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PROVERBS.

Assiduity makes all things easy.
Evil be to him that evil thinks.
A desperate disease must have a des-
perate cure.

Fair words cost nothing.

A good name is better than riches.

It is not the cowl that makes the friar. All is not lost that is delayed. Charity begins at home.

Barking dogs seldom bite.

To kill two birds with one stone.
Strike the iron while it is hot.
A good stomach is the best sauce.
Smooth water runs deep.

It is better to be envied than pitied.
Better late than never.
All's well that ends well.

Ill gotten goods never prosper.
A word to the wise is enough.

Short reckonings make long friends.
Opportunity makes the thief.

No pleasure without pain.

À force de forger, on devient forgeron À qui veut mal, mal arrive.

Aux grands maux les grands remèdes.

Beau parler n'écorche pas la langue. Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée.

L'habit ne fait pas le moine.

Ce qui est différé n'est pas perdu. Charité bien ordonnée commence par soi-même.

Chien qui aboie ne mord pas.
Faire d'une pierre deux coups.

Il faut battre le fer quand il est chaud.
Il n'est sauce que d'appétit.

Il n'est pire eau que l'eau qui dort. Il vaut mieux faire envie que pitié. Mieux vaut tard que jamais.

La fin couronne l'œuvre.

Bien mal acquis né profite jamais.
Le sage entend à demi-mot.

Les bons comptes font les bons amis,
L'occasion fait le larron.

Nul bien sans peine.

Where nothing is to be had the king Où il n'y a rien, le roi perd ses droits.

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Truth is not to be spoken at all times. Toute vérité n'est pas bonne à dire.

Cat after kind.

An honest man is as good as his word. A bird in the hand is worth two in the bush.

Bon chien chasse de race.

Un honnête homme n'a que sa parole. Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.

LAFAYETTE EN AMÉRIQUE.
Républicains, quel cortége s'avance?
-Un vieux guerrier débarque parmi nous.
-Vient-il d'un roi vous jurer l'alliance?
-Il a des rois allumé le courroux.

-Est-il puissant ?-Seul il franchit les ondes.
-Qu'a-t-il donc fait ?-Il a brisé des fers.

Gloire immortelle à l'homme des deux mondes ! Jours de triomphe, éclairez l'univers !

Européen, partout, sur ce rivage

Qui retentit de joyeuses clameurs,

Tu vois régner, sans trouble et sans servage,
La paix, les lois, le travail et les mœurs.
Des opprimés ces bords sont le refuge:
La tyrannie a peuplé nos déserts.

L'homme et ses droits ont ici Dieu pour juge.
Jours de triomphe, éclairez l'univers !

Mais que de sang nous coûta ce bien-être ! Nous succombions; Lafayette accourut, Montra la France, eut Washington pour maître, Lutta, vainquit, et l'Anglais disparut.

Pour son pays, pour la liberté sainte,

Il a depuis grandi dans les revers.

Des fers d'Olmutz nous effaçons l'empreinte.

Jours de triomphe, éclairez l'univers !

Ce vieil ami que tant d'ivresse accueille,
Par un héros ce héros adopté,

Bénit jadis, à sa première feuille,

L'arbre naissant de notre liberté.

Mais, aujourd'hui que l'arbre et son feuillage
Bravent en paix la foudre et les hivers,
Il vient s'asseoir sous son fertile ombrage.
Jours de triomphe, éclairez l'univers !

Autour de lui vois nos chefs, vois nos sages,
Nos vieux soldats, se rappelant ses traits;
Vois tout un peuple et ces tribus sauvages
À son nom seul sortant de leurs forêts.
L'arbre sacré sur ce concours immense
Forme un abri de rameaux toujours verts:
Les vents au loin porteront sa semence.
Jours de triomphe, éclairez l'univers !

L'Européen, que frappent ces paroles,
Servit des rois, suivit des conquérants :
Un peuple esclave encensait ces idoles;
Un peuple libre a des honneurs plus grands.
Hélas! dit-il, et son œil sur les ondes
Semble chercher des bords lointains et chers:
Que la vertu rapproche les deux mondes !
Jours de triomphe, éclairez l'univers !

BERANGER.

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