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ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES.

M. Jastrow and A. T. Clay, An old babylonian Version of the Gilgamesh epic (Yale oriental Series). In-8, 1-06 p. Oxford Press, 1921.

Liu Chai-Lien, The arabism prophet. A life of Mohammed from chinese and arabic sources. A chinese moslem work. Translated by Isaac Mason. In-8, xvr-313 p. London, Luzac, 1921. R. A. Nicholson, Studies in islamic mysticism. In-8, 295 p. Cambridge Press, 1921.

The Ottoman Conquest of Egypt. Translated by Lt-C. W. H. Salmon. 117 p. Royal Asiatic Society, 1921.

F. S. Richards. Note on the age of the great temple of Ammon at Karnak. As determined by the orientation of its axis. In-8. Cairo, Govt. Ptg., 1921.

J. Schrijnen, Einführung in das Studium der indogermanischen Sprachwissenschaft. Ubers. v. W. Fischer, Heidelberg, Winter, 1921.

Shahpurshah Hormasji Hodivala, Studies in Parsi history, 349 p. Junagahd, 1921.

South Indian inscription. Vol. III. Miscellaneous inscriptions from the Tamil country. Part. III. Edited and translated by Rao Sahib H. Krishna

Sastri. In-8, p. 221-439 (Archaeol. Survey of India. New Impl. Series. Vol. XXIX). Madras, Govt. Ptg., 1921.

P. Sykes, A history of Persia, 2nd ed. In-8, 2 vol. London, Macmillan, 1921.

R. C. Thompson, British Museum excavations at Abu Shahrain, in Mesopotamia. 1918. In-4, p. 101-144, ill. London, F. Hall, 1921.

G. A. Wainwright, Balabish. 37 th. Memoir of the Egypt exploration Society. In-4. London, Allen and Unwin., 1921.

E. F. Weidner, Die Könige von Assyrien. Leipzig, J. C. Hinrichs,

1921.

H. S. Winlock, Bas-reliefs from the temple of Ramesis I at Abydos. Metropolitan Museum of Art papers. Vol. I. Part. I. New-York, the Museum, 1921.

R. Wagner, Der Berliner Noten papyrus nebst Untersuchungen zur rhythmischen Notierung und Theorie. Diss. Tübingen, H. Laupp jr., 1921.

J. L. S. Whitaker, Motya, a phœnician colony in Sicily. In-8, London, G. Bell and sons, 1921.

M. B.

ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS
ET BELLES-LETTRES.

COMMUNICATIONS.

11 novembre 1921. M. R. Dussaud fait une communication sur l'Emésène au deuxième millénaire avant notre ère et en particulier sur la digue longue de près de deux kilomètres, qui par la retenue des eaux de l'Oronte forme le lac de Homs.

M. R. Cagnat donne lecture d'une note de M. Charles Picard sur quelques inscriptions latines de Macédoine.

— M. le comte Paul Durrieu entretient l'Académie d'un précieux livre d'heures de l'Ecole Ganto-Brugeoise rapporté de Flandre en Espagne au début du XVIe siècle par l'évêque D. Juan de Fonseca, et qui est con

ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES.

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servé au séminaire San Carlo à Sara- mentionnant les rapports commergosse. ciaux entre les habitants d'York et de Lincoln et la ville de Bordeaux.

18 novembre. M. Henri Cordier communique une note de M. Rivet établissant que le bronze était connu des Mexicains avant l'arrivée des Espagnols.

M. Théodore Reinach signale d'après des documents communiqués par M. O'Curle la découverte d'un important trésor d'argenterie romaine faite en 1919 non loin d'Edimbourg.

2 décembre. M. Montet envoie un bref compte rendu d'une découverte de vases en albâtre faite à Byblos; l'un d'eux porte l'inscription hiéroglyphique du Pharaon Ounas.

M. Loth établit que chez les Celtes, les Germains et les Slaves le mot signifiant <«< genou » a aussi le sens de « génération »; il donne l'explication de cette similitude.

16 décembre. M. Clermont-Ganneau communique, au nom de M. Auguste Terrier, délégué du haut-commissariat de la République française en Syrie, une série de photographies de la cité antique de Palmyre prises par les soins du service photographique de notre corps d'occupation.

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- M. Omont communique une note du R. P. J.-B. Thibaut, des Augustins de l'Assomption, à Cadi-Keuy (Constantinople) sur des recherches topographiques faites à l'Hebdomon, faubourg sud de Constantinople. Ce faubourg, identifié par A. Van Millingen avec la localité de Makri-Keuy, comprenait plusieurs palais et églises et le tombeau de l'empereur Basile II le Bulgarochtone († 1025).

-M. Delachenal donne lecture d'une notice sur la vie et les travaux de son prédécesseur M. l'abbé Lejay.

13 janvier 1922. M. Camille Jullian communique, de la part de M. de Gérin-Ricard, de Marseille, une inscription qui se lit sur un petit autel de pierre découvert à Rognac, près de l'étang de Berre (Bouches-du-Rhône): l'inscription, en caractères semicursifs, d'une paléographie parfois étrange, est une dédicace à Minerve par un indigène à nom gaulois, Canicus. Sous le nom de Minerve, il ne faut pas voir la déesse classique, mais plutôt une déesse celtique, ana

M. Allotte de la Füye lit un mé-logue à la Terre ou aux Eaux, affublée moire sur l'alphabet araméen-sogdien. d'un nom latin.

- M. Merlin donne lecture d'une note de M. Lantier, inspecteur des antiquités de la Tunisie, relative à la topographie de Carthage à l'époque romaine et à l'époque byzantine. L'étude des cimetières païens et chrétiens de Carthage permet de suivre le développement de la ville aux principales périodes de son histoire.

