Poétique de m.de Voltaire, ou Observations recueillies de ses ouvrages: concernant la versification française, les différens genres de poësie, & de stile poëtique; le poëme epique, l'art dramatique, la tragédie, la comédie, l'opéra, les petits poëmes, & les poëtes les plus célèbres anciens & modernes ...Chez Lacombe, 1766 - 565 pages |
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... Chrétiens arbitres & modèles , A leur culte attachés , à leurs Princes fidèles , Confervaient jufqu'alors une mâle vi- gueur , Toujours impénétrable aux 22 RELIGION CHRÉTIENNE .
... Chrétiens arbitres & modèles , A leur culte attachés , à leurs Princes fidèles , Confervaient jufqu'alors une mâle vi- gueur , Toujours impénétrable aux 22 RELIGION CHRÉTIENNE .
Page 23
... Chrétiens fut malheureusement de- puis l'occafion de quelques funeftes abus , fur - tout , lorfque dans les ... CHRÉTIENNE . 23.
... Chrétiens fut malheureusement de- puis l'occafion de quelques funeftes abus , fur - tout , lorfque dans les ... CHRÉTIENNE . 23.
Page 43
... Chrétiens livrent à la plus horrible mort d'autres Chrétiens qui different d'eux fur quelques articles . On a demandé fouvent pourquoi le fupplice horrible du feu eft chez les Chré- tiens le châtiment de ceux qui ne pen- fent pas comme ...
... Chrétiens livrent à la plus horrible mort d'autres Chrétiens qui different d'eux fur quelques articles . On a demandé fouvent pourquoi le fupplice horrible du feu eft chez les Chré- tiens le châtiment de ceux qui ne pen- fent pas comme ...
Page 45
... refpecter les ufages de fa patrie . Et fi vous difiez que c'eft un crime de ne pas croire à la Religion dominante , vous accuferiez vous - même les premiers • Chrétiens vos peres , & vous justifieriez ceux que PERSECUTIONS . 45.
... refpecter les ufages de fa patrie . Et fi vous difiez que c'eft un crime de ne pas croire à la Religion dominante , vous accuferiez vous - même les premiers • Chrétiens vos peres , & vous justifieriez ceux que PERSECUTIONS . 45.
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... Chrétiens vos peres , & vous justifieriez ceux que vous accufez de les avoir livrés aux fupplices . Je pense que le feul moyen de rame- ner nos ennemis ferait de ne leur mon- trer que de la charité & de la modeftie ; mais nous ...
... Chrétiens vos peres , & vous justifieriez ceux que vous accufez de les avoir livrés aux fupplices . Je pense que le feul moyen de rame- ner nos ennemis ferait de ne leur mon- trer que de la charité & de la modeftie ; mais nous ...
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Poetique De M. De Voltaire, Ou Observations Recueillies De Ses ..., Volume 2 Jacques Lacombe Affichage du livre entier - 1766 |
Expressions et termes fréquents
affez aime ainfi auffi ayent befoins bler buchers c'eft C'eſt Califes caufe Charlemagne chofes Chrétiens Ciel cœur conferve Confucius crimes deftin Dieu Dieux difputer efprit enfans ennemis eſt Etats Evêques facré fage faible faibleffe faint fanatifme fang fans ceffe fe font fecours fecret fein femble fens fent ferait fert fervir feul fiécle fociété foit foldat fommes fous fouvent fujets fuperftition fuprême fur la terre fur-tout gloire Gouvernement guerre hommes humains jamais jours jufqu'à jufte juftice l'amour l'efprit l'Eglife l'Europe l'homme l'univers laiffer Loix long-tems Louis XIV mains malheureux matiéres Miniftre mœurs monde mortels n'eft n'eſt nations nature néceffaire pable paffe paffions paix Papes par-tout pefa penfe pere perfécute perfonne peuple Philofophie Photius plaifir plaifirs plufieurs prefque Prince puiffance puiffant qu'un raifon refpectable refte Religion remors reux rien Rois Romains Rome s'eft Souverain teffe tems trône tyrans ufages vertu yeux
Fréquemment cités
Page 359 - En France est marquis qui veut ; et quiconque arrive à Paris du fond d'une province avec de l'argent à dépenser et un nom en ac ou en ille. peut dire « un homme comme moi, un homme de ma qualité », et mépriser souverainement un négociant.
Page 366 - Ainsi l'on voit en Angleterre, en France, Par cent canaux circuler l'abondance. Le goût du luxe entre dans tous les rangs : Le pauvre y vit des vanités des grands; Et le travail, gagé par la mollesse, S'ouvre à pas lents la route à la richesse.
Page 359 - ... pourtant lequel est le plus utile à un Etat, ou un seigneur bien poudré qui sait précisément à quelle heure le roi se lève, à quelle heure il se couche, et qui se donne des airs de grandeur en jouant le rôle d'esclave dans l'antichambre d'un ministre, ou un négociant qui enrichit son pays, donne de son cabinet des ordres à Surate...
Page 117 - L'empire de la coutume est bien plus vaste que celui de la nature; il s'étend sur les mœurs, sur tous les usages; il répand la variété sur la scène de l'univers : la nature y répand l'unité; elle établit partout un petit nombre de principes invariables : ainsi le fonds est partout le même, et la culture produit des fruits divers.
Page 173 - C'est l'ennemi de l'homme, aux enfers il est né. Vous vous trompez, ingrats; c'est un don de Dieu même. Tout amour vient du ciel : Dieu nous chérit, il s'aime...
Page 356 - ... mille romans, que vous ne lirez point; une foule de feuilles périodiques que vous jetterez au feu après les avoir lues. L'homme de goût ne lit que le bon, mais l'homme d'État permet le bon et le mauvais.
Page 119 - Zoroajire, ne n'eft pas par malignité, c'eft par befoin. On fe fent alors entraîné vers un infortuné comme vers fon femblable. La joie d'un homme heureux feroit une infulte, mais deux malheureux font comme deux arbriffeaux foibles, qui s'appuyant l'un fur l'autre, fe fortifient contre l'orage.