DU NORD ANNÉE 1906 COLLABORATEURS DU JOURNAL PENDANT L'ANNÉE 1906: MM. ARQUEMBOURG; BACHMANN; BERTIN; BRETON; BUTRUILLE; CALMETTE; CANNAC; CARLIER; Laguesse; LEROY; LEVADITI ; LOOTEN; LORTHIOIS; MAGUIN; MALMÉJAC ; Manouvriez ; MINET; MOTY; OUI; PAINBLAN; PAQUET (Pierre); PAQUET (André); PATOIR; PAUCHET; PAUCOT; PETIT (Georges); RAVIART; SONNEVILLE; THOORIS; TONNEL; TRAMBLIN; VANSTEENBERGHE; VANVERTS; LILLE IMPRIMERIE TYPOGRAPHIQUE ET LITHOGRAPHIQUE LE BIGOT FRERES Rue Nationale, 68, et rue Nicolas-Leblanc, 25. 1906 N° 469. Dixième Année. N° 1. Le Numéro: 10 centimes 7 Janvier 1906 ABONNEMENT 5 fr. par an. Union postale: 6 fr. 9750 (COMITE DE REDACTION ABONNEMENT pour les ÉTUDIANTS 3 fr. par an. Rédacteur en Chef: F. COMBEMALE, Professeur de Clinique médicale à la Faculté de Médecine de Lille. MM. Barrois, professeur de parasitologie; Bédart, agrégé, chef des travaux de physiologie: Calmette, professeur de bactériologie et hygiène, directeur de l'Institut Pas teur; Carlier, professeur de pathologie externe et de clinique des maladies des voies urinaires; Charmeil, professeur de clinique dermatologique et syphiligraphique ; Curtis, professeur d'anatomie pathologique et de pathologie générale; Deléarde, agrégé, chargé du cours de clinique médicale infantile; Dubar, professeur de clinique chirurgicale; Folet, professeur de clinique chirurgicale; Gaudier, agrégé, chargé du cours de clinique chirurgicale des enfants Gérard (E.), professeur de pharmacie Gérard (G.), agrégé, chef des travaux anatomiques,; Guérin, vétérinaire, chef de laboratoire à l'Institut MM. Ingelrans, agrégé, chargé du cours des maladies du systeme nerveux; Kéraval, médecin en chef des asiles d'aliénés de la Seine; Laguesse, professeur d'histologie; Lambret, agrégé, chargé du cours de médecine opératoire; Le Fort, agrégé, chargé du cours de pathologie externe; De Lapersonne, professeur de clinique ophtalmologique à Paris; Looten, médecin des hôpitaux ; Manouvriez (de Valenciennes), membre correspondant de l'Académie de médecine; Moty, médecin principal, agrégé du Val-de-Grâce; Oui, professeur adjoint chargé d'un cours d'accouchements; Painblan, ex-chef de clinique ophtalmologique ; Patoir, agrégé. chef des travaux de médecine légale ; Potel, exchef de clinique chirurgicale; Surmont, professeur de pathologie interne et expérimentale; Verdun, professeur de zoologie médicale et pharmaceutique. Secrétaires de la Rédaction: MM. les docteurs BRETON, chef de clinique médicale, J. COLLE et DRUCBERT, chef et ex-chef de clin. chir. des pour leur faire subir les opérations que nécessite leur état. Je voudrais, en commençant les leçons cliniques de ce semestre, vous parler de cette anesthésie chirurgicale elle-même, vous parler surtout des progrès accomplis dans sa technique pendant les dernières années. L'anesthésie chirurgicale, vous le savez, c'est la suppression volontaire, systématique, de la douleur pendant les opérations. Sa pratique remonte à une soixantaine d'années, tout au plus. Je n'ai pas connu l'époque où elle n'existait pas encore ; mais mon maître VERNEUIL l'avait connue dans les premiers temps de sa vie chirurgicale, et se plaisait à nous le rappeler. En 1843, l'année de ma naissance, VELPEAU, dans la préface de sa Médecine opératoire, écrivait cette phrase: «La suppression de la douleur dans les << opérations chirurgicales, est une chimère qu'il n'est >> plus désormais permis de poursuivre ». En matière de science appliquée il ne faut jamais déclarer quelque chose impossible; on peut être à brève échéance brutalement démenti par les faits. Deux ans plus tard l'éthérisation faisait son apparition dans le nouveau monde; découverte et exploitée par deux dentistes américains, MORTON et JACKSON, qui eurent bientôt entr'eux des querelles de priorité et de boutique. Rapidement le chloroforme succéda à l'éther, certaines écoles chirurgicales conservant pourtant à l'éther la toute première place dans leurs |