23 décembre. M. Camille Jullian donne lecture d'une note sur des découvertes qui viennent d'être faites à Bordeaux, grâce à l'initiative de la Chambre de commerce de cette ville, dans le mur romain qui passe au voisinage de la Bourse. On a trouvé des pièces fort intéressantes pour notre histoire frises, tambours de colonnes et chapiteaux appartenant à un temple de dimensions colossales, bas-reliefs figurant des scènes de sacrifice, des scènes symboliques, et enfin, une ins-Maroc, sur le résultat de la récente cription datée de l'an 23 de notre ère.

M. René Cagnat donne lecture d'une note de M. Louis Chatelain, directeur du service des antiquités du

campagne de fouilles exécutées à

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CHRONIQUE DE L'INSTITUT.

Volubilis, et commente le texte de deux bornes milliaires, appartenant à la voje romaine d'Emèse à Héliopolis,

qui ont été signalées à l'Académie par M. Virolleaud, directeur du service des antiquités de Syrie.

CHRONIQUE DE L'INSTITUT.

ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS

ET BELLES-LETTRES.

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depuis 1881 et par la date d'élection doyen de l'Académie, est décédé à Paris le 21 janvier 1922.

Elections. M. le général FERRIE a été élu le 6 février membre de la section de géographie et navigation en remplacement de M. Alfred Grandidier

décédé.

M. Maurice d'OCAGNE a été élu

le 30 janvier membre libre en remplacement de M. Carpentier décédé.

ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES.

L'Académie a tenu sa séance publique annuelle le 17 décembre 1921, sous la présidence de M. Imbart de la Tour, qui a fait le rapport habituel sur les concours de l'année.

M. Lyon Caen, secrétaire perpétuel, a lu une notice sur la vie et les travaux de M. Roosevelt, associé étran

Nécrologie. M. Camille JORDAN, membre de la section de géométrie | ger de l'Académie.

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DES SAVANTS.

MARS-AVRIL 1922.

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LES « HISTOIRES >> DE TACITE.

OEUVRES DE TACITE. Texte latin revu et publié d'après les travaux les plus récents avec un commentaire critique, philologique et explicatif, une introduction, des arguments, un index des noms propres et un index grammatical, par HENri Goelzer. — HISTOIRES. Deux vol. grand in-8. Paris, Hachette, 1920. TACITE, HISTOIRES. Texte établi et traduit par HENRI GOELZER. Collection des Universités de France publiée sous le patronage de l'Association Guillaume Budé. Deux vol. in-8. Paris, Société d'édition « Les Belles-Lettres », 1921.

M. Henri Goelzer avait déjà, souvent et depuis longtemps, bien mérité des lettres latines et de Tacite en particulier. Pour ne mentionner point ses autres publications, dont la somme est considérable et la valeur incontestable, il y a trente-cinq ans que Gaston Boissier examinait ici même son édition savante du Dialogue des Orateurs, << si exacte, si soignée, si complète ». Plusieurs éditions à l'usage des élèves, celles du Dialogue, de la Germanie, des Histoires, livres I et II, comparables aux meilleures d'entre nos éditions classiques, par exemple au Tite-Live, malheureusement partiel, de Riemann et Homolle, égales, pour le moins, aux meilleurs travaux analogues parus à l'étranger, vinrent après l'ouvrage si favorablement jugé par le

Savants, 1887,

(1) Journal des Savants, p. 649 et suiv.

(2) A la librairie Hachette.
(3) A la même librairie.

SAVANTS.

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Maître, et précédèrent, préparèrent l'œuvre présente, à qui sa grande autorité eût, à coup sûr, accordé une louange pareille. Non plus que d'un débutant, ces quatre volumes ne sont le fait d'un impro-. visateur. Il y a vingt ans et plus que M. Goelzer, non seulement y songeait, mais y travaillait. Cette œuvre, distribuée en deux publications, mais dont les deux parties forment bien un tout, fruit substantiel d'une préparation lointaine et d'une longue élaboration, comprend un texte avec apparat critique, une traduction, un commentaire explicatif, outre une introduction qui est l'exposé,. non pas de tous les problèmes relatifs à Tacite, mais de ceux-là seuls qui concernent les Histoires; domaine suffisamment vaste car ce que Gaston Boissier disait du Dialogue des Orateurs, dans l'article cité plus haut, qu'il « soulève des questions importantes qui ne sont pas encore tout à fait résolues », s'applique sans nul doute, aussi bien et même beaucoup mieux, au cas des Histoires.

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I

La tâche la moins laborieuse, sinon la moins délicate, fut pour M.. Goelzer l'établissement du texte. Ici la moisson était faite, peut-on dire il ne restait vraiment qu'à glaner après les anciens et surtout après les meilleurs des modernes. Dans l'évolution du texte imprimé des Histoires, M. Goelzer distingue quatre périodes : la première (1470-1573), où culmine le nom de Beatus Rhenanus, caractérisée par l'absence de toute doctrine scientifique et le jeu arbitraire de l'inspiration personnelle; la deuxième (1573-1716), où la place d'honneur appartient à Juste Lipse et où le Mediceus alter, jusque-là inconnu ou méconnu, commence à jouir de quelque autorité; la troisième (1716-1846), où, de Jacques Gronove à Ruperti et Bekker, la légitime influence de ce manuscrit s'accuse de plus en plus; la quatrième, qui commence le jour où il est enfin établi que le Mediceus, archétype de tous nos autres manuscrits sans exception, doit être considéré comme notre source unique du texte des Histoires, ses copies ne pouvant servir qu'à combler ses lacunes récentes; preuve faite par la collation de Baiter et dont bénéficia d'abord l'édition d'Orelli. Il eût convenu

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