Oeuvres complètes, Volume 3Dentu, 1807 |
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... étoit en ces lieux , j'y serois reconnue . Le temps presse , il faut fuir : ménageons les instants ; Ce jour passé , peut - être il n'en seroit plus temps . A MÉLIE . Mais ne craignez - vous point d'obstacle à votre fuite ? ALZONDE ...
... étoit en ces lieux , j'y serois reconnue . Le temps presse , il faut fuir : ménageons les instants ; Ce jour passé , peut - être il n'en seroit plus temps . A MÉLIE . Mais ne craignez - vous point d'obstacle à votre fuite ? ALZONDE ...
Page 12
... voix de mes ancêtres ; Je ne vis qu'Edouard : captive sans ennui , Des chaînes m'arrêtoient , mais c'étoit près de lui . Pourquoi me rappeler la honte de mon ame , Et toutes les erreurs où m'entraînoit ma flamme ? Un 12 EDOUARD III .
... voix de mes ancêtres ; Je ne vis qu'Edouard : captive sans ennui , Des chaînes m'arrêtoient , mais c'étoit près de lui . Pourquoi me rappeler la honte de mon ame , Et toutes les erreurs où m'entraînoit ma flamme ? Un 12 EDOUARD III .
Page 18
... étoit pour vous un trône héréditaire ; Les droits que votre aïeul sur elle avoit acquis Exigeoient que par vous ce bien fût reconquis : Vous y régnez enfin : mais pour finir la guerre Dont ce peuple , indocile au joug de l'Angleterre ...
... étoit pour vous un trône héréditaire ; Les droits que votre aïeul sur elle avoit acquis Exigeoient que par vous ce bien fût reconquis : Vous y régnez enfin : mais pour finir la guerre Dont ce peuple , indocile au joug de l'Angleterre ...
Page 32
... étoit fait pour être une vertu . On vient ; éloigne - toi . SCENE II . VORCESTRE , EUGÉNIE . EUGÉNIE . Je vous cherchois , mon pere . Mon départ étoit prêt , quel ordre le differe ? Jusqu'ici toujours tendre et sensible à ma voix , Me ...
... étoit fait pour être une vertu . On vient ; éloigne - toi . SCENE II . VORCESTRE , EUGÉNIE . EUGÉNIE . Je vous cherchois , mon pere . Mon départ étoit prêt , quel ordre le differe ? Jusqu'ici toujours tendre et sensible à ma voix , Me ...
Page 59
... étoit point assez des pleurs de la nature , Toi , dont jamais je n'eusse imploré le secours Si je ne l'implorois pour l'auteur de mes jours , Amour , viens dans son cœur guider ma voix tremblante , Et prête ta puissance aux larmes d'une ...
... étoit point assez des pleurs de la nature , Toi , dont jamais je n'eusse imploré le secours Si je ne l'implorois pour l'auteur de mes jours , Amour , viens dans son cœur guider ma voix tremblante , Et prête ta puissance aux larmes d'une ...
Expressions et termes fréquents
Aglaé ALZONDE amant amour Amphion ARONDE ARONDEL avoit beauté bonheur brillant carriere chant charme cher ciel cieux cithares citoyens cœur connois connoître courroux crime cruel Danchet déja desirs destin douleur DUMONT ÉDOUARD ÉDOUARD III enfin ennuyeux esprit étoit EUGÉNIE foibles foiblesse fuir funeste fureur gens GLASTON gloire goût graces GRESSET haine HAMILTON héros heureux hymen ISMENE j'ai j'aurois j'en j'étois jamais Jéricho jour l'ame l'amitié l'amour l'art l'Ecosse l'harmonie l'honneur l'horreur laisse langage langue françoise lieux lois Londre long-temps lumiere lupté maître malheur MATHURINE messieurs mœurs monsieur mort mortel musique Norvege par-tout parler patrie peine pere peuple plaisir plaisirs poésie pourroit pouvois premiere qu'un raison regne regrets rien rois ROSALIE s'il sage sais Salisbury SCENE VII science seigneur sentiment seroit seul SIDNE SIDNEI soins sort souvent talents tendre tendresse trépas triste trône vérité vertu vertueux vœux vois voix VOLFAX VORCESTRE yeux zéphyr Zoroastre
Fréquemment cités
Page 3 - Ille igitur nunquam direxit brachia contra Torrentem, nee civis erat, qui libera posset Verba animi proferre, et vitam impendere vero.
