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EXTRAIT DES MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE DU CHER

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INTRODUCTION.

La Révolution a tellement modifié l'état ancien de toutes choses en France que ce qui l'a précédée n'est connu, la plupart du temps, que très imparfaitement. Nous ne savons guère aujourd'hui, par exemple, quels tribunaux divers ont autrefois existé. Le nombre des juridictions variait en mille endroits, leur compétence était mal définie, le lien qui les unissait entre elles vaguement établi. Sur ce sujet tout travail de synthèse est, quant à présent, difficile, et, pour le préparer, il est nécessaire que d'abord on étudie, en chaque localité, chacune de ces juridictions.

C'est ce travail d'analyse que nous allons en partie tenter, en débutant par l'histoire d'un tribunal très peu connu : nos différents historiens du Berry ne lui ont jamais consacré que quelques lignes, et c'est seulement en s'aidant des documents contenus dans les

Archives du Cher qu'on peut savoir ce qu'il était.

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Mais notre étude présente de nombreuses lacunes, surtout dans celle de ses parties qui est relative à la compétence de la justice des Bonnets verts. Une liasse récemment transportée du greffe de la Cour aux Archives départementales, et qui n'avait pu être inventoriée encore, contenait des documents précieux sur ce sujet; nous n'avions pas fini de la lire quand le terrible incendie du 13 avril 1859 est venu tout détruire.

Quelque incomplet qu'il soit, nous livrons pourtant ce travail à la publicité, car ce sujet de nos recherches. n'est peut-être pas indigne de fixer un moment l'attention. Nous y trouvons, ce nous semble, plus que l'intérêt qui s'attache d'ordinaire à l'histoire de notre vieille cité, à la connaissance des faits qui s'y sont produits, à l'étude de la législation et des mœurs de ceux qui nous y ont précédés; nous y voyons quel immense progrès depuis ce temps a été sur ce point accompli. Il est bon de jeter parfois ses regards en arrière l'esprit s'abandonne moins aisément ensuite aux doléances des âmes maladives qui, de tout temps, ont dénigré le présent au profit du passé.

H. F.

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