Mémoires authentiques de Jacques Nompar de Caumont, duc de la Force, maréchal de France, et de ses deux fils, les marquis de Montpouillan et de Castelnaut, suivis de documents curieux et de correspondances inédites de Jeanne d'Albret, Henri III ... et autres peronages marquants depuis la Saint-Barthélemy jusqu'à la Fronde: pour faire suite à toutes les collections de mémoires sur l'histoire de France, Volume 4

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Fréquemment cités

Page 265 - voulut être du nombre des opposants, un épieu à la « main , mais malheureusement , car il fut emporté d'un « coup de pièce qui lui donna dans l'estomac; et il se « rencontra que plusieurs l'ayant vu auparavant en cet « état et lui disant: Comment, monsieur, vous êtes là! « — Oui , leur répondait-il, car c'est aujourd'hui le jour (1) On donnait à ce conseil le nom à
Page 396 - Force ou de se l'aire tuer. Castelnau lui a « gagné la croupe, il a rencontré par hasard le défaut de la cuirasse, et lui a mis son épée dans le corps, laquelle, racontent ses Mémoires, avec une précision digne du bon Homère, s'engagea en tel lieu, que, pour la retirer, il fut contraint d'y mettre les deux mains, encore fut-elle toute faussée, et, en la tirant, il porte par terre Miremont, qui ne dit autre chose sinon : « Ah! je
Page 310 - Sainte-Foy, fust encore sy mal avisé que de devenir amoureux de la marquise de La Force, laquelle, bien qu'elle s'en mocquast, ne le luy tesmoigna pourtant pas, mais en usant comme une habile femme, s'en servist pour gagner un tel crédit sur la garnison, qu'elle en rendist à la fin M. de La Force le maistre; dont n'estant pas encore content, il envoya M. de Montpouillan, son fils...
Page 24 - ... retrouvaient-ils encore dans le cabinet du roi Louis XIII, où on admirait une belle collection d'armes , dont parle l'un des favoris de ce roi dans ses mémoires. Le marquis de Montpouillan , en racontant les événements qui précédèrent le meurtre du maréchal d'Ancre, dit, à propos des Luynes : « Ils appréhendoient beaucoup que l'on « ne découvrit leur dessein , qui étoit que le marquis d'Ancre « venant chez le roi, il falloit que Sa Majesté l'obligeât à aller « voir son cabinet...
Page 188 - Béjas 7, méchante bicoque, n'ayant que des murailles en terre sans autre défense et quelques paysans pour les garder, lesquels, vu leur mauvais état, se défendirent fort bien et lui tuèrent beaucoup de monde, jusqu'à cent (rente ou cent quarante hommes.
Page 55 - Et, comme il avait toujours eu son recours et son attente en Dieu, il se remettait du tout entre ses mains pour attendre de lui son assistance, se soumettant absolument à ce qui serait de ses volontés; il prenait donc patience avec M. de Montpouillan, qui, aussi bien que lui, ne pouvait que mener une vie fort triste et pleine de chagrins et d'ennuis ». Ces ennuis allaient se multipler rapidement.
Page 305 - ... là on eust avis que le marquis de Mirambeau, fils aisné de M. de Boisse, et M. de Théobon son gendre, s'estoient révoltés dans Monheur et dans Sainte-Foy. M. de Boisse estoit gouverneur de l'un et de l'autre, et les y avoit laissés pour y commander pendant qu'il estoit venu à Montauban, où en se rendant catholique il .devoit estre fait mareschal de France, et avoir la lieutenance de roy de Guyenne, dont le mareschal deRoquelaure, qui estoit fort vieux, ne demandoit qu'à se défaire;...
Page 188 - Claui, il y mourut le lendemain de tes bltMurw. »«>• retirent dans la montagne à la faveur des vignes et du fort, donnant ainsi le loisir au reste de se retirer avec un peu de diligence dans Montauban. Le fort de...
Page 32 - L'Hôpital). Les Luynes et Montpouillan se trouvaient auprès du Roi. — Votre Majesté, Sire, commença Vitry, me fil hier soir un tel commandement, je la supplie très humblement, ne trouver pas mauvais que je la prie de me le vouloir faire encore devant mon frère et Ronquerolles. — Encore, oui, je vous le commande. — Mais, Sire, s'il se défend, que veut Sa Majesté que je fasse? Silence du Roi, silence des Luynes. Alors Montpouillan, qui estimait qu'on était trop engagé pour reculer,...
Page 187 - Conrberieu où il ya fort peu d'espace entre la rivière de Tarn et la montagne. Les coureurs du Duc de Mayenne ayant commencé à paraître, quelques-uns de ceux de Montauban se débandent et les vont attaquer, entre autres le sieur Pechels qui fut tué, et d'Ariat 2 pris prisonnier, et cela pour s'être trop avancés et sans considérer qu'ils s'engagcoient mal à propos.