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NEOULES-REVUE

Études religieuses, Histoire locale, Questions agricoles

Offices paroissiaux du mois de Mars

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Lundi, 20. S. Joseph. époux de la T. S. Vierge Marie,
Patron de l'Eglise universelle. Messe à 8 h.,
à l'autel du Saint. Le soir à 7 h. 1/2, Com-
plies et Bénédiction.

Jeudi-Saint, 30-Messe à 8 heures. Le soir à 7 h.

Adoration et Stabat.

Vendredi-Saint, 31

-

-

1/2

-

Le

L'office du matin est à 8 h.
quête pour les Saints-

soir, à 8 h., sermon et

Lieux.

Samedi-Saint, 1" Avril. La cérémonie du matin est à

7 heures.

Dimanche, 2.

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S. jour de Pâques. — 1 messe à 7 h. 1/2,
2 à 10 h. Vêpres à 3 h. et procession aux
Fonts-Baptismaux.

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Nota. Jusqu'à la Toussaint les offices du
dimanche et des fêtes d'obligation ont lieu
aux mêmes heures que ci-dessus. En semaine
la messe est à 7 heures.

Lundi, 3. Seconde fête de Pâques.

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Vêpres à 3 heures.

Messe à 9 h

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SOUSCRIPTION pour les réparations urgentes de
l'église de Néoules:

Anonyme de Néoules, 50 fr.- M la Baronne S. de
R., à Toulon, 10 fr., Mme T. C à Saint Maximin
(Var), 5 fr. -M- X***, à Néoules, 1 fr. 20.

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LA PERFECTION EST DE TOUS LES ÉTATS

On ne peut douter que saint Joseph ne soit arrivé à un très haut degré de mérite et de perfection. C'est assurément un des plus grands saints, et peut-être le plus grand après la Vierge incomparable qui fut son épouse. Nous ne voyons pas cependant qu'il ait fait des actions éclatantes. Sa vie a été toute simple et toute commune. Cet exemple doit être pour nous d'une grande consolation; car il nous dit qu'on peut arriver à une haute sainteté, même dans les conditions basses, obscures, dans les œuvres de la vie ordinaire. Ainsi une pauvre servante, une mère de famille, un artisan, peuvent atteindre la perfection dans leur état cette servante, en accomplissant fidèlement ses devoirs; cet artisan, en sanctifiant son labeur par la patience et la prière; cette mère de famille, en acceptant toutes les peines de sa condition et en élevant religieusement ses enfants. Dieu n'a nullement besoin que nous fassions de grandes choses; il veut seulement qu'en tout nous agissions par le principe d'un grand amour pour lui. A ce compte, que d'erreurs dans nos calculs! Que de fois nous avons cru faire de grandes choses et nous n'avons fait que de grands riens Par là même, combien d'actions qui étaient dans ce monde, obscures et ignorées et qui paraitront dans l'autre revêtues d'un éclat immortel! Combien d'actions. au contraire, que la renommée élevait jusqu'au ciel et qui resteront ensevelies dans l'éternelle nuit!

Aimons, à l'exemple de saint Joseph, l'obscurité de la vie commune. Invoquons ce glorieux saint avec confiance et avec amour. Les âmes pieuses aiment à joindre le nom de Joseph aux saints noms de Jésus et de Marie. Ce sont les premières paroles qu'elles prononcent chaque matin en ouvrant leurs yeux à la lumière et les dernières qu'elles redisent chaque soir avant de se livrer au sommeil. Et nous aussi, invoquons Jésus, Marie et Joseph tous les jours de notre vie. Que ces noms redoutés de l'enfer ét révérés du ciel commencent nos actions les plus importantes. Qu'ils écartent loin de nous les pièges du démon et les séductions du monde qu'ils conservent en nous la modération dans la prospérité et la patience dans le malheur, l'amour de l'obscurité, l'humilité dans la gloire, et surtout cette chasteté si précieuse qui rendit saint Joseph le digne dépositaire de ce qu'il y eut jamais de plus pur sur la terre, la virginité de Marie et l'enfance

Dunning Nijhoff 4-12-28 35199

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de Jésus. Qu'enfin ces noms bénis s'exhalent encore de nos lèvres mourantes comme un adieu à cette vie fugilive et un soupir d'amour vers l'éternité.

L'AMI DE TOUS LES JOURS

Avez-vous un crucifix et comment vous comportezvous à son égard?

Quittez-le le moins possible mettez-le sur votre table quand vous travaillez, afin de le regarder de temps en temps, et quand vous vous endormez, laissez-le entre vos mains.

Certes, rien n'est plus sanctifiant que la communion fréquente et l'adoration du Saint-Sacrement; mais on ne peut toujours avoir Notre Seigneur Jésus-Christ substantiellement présent dans le cœur, on ne peut être constamment à ses pieds; on peut toujours avoir son image sur soi ou près de soi, et cette image vous dit bien des

choses.

Si, le matin en vous levant, vous baisez votre crucifix avec amour et vous promettez à Notre Seigneur JésusChrist de porter votre croix tout le long du jour; si, pendant votre méditation, vous tenez la croix entre vos mains et vous vous proposez de vous immoler sur l'autel du sacrifice de Jésus-Christ; si, pour réveiller votre ferveur, vous portez de temps en temps la main sur votre crucifix; si vous le serrez fortement dans les moments d'angoisse, de peines, de luttes, de tentations; si, au moment de partir pour quelque bonne œuvre, vous l'adorez, en vous rappelant que c'est encore Jésus-Christ que vous allez secourir dans la personne des pauvres et des petits; si, au moment de pratiquer quelque austérité, vous baisez les plaies divines, qui sont les fontaines de la vie de l'Eglise et les sources de notre purification; si, le soir, vous allez à ses pieds rendre compte de votre journée, de votre orgueil devant ses abaissements, de vos vanités devant ses humiliations, de votre lâcheté devant ses angoisses, de votre paresse en présence de la sueur de sang répandue sur ce corps divin, de votre égoïsme en face de son amour infini, de votre impatience, de vos dépits, de votre défaut de charité en face de ses longues attentes sur votre cœur ; ah! il me parait bien difficile que votre crucifix ne devienne pas pour vous un ami, un confident.

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