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DIPLOMATIQUES

1873

RECUEIL

DE DIPLOMATIE ET D'HISTOIRE

TOME TROISIÈME

13° ANNÉE

JUILLET, AOUT, SEPTEMBRE

1873

PARIS

LIBRAIRIE DIPLOMATIQUE D'AMYOT, ÉDITEUR

8, RUE DE LA PAIX

Int 19.9

Lane Fund.

Dec. 26, 1873

Feb. 9, 1874.

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Pour l'Autriche: M. le comte de Buol-Schauenstein, etc., et M. le baron de Hübner, etc.;

Pour la France: M. le comte Colonna- Walewski, etc., et M. le baron de Bourqueney, etc.;

Pour la Grande-Bretagne : M. le comte de Clarendon, etc., et lord Cowley, etc.;

Pour la Russie M. le comte Orloff, etc., et M. le baron de Brunnow, etc.;

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Pour la Sardaigne : M. le comte de Cavour, etc., et M. le marquis de de Villamarina, etc.

Pour la Turquie Aali-Pacha, etc., et Mehemmed-Djemil-Bey, etc. MM. les plénipotentiaires de l'Autriche, de la France, de la GrandeBretagne, de la Russie, de la Sardaigne et de la Turquie se sont réunis aujourd'hui en conférence à l'hôtel du ministère des affaires étrangères.

M. le comte de Buol prend la parole et propose de confier à M. le comte Walewski la présidence des travaux de la Conférence : « Ce n'est pas seulement, dit-il, un usage consacré par les précédents et récemment observé à Vienne; c'est en même temps un hommage au souverain de l'hospitalité duquel jouissent en ce moment les représentants de l'Europe. » M. le comte de Buol ne doute pas de l'assentiment unanime que rencontrera ce choix, qui assure, sous tous les rapports, la meilleure direction à imprimer aux travaux de la Conférence.

MM. les Plénipotentiaires adhèrent unanimement à cette proposition, et M. le comte Walewski, ayant pris la présidence, remercie la Conférence en ces termes :

« Messieurs, je vous remercie de l'honneur que vous voulez bien me faire en me choisissant pour votre organe; et, quoique m'estimant très-indigne de cet honneur, je ne peux pas, je ne dois pas hésiter à l'accepter, car il est un nouveau témoignage des sentiments qui ont porté nos alliés comme nos adversaires à demander que Paris fut le siége des négociations qui vont s'ouvrir.

« L'accord unanime qui s'est manifesté sur ce point est de bon augure pour le résultat de nos futurs efforts.

« Pour ce qui me concerne personnellement, je m'efforcerai de justifier votre confiance en remplissant consciencieusement les devoirs que vous m'avez attribués; mes soins tendront à écarter les longueurs inutiles; mais, préoccupé d'atteindre promptement le but, je n'oublierai pas cependant que trop de précipitation pourrait nous en éloigner.

<< D'ailleurs, Messieurs, animés tous d'un égal esprit de conciliation, disposés à faire preuve d'une bienveillance mutuelle en évitant les discussions irritantes, nous saurons accomplir scrupuleusement, et avec toute la maturité qu'elle comporte, la grande tâche qui nous est dévolue, sans perdre de vue la juste impatience de l'Europe, dont les yeux sont fixés sur nous, et qui attend avec anxiété le résultat de nos délibérations. >>

Sur la proposition de M. le comte Walewski, la Conférence décide de confier la rédaction des protocoles à M. Benedetti, directeur des

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