toutes les Puissances Européennes. La Russie lui a payé le tribut de ces sentimens par le Traité du Juillet, 1812.

Depuis la pacification générale, la Russie, de concert avec ses Alliés, a donné plus d'une preuve d'intérêt à l'Espagne.

La Correspondance qui a eû lieu entre les principales Cours de l'Europe, atteste les vœux que l'Empereur a toujours formés, pour que l'autorité du Roi put s'affermir dans les 2 Hémisphères à l'aide d'institutions fortes par les principes généreux et pûrs qu'elles auroient copsacrés, plus fortes encore par la régularité du mode de leur établissement. Emanées des Trônes elles deviennent conservatrices. Sorties du milieu des troubles, elles ne sont que subversives.

En énonçant sa conviction à cet égard, l'Empereur parloit d'après les leçons de l'expérience. Si, en effet, on jette un regard sur le passé,

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