De l'esprit des lois, Volume 1 |
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... gouvernement « < , M. Crévier vouloit - il rappeler à fes lecteurs qu'il connoiffoit l'hif- toire des Empereurs Romains ? Il auroit peut - être agi plus fagement , S'il eût évité de réveiller l'idée de celle qu'il a écrite ; mais il ...
... gouvernement « < , M. Crévier vouloit - il rappeler à fes lecteurs qu'il connoiffoit l'hif- toire des Empereurs Romains ? Il auroit peut - être agi plus fagement , S'il eût évité de réveiller l'idée de celle qu'il a écrite ; mais il ...
Page xxx
... gouvernement , fait voir que dans chacun de ces gouvernemens les lois doivent être relatives à leur nature , c'est - à - dire , à ce qui les conftitue : ainsi , dans la démocratie , le peuple doit être , à certains égards , le monarque ...
... gouvernement , fait voir que dans chacun de ces gouvernemens les lois doivent être relatives à leur nature , c'est - à - dire , à ce qui les conftitue : ainsi , dans la démocratie , le peuple doit être , à certains égards , le monarque ...
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... gouvernement ne change pas de nature , & ne dégénere pas en def- potifme , il faut qu'il y ait entre le monarque & le peuple beaucoup de rangs , beaucoup de pouvoirs intermédiaires . Si les ordres paf- foient du trône immédiatement au ...
... gouvernement ne change pas de nature , & ne dégénere pas en def- potifme , il faut qu'il y ait entre le monarque & le peuple beaucoup de rangs , beaucoup de pouvoirs intermédiaires . Si les ordres paf- foient du trône immédiatement au ...
Page xxxv
... une glorieufe oifiveté . . Si ces deux paffions ne font pas combinées dans le coeur des fujets , ou le monarque perd fa puiffance , ou il devient defpote . 1 Quant au gouvernement defpo- tique , fon principe eft b vj AVERTISSEMENT . XXXV.
... une glorieufe oifiveté . . Si ces deux paffions ne font pas combinées dans le coeur des fujets , ou le monarque perd fa puiffance , ou il devient defpote . 1 Quant au gouvernement defpo- tique , fon principe eft b vj AVERTISSEMENT . XXXV.
Page xxxvi
Charles de Secondat baron de Montesquieu. 1 Quant au gouvernement defpo- tique , fon principe eft la crainte . Si les ordres du maître étoient re- çus de fang - froid ; fi cette paffion n'interceptoit pas , au moindre fignal de fa ...
Charles de Secondat baron de Montesquieu. 1 Quant au gouvernement defpo- tique , fon principe eft la crainte . Si les ordres du maître étoient re- çus de fang - froid ; fi cette paffion n'interceptoit pas , au moindre fignal de fa ...
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De l'esprit des loix, Volume 1 Charles-Louis de Secondat Montesquieu (Baron de la Brède et de) Affichage du livre entier - 1763 |
Expressions et termes fréquents
accufé affez ainfi dire Arrien Athenes auffi auroit avoient avoit befoin blique c'eft c'eſt caufe ceffe CHAPITRE chofes Cicéron citoyen civiles conféquent conferver confidérer conftitution confuls connoître crime defpotifme démocratie Denys d'Halicarnaffe diftinctions doit efclaves efpeces efprit enfans eſt établi états defpotiques étoient étoit fance fans fecond fénat fénateurs fent feroit fervir feul fociété foient foit font fous fouvent fouverain fuffrages fuivi fujet fur-tout fureté gens gouver gouvernemens gouvernement defpotique hommes jufte l'efprit l'Esprit des Lois l'état Lacédémone laiffe lefe-majefté liberté lois fomptuaires lorfque luxe magiftrats magiftrature maniere ment mœurs monar monarchie monarque Montefquieu n'eft n'étoit nation nature néceffaire paffions particulieres peines penfer perfonne peuple Platon plufieurs Plutarque politique pourroit pouvoir prefque premiere préteurs prince principe puif puiffance exécutrice puiffance légiflative puiffe punir raifon reffort refpect refte répu république richeffes rois Romains Rome Servius Tullius tion Tite-Live toyen tyrannie vertu
Fréquemment cités
Page cxlvi - Mais quand j'ai découvert mes principes, tout ce que je cherchais est venu à moi, et dans le cours de vingt années, j'ai vu mon ouvrage commencer, croître, s'avancer et finir.
Page cxxxix - Platon remerciait le ciel de ce qu'il était né du temps de Socrate ; et moi, je lui rends grâces de ce qu'il m'a fait naître dans le gouvernement où je vis, et de ce qu'il a voulu que j'obéisse à ceux qu'il m'a fait aimer.
Page 52 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la, vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses...
Page 127 - On ne bâtit de maisons que pour la vie', on ne fait point de fossés, on ne plante point d'arbres; on tire tout de la terre, on ne lui rend rien; tout est en friche, tout est désert.
Page 389 - Le mal est venu de cette idée qu'il faut venger la Divinité. Mais il faut faire honorer la Divinité et ne la venger jamais.
Page 157 - États modérés, où la tête du moindre citoyen est considérable, on ne lui ôte son honneur et ses biens qu'après un long examen : on ne le prive de la vie que lorsque la Patrie elle-même l'attaque; et elle ne l'attaque qu'en lui laissant tous les moyens possibles de la défendre.
Page 176 - Il ne faut point mener les hommes par les voies extrêmes; on doit être ménager des moyens que la nature nous donne pour les conduire. Qu'on examine la cause de tous les relâchements, on verra qu'elle vient de l'impunité des crimes, et non pas de la modération des peines.
Page 10 - L'homme, comme être physique, est, ainsi que les autres corps, gouverné par des lois invariables; comme être intelligent, il viole sans cesse les lois que Dieu a établies, et change celles qu'il établit lui-même.
Page cxlv - ... ni les règles ni les exceptions; je ne trouvais la vérité que pour la perdre.
Page cxli - Je n'ai point tiré mes principes de mes préjugés, mais de la nature des choses.