Page 248 - Il s'en faut bien , messieurs, que ces pertes réelles de la langue soient compensées par ses modernes acquisitions. De quelles tristes richesses, inconnues il ya peu d'années, et de quelle ridicule bigarrure de noms , ne se trouve-t-elle pas surchargée ? Quel étrange idiome lui est associé par les délires du luxe , et par les variations des fantaisies dans les meubles , les habits , les coëffures , les ragoûts , les voitures ! Quelle foule de termes nouveaux -nés depuis Vottomane jusqu'à...
Page 137 - L/EN est donc fait enfin, tout est fini pour moi : Ce breuvage fatal que j'ai pris sans effroi, Enchaînant tous mes sens dans une mort tranquille, Va du dernier sommeil assoupir cette argile.
Page 228 - J'ai cru, pour l'utilité des mœurs, pouvoir sauver de cette proscription les principes et les images d'une piece que je finissons, et je les donnerai sous une autre forme que celle du genre dramatique : cette comédie avoit pour objet la peinture et la critique d'un caractere plus à la mode que le Méchant même, et qui, sorti de ses bornes, devient tous les jours de plus en plus un ridicule et un vice national.
Page 227 - ... pure que fait naître la vérité dès qu'elle se montre. Je profite de cette occasion pour rétracter aussi solennellement tout ce que j'ai pu écrire d'un ton peu réfléchi dans les bagatelles rimées dont on a multiplié les éditions sans que j'aie jamais été dans la confidence d'aucune. Tel est le malheur attaché à la poésie , cet art si dangereux , dont l'histoire est beaucoup plus la liste des fautes...
Page 152 - Instruit dès sa jeunesse et convaincu toute sa vie que la poésie ne doit être que l'interprete de la vérité et de l'honneur, la langue de la sagesse et de l'amitié, et le charme de la société, il ne partagea ni le délire ni l'ignominie de ceux qui la profanent : audessus de cette lâche envie qui est toujours une preuve humiliante d'infériorité ; ennemi du genre...
Page 179 - ... instant du jour la nature vous répétera par toutes ses voix que l'harmonie est un présent qu'elle a reçu des cieux pour charmer ses ennuis et pour faciliter ses travaux : ainsi tout chante dans sa peine. Que font dans leurs fatigues tant d'hommes que le besoin condamne à souffrir pour d'autres hommes , et dont les mains , la liberté , et les jours sont vendus à des maîtres...
Page 247 - ... les gens sensés, les gens vertueux seront bientôt réduits à ne pouvoir plus employer des termes du plus grand usage sans se voir arrêtés, interrompus, tournés en dérision par l'abus misérable des mots , les pitoyables équivoques si bêtement ingénieuses , les stupides allusions de ces demi-plaisants, de ces bouffons épais qui entendent grossièrement finesse à tout, et dont les plates gentillesses et la triste gaieté s'épanouissent dans la fange.
Page 234 - ... l'assemblée , attendoient de moi leur petit jargon, de grandes maximes, de longues belles phrases, vieilles sans doute , mais refaites à neuf, avec toutes les bombes du ton exalté , ou du moins avec tous les petits bouquets d'artifice , et tous les lampions du style moderne dont ils raffolent. Sans doute ils furent fort étonnés , et se crurent compromis de ne point s'entendre parler leur langue ; il fut assez amusant , même pour moi , de les voir se chercher des yeux , s'interroger de loin...
Page 153 - ... satirique , dont l'art est si facile et si bas ; ennemi de l'obscénité , dont le succès même est si honteux ; inaccessible à cette aveugle licence qui ose attaquer le respect dû aux lois , au trône , à la religion, audace dont tout le mérite est en même temps si coupable et si digne de mépris ; incapable enfin de tout ce que doivent interdire l'esprit sociable , la façon noble de penser, l'ordre , la décence et le devoir , ses écrits porterent toujours l'empreinte de son cœur.