Histoire des Mongols: depuis Tchinguiz-Khan jusqu'à Timour Bey, ou Tamerlan, Volume 1

Couverture
Les fères Van Cleef, 1852
Baron Abraham Constantin d'Ohsson's Histoire des Mongols, depuis Tchinguiz-Khan jusqu'à Timour Bey, ou Tamerlan (History of the Mongols, from Genghis Khan to Timur, or Tamerlane) is considered the first serious Western study of the Mongols. It was published in Paris in 1824 and reissued in this four-volume edition in Amsterdam and The Hague in 1834-35. D'Ohsson was born in Turkey in 1779. His father, Ignatius Mouradgea (1740-1807), was the son of a French mother and an Armenian Catholic father who was employed as a translator at the Swedish consulate in Izmir, Ottoman Turkey, and who adopted the name d'Ohsson in 1787. Ignatius followed his father's career path and became a translator for the Swedish embassy in Constantinople (present-day Istanbul). This allowed Abraham Constantin to move to Sweden in 1798, where he graduated from the University of Uppsala and entered the Swedish diplomatic corps. He had a distinguished career as a diplomatic and government official, serving in various European capitals and in Stockholm, and eventually being elevated to baron. He also devoted himself to scientific and historical research and, in addition to his own work, helped to complete and publish his father's monumental Tableau général de l'Empire othoman (General overview of the Ottoman Empire). Histoire des Mongols begins with an analysis of the nomadic origins of the Mongols, the rise of Genghis Khan (1162-1227), and the reasons why the Mongols were successful in war. Subsequent volumes deal with the Mongol conquests and the history of the empire to the time of Timur (1336-1405) and the founding of the Timurid dynasty. D'Ohsson served for a time at the Swedish embassy in Paris, and his research drew heavily on Arabic, Persian, and Syriac manuscripts in the Bibliothéque de la Nation (later the Bibliothéque nationale de France) as well as on Western sources. For many years Histoire des Mongols remained the standard work on the subject.
 

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Fréquemment cités

Page 402 - La plus grande jouissance de l'homme, disait-il, dans une causerie avec ses officiers, c'est de vaincre ses ennemis, de les chasser devant soi, de leur ravir ce qu'ils possèdent, de voir les personnes qui leur sont chères le visage baigné de larmes, de monter leurs chevaux, de presser dans ses bras leurs filles et leurs femmes
Page 286 - ... leur part du sang des Merviens ; leur chef ordonna que ces malheureux vinssent lui apporter du blé hors de la ville, chacun dans le pan de sa tunique. Ils obéirent et ils furent tués. Le même corps, poursuivant sa route, passa au fil de l'épée tous les habitants fugitifs qu'il rencontra, et fut suivi d'une autre division, qui fit également main basse sur tout ce qui se présenta à sa vue : D'Ohsson, Histoire des Mongols, I, 279-288'.
Page 287 - INischabour; puis ils dressèrent contre les remparts trois mille balistes, trois cents catapultes, sept cents machines à lancer des pots de naphte , quatre mille échelles et deux mille cinq cents charges de pierres. Ces préparatifs formidables intimidèrent les assiégés, qui envoyèrent à Touloui une deputation composée des personnages les plus éminents de la vi Ile et de la province, s'offrant de lui ouvrir les portes et de payer un tribut annuel.
Page 427 - ... cyprès, et dont le fruit a la forme et la saveur » de la pomme de pin ; l'autre était un bouleau. » Les deux arbres s'enflèrent ; ils étaient éclairés » par une lumière céleste ; continuant à croître , ils » formèrent comme une montagne , d'où l'on enten» dit sortir des sons harmonieux.
Page 33 - ... un homme en deux aussi facilement qu'une flèche. Ils contaient que, dans les nuits d'hiver, il se couchait nu près d'un brasier composé de grands arbres...
Page lxii - Cet ouvrage est divisé en deux parties : la première traite de la technique de la protection cathodique, la seconde étudie les applications pratiques.
Page 207 - ... cou, il implora les secours du ciel pour sa vengeance, et passa trois jours et trois nuits dans les prières et les mortifications.
Page 384 - ... laissait à ses fils un vasle empire, dont la plus grande partie était inculte et occupée par des nomades; l'autre venait d'être dépeuplée par ses armes. Ses soldats, enrichis des dépouilles de l'Asie, regardaient comme un être surnaturel celui qui les avait élevés au dessus des autres nations, et qui traitait avec mépris les souverains de la terre. Parmi les peuples tatares, aucun n'était avant lui plus misérable que les Mongols ; ils erraient avec leurs troupeaux sous le ciel le...
Page 401 - ... objets recevait une punition. Quelques soldats portaient des sabres légèrement recourbés , et possédaient pour armes défensives un casque et une cuirasse de cuir garnie de lames de fer. Il avait coutume de dire qu'en temps de paix le soldat devait être, au milieu du peuple, doux et...
Page 428 - Boucou-Khan allaient converser ensemble, et toujours dans le même lieu. La dernière fois qu'ils s'y virent, la jeune fille, en prenant congé de Boucou-Khan , lui dit : « Le monde entier, de l'orient à l'occident, sera sous ton empire; prépare-toi à accomplir ta destinée, et gouverne bien tes peuples. » BoucouKhan , obéissant à la voix de la jeune fille , rassembla ses armées et marcha à la conquête du monde. D'autres auteurs orientaux nous apprennent qu'une tribu d'Oïgours, celle des...

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