Nouvelles annales des voyages, Partie 2 ;Partie 1868

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Gide fils, 1868
 

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Page 353 - A l'horizon, perdu dans la bruine, on distinguait Piombino; une courbe indécise, sinueuse, trahissait les montagnes du littoral toscan. On voyait mieux la tour de Cerboli et le phare de Palmajola, qui semblaient surgir du sein de l'onde. Sur le rivage, la tour des Espagnols, encore debout, marquait la limite de la rade, et un peu plus loin, sur la mer, un écueil détaché de la terre ferme semblait indiquer à l'ingénieur un second point de repère pour les fondations d'une jetée. Les navires,...
Page 20 - La conséquence que l'on est fondé à tirer de ces rapprochements, c'est que les établissements commerciaux des Grecs d'Egypte sur les parties méridionales de la côte éthiopienne, et les rapports habituels qui en furent la suite, amenèrent de grands...
Page 206 - Posidonius., c'est qu'elle est irritable et folle de guerre, prompte au combat ; du reste, simple et sans malignité. Si on les irrite, ils marchent ensemble droit à l'ennemi, et l'attaquent de front, sans s'informer d'autre chose.
Page 352 - Monte-Serrato élèvent leurs points culminants plus avant dans l'intérieur de l'île, et partout les flancs des montagnes sont couverts de l'épaisse végétation des maquis, éternel manteau de verdure. Tout à coup un amas de blanches maisons se découvre à l'œil du voyageur. Un pontembarcadère, sur lequel une nuée d'hommes vont et viennent, s'avance dans la mer, où sont ancrés de nombreux navires ; la plage est encombrée de roches extraites, et le sol, jusqu'à une hauteur de deux cents...
Page 248 - ... n'existait point du tout avant cette époque. Il pouvait habiter quelques contrées peu étendues, d'où il a repeuplé la terre ap'rès ces événements terribles; peut-être aussi, les lieux où il se tenait ont-ils été entièrement abîmés et ses os ensevelis au fond des mers actuelles, à l'exception du petit nombre d'individus qui ont continué son espèce.
Page 18 - Ni la nature ni l'industrie humaine n'ont fait de l'Abyssinie un pays de grand commerce. La configuration du pays et le défaut de cours d'eau navigables, y rendent les communications intérieures difficiles. Il n'ya pas sur tout le Plateau un seul chemin qui mérite le nom de route. Chaque canton a son marché principal pour les besoins journaliers. La monnaie courante la plus habituelle, ainsi que nous l'avons dit, ce sont des tablettes de sel gemme qui représentent une valeurde 15 à 20 centimes.
Page 17 - ... que la croyance des Grecs d'Egypte (que Frumentius leur apporta dans la première moitié du quatrième siècle], les Axoumites adoptèrent l'ère d'Antioche, qui compte depuis la création 5493 ans avant JésusChrist. Depuis le seizième, siècle, les musulmans sont devenus nombreux dans le pays. On peut distinguer cinq -classes dans la société abyssine : les nobles, le clergé, les marchands, les gens de la campagne, les esclaves. Ces derniers appartiennent principalement à la race nègre;...
Page 357 - On perd moins, mais ce moyen lui-même n'est ni économique, ni bien conçu. Ça et là, à Rio et à Vigneria seulement, il ya quelques tronçons de chemins de fer parcourus par des wagons. Sur chaque mine, il existe des ponts-embarcadères au bout desquels se rangent les navires, et où les porteurs, la couffe sur le dos, viennent décharger le minerai; mais le grand centre d'exploitation et de chargement est Rio. Dans sa rade mouillent des navires de tous les pavillons, italiens, français, anglais;...
Page 347 - ... en foule étudier sur place dans cette petite île les formations de la nature. Les grenats, les aiguës-marines, les tourmalines ont fait à l'île d'Elbe une réputation non moins bien établie auprès des minéralogistes, et elle n'aurait pas besoin de ses mines de fer pour attirer les savants. De ses granits décomposés, on extrait le kaolin ou terre à porcelaine, qui forme un élément d'exportation, et qu'on dirige à Doccia, près Florence, sur la célèbre fabrique du marquis Ginori....
Page 364 - ... nous dit Tite-Live, que Scipion l'Africain tira tout le fer dont il avait besoin pour son expédition contre Carthage. Plus tard Strabon, qui décrit si bien les localités qu'il a traversées, a visité luimême ces forges. Enfin, quatre siècles après Strabon, l'an de Jésus-Christ 417...

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