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Pologne, Marie de Gonzague de Cléves de Mantoue, Reine de. liv. 2. n. 25. liv. 5.

n. 24.

Racine, Agnès de fainte Thécle. liv. 13. n. 46.

Remicourt, Julie de fainte Synclétique de. liv. 14. n. 21 > 47.

Roannès, Mademoiselle de... Ducheffe de la Feuillade. liv. 5. n. 11.

Robert, Sufanne de fainte Cécile. liv. 13.

n. I.

Robert, fa fœur aînée. liv. 13. n. 1.

Robert, Françoise de fainte Ludgarde. liv. 9.

n. 34.

Robert, Anne de fainte Gertrude. liv. 9.

n. 6.

Robert, Marie de fainte Euphrafie. liv. 14.

n. 21, 24, 41.

Romans, Angéle de faint Jofeph, Supérieure des Urfulines de. liv. 13. n. 6.

Sablé, la Marquife de. liv. 2. n. 24. Saint-Ange, Anne de fainte Eugénie de Boulogne, veuve de M. d'Epinoi de. liv. 8. n. 38. liv. 10. n. 17.

Sainte-Foi, Antoinette de, fervante. liv. s.

n. 44.

Sainte-Marthe, Agnès de Ste Marguerite de. liv. 14. n. 21, 44, 47, 48.

Singlin, N.... niéce de M. Singlin, Délatrice de la Maifon. liv. 9. n. 21.

Soulain, Françoife de fainte Claire. liv. 7.

n. 13.

La Sourdiere, Religieuse de sainte Marie. liv.

6. n. 29.

Suireau, Marie des Anges, Abbeffe de Mau buiffon & de P. R. liv. 3. tout entier.

Wallon, Elizabeth de fainte Marcelline. liv.

13. n. 35.

Wallon, Françoise de fainte Darie. liv. 13. n. 36.

Wavaffeur, Madeleine de fainte Ide. liv. 14.
n. 21, 43, 47.

Vendome, la Ducheffe de liv. 8. n. 37.
Vertus, Mademoiselle de Bretagne de. liv.

13. n. 45.

Villume, Françoife de la Croix de V..... de Barmonté. liv. 8. n. 86.

PIECES JUSTIFICATIVES

DE LA PREMIERE PARTIE.

Piéces de Vers de la jeune Pafcal âgée de 12 ans, depuis Religieufe de P. R. fous le nom de Sainte Euphémie.

SONNET

A la Reine fur fa grossesse en 1638.

Us, réjouissons-nous, puifque notre Prin- Pour le Liv.

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ceffe

V. nomb.

Après un fi long-tems rend nos vœux exaucés, XXXIX.
Et que nous connoiflons que par fa groffeffe
Nos déplaifirs font morts, & nos malheurs ceffés.

Que nos cœurs légreffe,

à

ce coup foient remplis d'al

Puifque nos ennemis vont être renversés, Qu'un Dauphin va porter dans leurs cœurs la triftefle

Et que tous leurs deffeins s'en vont bouleversés.

François, payez vos vœux à la Divinité 3
Ce cher Dauphin par vous fi long-tems souhaité
Contentera bientôt votre jufte efpérance.

Grand Dieu, je te conjure avec affection
De prendre notre Reine en ta protection,
Puifque la conferver, c'eft conferver la France.

EPIGRAMME

Préfentée à la Reine fur ce qu'elle a fenti remuer fon enfant, en 1638.

Cet invincible Enfant d'un invincible Pere
Déja nous fait tout espérer;

Et quoiqu'il foit encore au ventre de sa Mere,
Il fe fait craindre & défirer.

Il fera plus vaillant que le Dieu de la guerre, Puifqu'avant que fon œil ait vu le Firmament, S'il remue un peu feulement,

C'eft à nos ennemis un tremblement de terre.

EPIGRAMME

A Mademoiselle de Montpenfier, faite fur le champ par fon ordre, en 1638.

Mufe, notre grande Princefle

Te commande aujourd'hui d'exercer ton adreffe A louer fa beauté; mais il faut avouer

Et

Qu'on ne fçauroit la fatisfaire;

que le feul moyen qu'on a de la louer, C'eft de dire en un mot, qu'on ne le fauroit faire.

PIEC
IECE

Sur la Conception de la Ste Vierge, qui a remporté à Rouen le prix de l'année 1640."

Exécrables Auteurs d'une fauffe créance Dont le fein hypocrite enclot un cœur de fiel, Jettez vos foibles yeux fur l'Arche d'alliance, Vous la verrez femblable à la Reine du Ciel.

Comparez leurs beautés & leurs effets étran

ges,

Et puis nous confeffez avec foumiffion,
Que la Mere de Dieu, cette Reine des Anges
Ne peut être que pure en fa Conception."

L'une tient en fon flanc le bonheur de nos
Peres,

Et l'autre dans le fien notre espoir le plus cher ;
L'une par fon pouvoir divertit leurs miferes,
Et l'autre par le fien vous garde de pécher.

Si l'une a fait gagner plufieurs fois des batailles >

Parce que dans fon fein un tréfor eft caché ; L'autre ne fait pas moins , ayant en fes en

trailles

De quoi nous faire fuir & dompter le péché.

* On ne prétend pas donner cette piéce pour autorifer le prétendu Dogme qui y eft exprimé; encore moins pour faire adopter l'horreur qu'elle veut inspi rer de ces ennemis fuppofés de Marie qu'elle attaque. Qu'on fe fouvienne que c'est une jeune fille de douze ans qui parle ; & qu'en préfentant fa production, on n'a prétendu faire autre chofe que de donner un échantillon de ce qui l'a fait regarder comme un prodige d'efprit,

L'Arche ancienne conduite en un lieu plein de vices,

Dès l'abord qu'elle y vient,, renverse les faux Dieux :

Elle en fuit la demeure & répute à fupplice D'habiter dans un lieu fi peu chéri des Cieux.

Si donc une Arche simple & bien moins né

ceffaire

Ne sauroit habiter dans un prophane lieu, Comment penferiez-vous que cette Ste Mere, Etant un Temple impur, fût le Temple de

Dieu ?

STANCES

Pour remercier Dieu au fortir de la petite vérole 1638.*

Moteur de ce grand Univers,
Infpirez-moi de puiffans vers;
Envoyez moi la voix des Anges,
Non pas pour louer des mortels,
Mais pour entonner vos louanges
Et vous remercier au pied de vos Autels.

Votre fouveraine bonté

Du haut du Ciel a vifité

Le plus chetif ver de la terre,

Et garanti du coup fatal

Un corps plus fragile que le verre,
Parmi tous les excès d'un incroyable mal.

Ainfi l'on voit qu'en vérité

Grand Dieu, votre bénignité
S'est montrée en moi bien extrême,

Me garantiffant d'un péril,

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