Collection complette des oeuvres de Mr. de Voltaire, Volumes 1 à 2Cramer, 1757 |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 38
Page 36
... eût fubi l'esclavage ? Quelle beauté jamais aurait eu le courage De porter un enfant dans fon fein renfermé , Qui déchire en naiffant les flancs qui l'ont formé ? De conduire avec crainte une enfance imbécile , Et d'un âge fougueux l ...
... eût fubi l'esclavage ? Quelle beauté jamais aurait eu le courage De porter un enfant dans fon fein renfermé , Qui déchire en naiffant les flancs qui l'ont formé ? De conduire avec crainte une enfance imbécile , Et d'un âge fougueux l ...
Page 44
... eût été trop ferré : Mais enfin de ce Monde , & l'Oracle , & le Maître Je ne fuis point encor ce que je devrais être . Quelques Anges alors , qui là - haut dans les Cieux Réglent ces mouvemens imparfaits à nos yeux , En faisant ...
... eût été trop ferré : Mais enfin de ce Monde , & l'Oracle , & le Maître Je ne fuis point encor ce que je devrais être . Quelques Anges alors , qui là - haut dans les Cieux Réglent ces mouvemens imparfaits à nos yeux , En faisant ...
Page 46
... eût été tel qu'on feint les géans , Faifant la guerre au Ciel , ou plûtôt au bon fens , S'il eût à vingt mille ans étendu sa carrière ; Ce petit amas d'eau , de fable & de pouffière , N'eût jamais pu fuffire à nourrir dans fon fein Ces ...
... eût été tel qu'on feint les géans , Faifant la guerre au Ciel , ou plûtôt au bon fens , S'il eût à vingt mille ans étendu sa carrière ; Ce petit amas d'eau , de fable & de pouffière , N'eût jamais pu fuffire à nourrir dans fon fein Ces ...
Page 47
... Eût à deux jours au plus borné nôtre existence , Il nous aurait fait grace ; il faudrait consumer Ces deux jours de la vie à lui plaire , à l'aimer ; Le tems eft affez long pour quiconque en profite ; Qui travaille & qui pense en étend ...
... Eût à deux jours au plus borné nôtre existence , Il nous aurait fait grace ; il faudrait consumer Ces deux jours de la vie à lui plaire , à l'aimer ; Le tems eft affez long pour quiconque en profite ; Qui travaille & qui pense en étend ...
Page 55
... eût fait fon régiment , Si par malheur on n'eût pas fait retraîte . Il vous le méne au col de la Boquette , A Nice , au Var , a Digne il le conduit : Nul ne l'écoute , & le cruel pourfuit . Arrive Ifis , dévote au maintien trifte , A l ...
... eût fait fon régiment , Si par malheur on n'eût pas fait retraîte . Il vous le méne au col de la Boquette , A Nice , au Var , a Digne il le conduit : Nul ne l'écoute , & le cruel pourfuit . Arrive Ifis , dévote au maintien trifte , A l ...
Autres éditions - Tout afficher
Collection complette des oeuvres de Mr. de Voltaire, Volumes 1 à 2 Voltaire Affichage du livre entier - 1757 |
Expressions et termes fréquents
Abbé de Chaulieu affez aimable aime ainfi amour Apollon Arts auffi aujourdhui avez Bayle befoin c'eft C'eſt Cardinal de Fleury chanté charmant cher chofes Ciel Cirey cœur compofé Confervez connaiffait daigne défirs deftin Dieu du Goût Dieux difait doux efprit encens enfans eſpèce eſt êtes fage fageffe faibleffe faifait fang fanglants fans favant favoir fecours fecret fein femble fens fentiment fera fervir feul fiécle foins foit fonger font fots fouffrir fous fouvent fuis furtout gloire grace Héros heureux homme humain immortelle j'ai jamais jeuneffe jufte l'ame l'amour l'efprit l'homme laiffa Leibnitz lettre Lisbonne loix longtems Lorfque Louis main Maître Majefté matiére Meffieurs mifères Miniftre Monde Monfeigneur MONSIEUR mortels Mufe n'eft n'eſt Nature néceffaire ouvrage paffer péfe penfe penſée perfonne peuple Philofophie plaifir plaifirs Poëme Poëte Pope préfent prefque Prince puiffe raifon refpect Richelieu rien Rois Segrais Temple tems trifte VOLTAIRE
Fréquemment cités
Page 125 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage.
Page 2 - J'ai vu cette déesse altière, Avec égalité répandant tous les biens, Descendre de Morat en habit de guerrière, Les mains teintes du sang des fiers Autrichiens Et de Charles le Téméraire. Devant...
Page 1 - Que le chantre flatteur du tyran des Romains, L'auteur harmonieux des douces Géorgiques, Ne vante plus ces lacs et leurs bords magnifiques, Ces lacs que la nature a creusés de ses mains Dans les campagnes italiques ! Mon lac est le premier : c'est sur...
Page 28 - Comment, toujours filtré dans ses routes certaines , En longs ruisseaux de pourpre il court enfler mes veines ; A mon corps languissant rend un pouvoir nouveau , Fait palpiter mon cœur, et penser mon cerveau? Il lève au ciel les yeux , il s'incline , il s'écrie : Demandez-le à ce Dieu qui nous donna la vie.
Page 332 - Trop indignes de leurs aînés. Plus pur , plus élégant , plus tendre , Et parlant au cœur de plus près , Nous attachant sans nous surprendre , Et ne se démentant jamais, Racine observe les portraits De Bajazet , de Xipharès , De Britannicus, d'Hippolyte.
Page 69 - Ainsi l'on voit en Angleterre, en France, Par cent canaux circuler l'abondance. Le goût du luxe entre dans tous les rangs : Le pauvre y vit des vanités des grands; Et le travail, gagé par la mollesse, S'ouvre à pas lents la route à la richesse.
Page 30 - Qui, plongés dans le luxe, énervés de mollesse, Nourrissez dans votre âme une éternelle ivresse , Apprenez, insensés, qui cherchez le plaisir, Et l'art de le connaître, et celui de jouir.
Page 143 - C'est ici que l'on dort sans lit, Et qu'on prend ses repas par terre; Je vois et j'entends l'atmosphère Qui s'embrase et qui retentit De cent décharges de tonnerre; Et dans ces horreurs de la guerre Le Français chante, boit, et rit. Bellone va réduire en cendres Les courtines de...
Page 386 - Non ; le Dieu qui m'a fait ne m'a point fait en vain: Sur le front des mortels il mit son sceau divin. Je ne puis ignorer ce qu'ordonna mon maître; II m'a donné sa loi, puisqu'il m'a donné l'être. Sans doute il a parlé; mais...
Page 25 - Résiste, en se touchant, aux coups de la tempête ; Ils vivent l'un par l'autre, ils triomphent du temps : Tandis que sous leur ombre on voit de vils serpents Se livrer, en sifflant, des guerres intestines, Et de leur sang impur arroser leurs racines».