La cour de Louis XVE. Dentu, 1886 - 312 pages |
À l'intérieur du livre
Page 109
... Il ne faut pas avoir l'àme fort élevée pour comprendre qu'il n'y a point ici de satisfaction véritable et solide , que tous nos plaisirs ne sont que vanité , que nos maux sont infinis , et qu'enfin la mort , qui nous menace à chaque ...
... Il ne faut pas avoir l'àme fort élevée pour comprendre qu'il n'y a point ici de satisfaction véritable et solide , que tous nos plaisirs ne sont que vanité , que nos maux sont infinis , et qu'enfin la mort , qui nous menace à chaque ...
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
aime années appartements arrive assez aurait beau belle c'était cause chambre charmante Châteauroux cher chose chrétien cœur commençait conseil cour d'Argenson d'être dame Dauphin demande dernier devant Dieu dire disait dit-il donner douleur duchesse écrivait enfants faisait famille favorite femme filles fils fond force garder général gens guerre heures heureux homme j'ai jeune joie jouer jour l'amour l'un laisser lettre lieu Louis XV Luynes Madame main maison maîtresse malheur maréchal Marie Leczinska marquis marquise Mémoires ment mère mieux ministre Mme de Mailly Mme de Pompadour monarque monde mort mourir n'avait n'était nouvelle palais parler passé peine pendant père personne petit petite peuple place portait pouvait première prince princesse qu'à qu'une quitter regarde reine rendit rendre reste Richelieu rien rôle royale s'était s'il sainte scandale sentiments serait seule sœur sorte souverain suivant théâtre traité trouvait venait véritable Versailles Voltaire voulait voyait vrai yeux
Fréquemment cités
Page 251 - Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'aurai pas le plaisir d'être témoin. Les Français arrivent tard à tout, mais enfin ils arrivent; la lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera à la première occasion et alors ce sera un beau tapage; les jeunes gens sont bien heureux, ils verront de belles choses.
Page 168 - Ainsi donc vous réunissez Tous les arts, tous les dons de plaire, Pompadour ! Vous embellissez La cour, le Parnasse et Cythère. Charme de tous les yeux , trésor d'un seul mortel ! Que votre amour soit éternel! Que tous vos jours soient marqués par des fêtes ! Que de nouveaux succès marquent ceux de Louis ! Vivez tous deux sans ennemis ! Et gardez tous deux vos conquêtes ! Ces vers parvinrent bientôt dans ies sociétés les plus brillantes de la cour et les plus animées contre Voltaire.
Page 109 - Il ne faut pas avoir l'âme fort élevée pour comprendre qu'il n'ya point ici de satisfaction véritable et solide; que tous nos plaisirs ne sont que vanité ; que nos maux sont infinis ; et qu'enfin la mort , qui nous menace à chaque instant, doit infailliblement nous mettre dans peu d'années dans l'horrible nécessité d'être éternellement "ou anéantis ou malheureux. Il n'ya rien de plus réel que cela , ni de plus terrible. Faisons tant que nous voudrons les braves , voilà la fin qui attend...
Page 266 - Thémire, on quitterait tout pour elle; l'espérance de lui plaire ne paraît point une chimère. « Le respect qu'elle inspire tient plus à ses vertus qu'à sa dignité; il n'interdit ni ne refroidit point l'âme et les sens; on a toute la liberté de son esprit avec elle; on le doit à la pénétration et à la délicatesse du sien : elle entend si promptement et si finement qu'il est facile de lui communiquer toutes les idées qu'on veut, sans s'écarter de la circonspection que son rang exige....
Page 228 - Cadix; les beaux arts étaient partout en honneur; on voyait entre toutes les nations une correspondance mutuelle ; l'Europe ressemblait à une grande famille réunie après ses différens.
Page 236 - Soubise dit, la lanterne à la main : J'ai beau chercher, où diable est mon armée ? Elle était là pourtant hier matin : Me l'at-on prise ? ou l'aurais-je égarée ? Ah ! je perds tout! je suis un étourdi : Mais attendons au grand jour, à midi.
Page 109 - Entre nous et le ciel, l'en» fer, ou le néant, il n'ya donc que la vie, qui est la » chose du monde la plus fragile ; et le ciel n'étant pas » certainement pour ceux qui doutent si leur âme est » immortelle, ils n'ont à attendre que l'enfer ou le » néant. » Il n'ya rien de plus réel que cela, ni de plus ter
Page 109 - ... mettre dans peu d'années , et peutêtre en peu de jours , dans un état éternel de bonheur , ou de malheur, ou d'anéantissement. Entre nous et le ciel , l'enfer ou le néant, il n'ya donc que la vie, qui est la chose du monde la plus fragile ; et le ciel n'étant pas certainement pour ceux qui doutent si leur âme est immortelle , ils n'ont à attendre que l'enfer ou le néant. Il n'ya rien de plus réel que cela , ni de plus terrible. Faisons tant que nous voudrons les braves : voilà la...
Page 235 - Mon avis serait, dit-il, de faire la paix et de commencer par une trêve sur terre et sur mer. Quand je saurai ce que le roi pense de cette idée, que je n'ai pas trouvée dans ma façon de penser, mais que le bon sens, la raison et la nécessité rne présentent, je vous la détaillerai.
Page 260 - M'ne de Pompadour mourut au moment où on la croyait hors de péril ; eh bien ! qu'est-il resté de cette femme, qui nous a épuisés d'hommes et d'argent, laissés sans honneur et sans énergie, et qui a bouleversé le système politique de l'Europe1?