TERGIVERSATION. QUE SI EN QUELQUE MANIÈRE QUE CE SOIT (CE qu'a Dieu ne plaISE ) J'Y CON TREVIENS TOUTES LES FOIS QUE CELA ARRI- ÉVANGILES. Qu'ainsi Dieu me soit en aide et CES SAINTS EVANGILES. JE N. .... DE MA PROPRE MAIN.. reurs, ACO Au reste nous voulons et ordonnons expressement que cette présente constitution, ou les copies qui en Ont faites, même celles qui seront imprimées, soient notifiées et intimées à tous les. supérieurs généraux et procureurs généraux, et à chacun d'eux des ordres ci-dessus nommés, des, congrégations, des instituts, et des sociétés, même de celle de JESUS, afin que ces supérieurs et procu tant en leur nom qu'au nom de leurs sujets. et inférieurs, respectivement promettent d'exécuter et d'observer la même constitution, et donnent par écrit acte de leur' promesse, et qu'ils envoient le plus promptement possible qu'il se pourra, par plusieurs voies, ces copies à leurs sujets ou inférieurs, qui sont ou seront dans la Chine, et dans les autres royaumes et provinces dont il a été fait mention, en leur enjoignant très étroitement d'éxécuter et d'observer pleinement, entièrement, véritablement, réellement et effectivement en toutes choses, sans manquer à aucune, cette constitution et tout ce qu'elle renfernie. Et parce qu'il seroit difficile d'ex .་་ ནཐཱ། ་་ 12 328 LETTRES ÉDIFIANTES: hiber et de publier par-tout des originaux de cette constitution, nous voulons et ordonnons semblablement qu'on ajoute en tous lieux, tant en jugement que hors de jugement, la même foi aux copies, même imprimées, qui en auront été faites, et qui auront été souscrites de la main de quelque notaire public, et scellées du sceau de quelque personne constituée en dignité ecclésiastique, qu'on auroit pour l'original de la même constitution, s'il étoit exhibé et montré. Donné à Rome, à Sainte Marie Majeure, sous l'anneau du pêcheur, le 19 jour de mars 1715, de nôtre pontificat l'année 15. En 1744, le pape Benoît XIV publia la bulle Omnium sollicitudinum. Le souverain pontife déclare qu'il a reçu le témoignage de l'obéissance des nis sionnaires aux décrets de son prédécesseur; ainsi qu'il ne lui reste autre chose à faire que de répondre aux demandes que quelques missionnaires avoient adressées au S. Siége : qu'il a tout qu'il a tout sujet d'espérer que ses réponses mettront fin pour toujours à des disputes qui ont nui pendant si long-temps aux travaux de tant d'excellens ouvriers, en rendant inutiles les sueurs et le sang dont ils avoient arrosé ces contrées. ་་་་་་་་་ Cette bulle eut tout l'effet que s'en promettoit Benoît XIV; et depuis cette époque, la paix et l'harmonie qui n'ont pas cessé de régner entre tous les missionnaires des différens ordres, sont une des causes principales des succès qui ont couronné leurs travaux évangéliques. Fin des Lettres édifiantes sur la Chine MÉLANGE S. DEPUIS deux siècles qu'on s'occupe en Europe des Chinois, chacun en parle bien ou mal, selon les sources où il a puisé, ou selon la passion dont il est affecté. Les missionnaires qui résidoient à Pékin ont été, de l'aveu de tout le monde, plus à portée que personne de connoître les opinions religieuses de la Chine, la forme du gouvernement, les loix, les sciences, les arts, les mœurs, le génie et les usages de ces peuples; cependant on les a accusés d'en avoir parlé avec plus de chaleur et d'enthousiasme que de fidé lité c'est le reproche que leur font les rédacteurs des Voyages du lord Macartney et de Barrow. A peine Barrow a-t-il daigné distinguer le peuple chinois des nations les plus barbares. Il écrit avec un acharnement qui décèle trop l'esprit de parti, pour que son autorité puisse faire impression sur ceux qui ne jugent des auteurs que d'après les règles d'une sage critique. Il n'est point de notre objet d'entamer des points de controverses qui nous meneroient au delà des limites qui nous sont prescrites. Ce que nous en avons dit dans le discours préliminaire, suffira pour mettre tout lecteur impartial en état d'apprécier les |