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pièces mobiles frottantes, qui ont pour objet de remplacer les cuirs dont on se sert ordinairement. Ces pistons sont, comme on sait, employés avec avantage dans les cylindres de quelques machines soufflantes. Mais dans ces pistons, les pièces frottantes sont, comme dans les soufflets de forges, des litteaux que des ressorts maintiennent constamment appliqués sur la surface intérieure des cylindres, soit que le piston monte, soit qu'il descende.

les

Dans le piston à couronne flexible en bois, que M. de Bonnard vient de décrire, pièces de bois mobiles qui le composent ne frottent contre la surface intérieure du corps de pompe, que quand le piston monte (étant alors poussées par le poids de la colonne d'eau soulevée), tandis qu'elles ne frottent presque pas contre la même surface quand le piston descend; ce qui, pour cet effet particulier, assimile ce piston à ceux à couronne flexible en cuir ou à godet, et lui donne un avantage réel sur les pistons à ressorts et à bourrelets.

Les pistons circulaires à ressorts, qui font l'objet de cette Notice, étant, comme nous l'avons déjà dit, employés avec avantage, et ces sortes de pistons nous paraissant encore susceptibles de pouvoir servir, avec succès, pour élever l'eau nous allons maintenant nous attacher à faire connaître plus particulièrement en quoi consiste leur construction.

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Dans le département de l'Ourte, à Roche, à Fresnes et à Ferrot, on trouve des pistons circulaires à ressorts qui se meuvent dans des cylindres (en fonte de fer), dont le diamètre est d'euviron 1,34. Ces pistons sont composés de quatre pièces de cuivre jaune. Ces pièces, qui sont circulaires, forment quatre litteaux a, a, a, a, fig. 3 et 4, pl. II, dont chacun, qui a trois centimètres environ de hauteur et autant de largeur, est poussé horizontalement par deux ressorts b, b, b, b. Les litteaux dont nous parlons , pour ne pas laisser échapper l'air lorsqu'ils jouent sous les inégalités du cylindre dans lequel ils montent et descendent, sont chacun plus longs que le quart de la circonférence de ce cylindre, et vers leurs extrémités ils sont, sur une longueur de 4 centimèt. environ, entaillés en c,c,c,c, à moitié de leur épaisseur. De cette manière, les litteaux pouvant se recouvrir `parfaitement vers leurs extrémités

ils

ferment tout passage à l'air dans le sens horizontal, tandis que le passage est aussi exactement fermé dans le sens vertical, par l'effet des ressorts b, b, b, b, dont il a déjà été question.

En terminant, nous ferons observer que ces pistons joignant parfaitement, ils sont trèspropres, ainsi que l'expérience l'a démontré, à fouler l'air avec beaucoup de force. Nous ferons encore observer que les litteaux a, a, a, a, qui sont en cuivre, frottant contre de la fonte de fer, doivent durer très-long-tems;

d'où il suit que les machines soufflantes que nous venons de décrire, ont l'avantage de n'être pas sujettes à de fréquentes réparations (1).

(1)Dans certaines constructions on a fait usage de litteaux de bois et de cylindres aussi de bois ; mais dans ce cas, il faut avoir soin de faire frotter un bois dur contre un bois tendre.

TABLE S

MÉTHODIQUES ET CARACTÉRISTIQUES

DES SUBSTANCES MINÉRALES,

Sous le double rapport de la Minéralogie
et de la Géologie.

Par MM. C. C. LEONHARD, K. F. MERZ et le Dr. J. H. KOPP.

Francfort-sur-le-Mein, 1806, in-fol.

DANS l'ouvrage que nous annonçons, les

substances minérales sont d'abord considérées
comme espèce et ensuite comme roche. Cet
ouvrage est divisé en deux parties.

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La PREMIÈRE PARTIE, qui regarde la miné-
ralogie proprement dite est composée de
tableaux divisés en 14 colonnes, qui rem-
plissent les deux pages qui se trouvent en re-
gard en ouvrant le volume (1).

La première de ces 14 colonnes indique les
différens ordres des substances minérales, avec
leurs soudivisions en familles.

La deuxième contient le nom des espèces
et de leurs variétés..

(1) Il y a 83 de ces tableaux pour la partie purement mi-
néralogique. (La partie géologique a une distribution diffé-
rente, mais qui n'est pas moins commode).

(Les auteurs ont suivi la nomenclature du professeur Werner ).

La troisième désigne les divers accidens de couleurs de chaque substance minérale.

La quatrième annonce quelle est leur forme cristalline, lorsqu'elles sont susceptibles de cristalliser.

"

La cinquième indique leurs autres formes extérieures et leur contexture.

La sixième offre les caractères de leur surface; si elle est lisse, rude, grenue, striée, etc. La septième désigne la cassure; si elle est compacte, unie, conchoïde, écailleuse, fibreuse, terreuse, etc.

La huitième indique la forme des fragmens détachés ; s'ils sont grenus, anguleux, en la

mes, etc.

La neuvième présente les autres caractères extérieurs; comme la dureté, la molesse, la friabilité, l'onctuosité, la transparence, etc.

La dixième désigne les passages d'une espèce ou d'une variété à une autre; par exemple, du grün-erde au jaspe vert, du feldspath au kaofin, de la hornblende à la rayonnante et au mica, du basalte à la wacke, etc.

La onzième contient la pesanteur spécifique de chaque substance d'après différens auteurs. La douzième renferme, avec des détails assez étendus, les propriétés physiques et chimiques de chaque minéral.

La treizième contient les résultats des analyses qui ont été faites d'une même substance

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