Journal étrangerChez J. F. Quillau, 1761 |
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Expressions et termes fréquents
Adam affez ainfi Allemand Anglois ART dramatique Arts auffi Auteur avoient avoit beautés Belgrade c'eft c'eſt c'étoit CAÏN caufe ceffe chofe Comédie Comédiens compofé confidérable connoiffance connoître contact intérieur critique d'Abel déja Delaval diametre apparent dramatique Ecrivains efprit électrique enfans enfuite eſt étoient étoit fans fcene fe font fecond femblable femble fens fentiment feroit fervi feul fiecle fils fimple fociété foit fous fouvent fpectacles François fublime fuis fuivant fujet Geffner génie genre de Poéfie Géométrie ginal goût graces intitulé Kraz l'analyſe l'Art l'Auteur l'efprit l'hiftoire l'obfervation Leffing lefquels loix lorfque lunette maniere ment mort myfteres n'eft n'eſt néceffaires obfervations original ouvrages paffage paffions paroît particulierement penfées pere Philofophie phlogistique Phyfique pieces plaifir plufieurs Poëme Poëte pofé préfente premiere propofe puiffe raifon refte repréfenter s'eft Selime SETH Shakeſpear Soleil Sunime teffe tems teur Théâtre tion Tragédie William Carey yeux دو
Fréquemment cités
Page 51 - Cette coutume sleft confervée dans quelques endroits de l'Angleterre ; mais elle étoit autrefois fi générale , qu'elle détournoit le peuple de fes travaux & qu'on la regarda comme très-pernicienfe au bon ordre & à la tranquillité publique.
Page 204 - Orphée, qui ne manie fa lyre que pour faire dépofer aux fauvages leur férocité , & pour les réunir par „ les liens des mœurs & des Loix.
Page 39 - ... théâtre, quelque événement tiré de l'hiftoire ou de la vie commune , fongea bien moins à inftruire le peuple qu'à lui plaire , à purger les paffions qu'à les exciter. Mais quels objets pouvoient attirer des hommes ignorans , qui avoient plus de fenfations que fur le Théâtre Anglois.
Page 43 - Dans la lifte de leurs poetes ort trouve des Souverains mêmes, tels que l'Empereur Frédéric premier & le Roi d'Angleterre Richard Cœur-de-lion. La poéfie provençale reçut un coup mortel par la mort de Jeanne premiere , Reine de Naples & Comtefle de Provence ; car ni Louis premier , fon fils adoptif , ni Louis II , fon fuccefleur , ne fongerent à l'encourager. « La n fin de cette poéfie , dit Pafquier , (Rech.
Page 40 - Les premiers drames n'eurent donc d'autre but que de flatter -Ls paillons les plus communes du peuple ; bientôt Bij l'efprit de parti leur donna un caractere plus réfléchi & un objet plus important. Les Athéniens déteftoient la mémoire de Minos , à caufe du tribut inhumain qu'il leur avoit impofé , & dont Théfée les avoit affranchis. Les poetes , pour flatter la paffion du peuple , remplirent leurs tragédies d'inveftives contre la royauté.
Page 198 - Leurs adverfaires ne leur oppofoient qu'un attachement au minuties, je ne fais quelles prétentions à une fupériorité naturelle des anciens , des préjugés, des injures & des citations. Tout le ridicule leur demeura. Il...
Page 63 - ... enfin en Angleterre ce qui eft arrivé un peu plus tard en France. Le véritable art dramatique reçut...
Page 42 - ... qui tient de plus près au caraftere & aux mœurs des . peuples. Mais écoutons l'auteur Anglois. AVANT que d'entrer dans mon fujet, il ne fera pas hors de propos de faire obferverla conformité frappante quife trouve dans la naiflance & les progrès de l'art dramatique chez les principales nations de l'europe. Le théâtre italien eft...
Page 68 - J'ai vu une lettre de Sir Jean Hallies au célebre Chancelier d'Elifabeth , Lord Burleigh , dans laquelle le Chevalier accufe celui-ci d'avoir tenu des propos injurieux fur lui & fa famille , & d'avoir dit entr'autres chofes, que fon grand-pere , qui étoit mort il y avoit foixante-dix ans, étoit d'un avarice fi extraordinaire , que les comédiens de la Reine l'avoient joué...
Page 70 - Dames jouoient eux-mêmes dans les pieces ; enfin aucun divertifferaent public n'étoit regardé commfe complet s'il y manquoit la comédie. Le goût pour les fpeftacles dramatiques dura pendant tout le regne de Jacques I , & une grande partie de celui de Charles I , jufqu'à ce qu'enfin le Puritanifme devenu puiflant, les ' J attaqua ouvertement comme infames & diaboliques.