HLG, et on continue ainsi par des jambes semblables à LM, MN, NO, OP, PQ, où se termine le fil. Les lignes ponctuées indiquent les mailles régulières par lesquelles on a fermé le trou; les lignes pleines, marquées h, g, f, 1, n, p, indiquent la forme ronde des mailles, tant que celles du rang inférieur ne sont pas faites.

Il n'est cependant pas toujours nécessaire d'agrandir le trou d'un filet. S'il n'y avait, par exemple, qu'un brin rompu, tel que celui KS, fig. 6, on le remplacerait en formant une jambe qui s'étendrait de Ren S. S'il y en avait deux de rompus, tels que VT, VX, on les rétablirait également en faisant une jambe de T en, et une autre de X en V. On nomme jambe un fil qui s'étend seul dans une direction oblique d'un nœud à l'autre, pour en former la liaison, tel que ED et IK.

On ne se sert point de moule pour rhabiller les filets, et tous les noeuds se font sur le pouce. Mais afin que les mailles soient d'une égale grandeur, on passe deux doigts de la main gauche dans les mailles qui sont faites, et le doigt du milieu dans celle qu'on forme présentement; en appuyant avec les doigts sur l'intérieur des mailles, celle que l'on fait

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devient d'une grandeur régulière et conforme à celle des autres, quand les trois doigts forment une ligne droite et horizontale.

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De l'Epervier.

L'EPERVIER est un filet de forme conique ou en entonnoir, ABC, fig. 1, pl. 15, p. 112. Il a une embouchure AB fort large, dont la dimension varie en proportion de la grandeur du filet diminuant peu à peu d'étendue, ce filet se termine en pointe C, où est attachée une corde E dont la longueur varie suivant les endroits où l'on se propose de pêcher. Il a de chute de C en H une longueur proportionnée à l'étendue de son embouchure supposant le tour de son envergure de soixante pieds, sa coiffe aura douze pieds, parce qu'elle doit avoir environ le cinquième de la circonférence de l'embouchure.

Ce filet, fait d'un bon fil retors en trois,

est bordé en AB d'une corde grosse comme le tuyau d'une plume, qu'on garnit de bagues de plomb du poids d'environ une once, et quelquefois de balles percées, qu'on enfile dans cette corde comme des grains de chapelet, et dont chacune est assujétie par deux noeuds. Le plus souvent on garnit cette cordeavec de petites plaques de plomb, que l'on roule dessus à petits coups de marteau, comme le ferret d'un lacet.. Toute cette plombée pèse environ de vingt à vingt-cinq livres. Le Bord du filet dépasse la corde plombée de huit à douze pouces, mais cette partie est retroussée en dedans du cône, et soutenue de dis tance en distance par des lignes D; elle sert à former autour de l'embouchure de l'épervier des bourses dans lesquelles le poisson s'engage. AB, fig. 2, pl. 15, p. 112, représente une coupe de ce filet: A est un plomb ou une por tion de la corde plombée; B est la partie du filet, relevée en dedans, et qui, retenue par les ficelles BD, qui sont assez éloignées les unes des autres, comme on le voit, fig. 1re, forme les bourses E. dans lesquelles le poisson, cn cherchant à s'échapper par-dessous le filet, s'engage, el reste nécessairement en la possession du pêcheur.