Histoire des républiques italiennes du moyen âge, Volume 10

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Fréquemment cités

Page 242 - Jouyma au milieu des montagnes , le fit prisonnier avec son fils Aydar, et les conduisit tous deux sous les murs de Croia, où il eut soin de les faire voir à Ballabanus, au moment même où il venait l'attaquer.
Page 40 - ... pas un si tendre amour, se changèrent en lui en une vraie fureur. Ne pouvant retourner à Venise pour y vivre libre, il voulut du moins y aller chercher un supplice. Il écrivit au duc de Milan, à la fin de mai...
Page 210 - si votre sérénité ne veut pas s'embarquer de v bon gré , nous le ferons bien partir par force ; « car nous faisons plus de cas du bien et de l'hon« neur de ce pays, que de votre personne. » Cependant, comme le doge déclaroit ne point entendre la guerre maritime , on lui promit de lui donner pour amiral son parent Lorenzo Moro , duc de Candie (2).
Page 337 - dans le cercle du soleil, couvert de gloire par« dessus tous les empereurs, heureux en toute « chose, redouté des mortels , puissant dans les « armes, par les prières des saints qui sont au « ciel, et du grand prophète Mahomet, empereur « des empereurs et prince des princes qui exis...
Page 66 - Coristantinople, et la perte de cette florissante colonie fut un des échecs les plus funestes que pût éprouver la république de Gênes. Les historiens génois, cependant, passent rapidement sur des événemens d'une si haute importance ; ils ne paroissent point en avoir été instruits par leurs compatriotes; ils n'ajoutent rien, par leur récit, aux narrations des historiens grecs qu'ils ont évidemment suivies , et ils ne nous donnent connoissance d'aucune chronique originale de Péra.
Page 7 - ... envoyé à Bologne pour y suivre ses études (i). Comme il étoit absolument sans fortune , il avoit été obligé pour vivre , de quitter cette université, entre sa dix-huitième et sa vingt-deuxième année, et de venir à Florence, donner des leçons aux fils de Renaud des Albizzi et de Palla Slrozzi (2).
Page 187 - Je vous ai caché mes desseins et ma « volonté, non que je me défiasse de votre foi, « mais parce que l'amour de la liberté entraîne • « bien plus qu'il ne se laisse conduire ; dès que « vous auriez entrevu la moindre occasion de la « recouvrer, vous auriez bravé mille morts, vous « auriez conjuré contre vous mille épées; et ce(i) Marinas Barletius. L. I, p. 2o. ef pendant, si nous echouions dans une seule ten...
Page 96 - Dominé par sa seconde femme, il vouloit déshériter le comte de Viane, son fils du premier lit, pour lui substituer ce Ferdinand, né du second, qui fut connu depuis sous le surnom de Catholique. Trop occupé de ses affaires d'Espagne pour en aller chercher en Italie , il refusa de troubler l'administration de son neveu, et il déclara qu'il ne demandoit point à régner sur Naples, pourvu que ce royaume restât dans une branche de la
Page 295 - Galeaz retourna en hâte en Lombardie , pour lui tenir tête, avec quatre mille chevaux et cinq mille fantassins; mais les deux armées s'observèrent et se menacèrent sans combattre , pendant que le roi de France négocioit pour rétablir la paix. En effet, elle fut signée entre le duc de Savoie , le duc de Milan , et le marquis de Montferrat , le i4 novembre 1 467 (2).
Page 39 - Foscari avoit éprouvées, avoient troublé sa raison. Ses persécuteurs , touchés de ce dernier malheur , permirent qu'on le ramenât à Venise le 26 mai i45i. Il embrassa son père, il puisa dans ses exhortations quelque courage et quelque calme, et il fut reconduit immédiatement à la Canée (i).

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