Marcellin, ou De l'existence du purgatoire, et du devoir de prier pour les morts ...

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L. Lefort, impr., 1849
 

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Fréquemment cités

Page 37 - C'est donc une sainte et salutaire pensée de prier pour les morts , afin qu'ils soient délivrés de leurs péchés (1).
Page 43 - Quand les morts sont arrivés au rendezvous fatal des âmes, au lieu où le démon les conduit , ils sont tous jugés ; ceux qui ont vécu de manière qu'ils ne sont ni entièrement criminels ni absolument innocents sont envoyés dans un endroit où ils souffrent des peines proportionnées à leurs fautes , jusqu'à ce que purgés et nettoyés de leurs péchés, et mis ensuite en liberté, ils reçoivent la récompense des bonnes actions qu'ils ont faites.
Page 17 - Ecritures et la doctrine ancienne des Pères, dans les saints conciles précédents , et depuis peu encore dans ce concile général, qu'il ya un purgatoire, et que les âmes qui y sont détenues sont soulagées par les suffrages des fidèles et particulièrement par le sacrifice de l'autel, si digne d'être agréé de Dieu : le saint concile ordonne aux...
Page 43 - Démon est un mot grec, qui signifie esprit, génie , et, selon nous, ange. a cents, sont envoyés dans un endroit où ils souffrent des «peines proportionnées à leurs fautes, jusqu'à ce que, « purgés et nettoyés de leurs péchés et mis ensuite en li«berté, ils recoivent la récompense des bonnes actions «qu'ils ont faites.
Page 18 - Mais, au contraire, les évêques veilleront à ce que les suffrages des fidèles vivants, à savoir les sacrifices des messes, les prières, les aumônes et les autres œuvres de piété que les fidèles vivants ont coutume d'offrir pour les fidèles défunts se fassent avec piété et dévotion, selon les institutions de l'Eglise.
Page 45 - ... l'âme ne porte plus ses regards vers son origine céleste. Lors même que, dans le dernier instant, elle abandonne une vie périssable, elle ne peut se dégager entièrement des vices et des souillures épaisses qu'elle a nécessairement contractés par son union malheureuse avec les corps.
Page 99 - Et au lieu qu'autrefois les païens, ne perdez point cette remarque, gageaient des hommes pour pleurer aux obsèques de leurs parents, pendant qu'eux-mêmes ils étaient occupés à faire les sacrifices ordinaires pour apaiser leurs mânes ; croyant, dit Sénèque, qu'ils remplissaient beaucoup mieux le devoir de la piété filiale par leur dévotion que par leurs larmes, et qu'il était beaucoup plus juste de se décharger sur d'autres de l'office de pleurer que de celui de prier : nous, par une...
Page 35 - Orientale. Or sur le septième article du symbole on lit que "Les âmes ne peuvent, après la mort, obtenir le " salut et la rémission de leurs péchés par leur repentir et par ( " aucun acte de leur part, mais par les bonnes œuvres et " les prières des fidèles, et surtout par le sacrifice non san" glant que l'Eglise offre tous les jours pour les vivants et
Page 16 - Huber et son ami, la religion essentielle à l'homme doit être de tous les temps, de tous les lieux et de tous les esprits.
Page 20 - Inscriptions, t. 2, in-12, p. 119. 11 est fort dangereux que la charité, qui est l'âme du christianisme, ne diminue parmi les vivants, lorsqu'elle n'a plus lieu à l'égard des morts. L'usage de prier pour eux nous rappelle un tendre souvenir de nos parents et de nos bienfaiteurs, nous inspire du respect pour leurs dernières volontés ; il contribue à l'union des familles , il en rassemble les membres dispersés, les ramène sur le tombeau de leur père, leur remet en mémoire des faits el des...

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