U SCENE VIII. L'ÉPINE, Seut. N autre eût échoué dans un pareil emploi, On se tire toujours d'affaire. Dans fes projets mon maître eft heureux,fur ma foi, SCENE I X. LÉANDRE, L'ÉPINE. PARLE, LÉANDRE. ARLE, à chacune as-tu remis ma lettre? Oui, par l'effet d'un fortuné hazard, Ou bien plûtôt par un coup de mon art, Comme vous fouhaitiez, je viens de tout remettre. LEANDRE. N'as-tu point fait de qui pro quo? L'ÉPINE. Non, quoiqu'elles fuffent ensemble, Chaque fœur a reçû la fienne incognito. Mais daignez, s'il vous plaît, m'éclaircir fur un doute ? Prétendez-vous, Monfieur, les aimer en trio? LÉANDRE. Je ne fais. L'ÉPINE Comment ? LÉANDRE. Ecoute. Je viens les voir ici pour la premiere fois. Une certaine fimpathie, Que font naître chez moi leurs charmes différens, Et felon leur goût je les fers. Ifabelle, l'aînée, aime la Poëfie; Avec Lucinde je folfie; Et je bas l'entrechat auprès de Mélanie. Vous êtes un acteur parfait, Et ce commerce eft plaifant tout-à-fait. L'autre tient par fes fons votre oreille ravie ; Ah! C'est dommage, il faudroit, entre-nous, Que vous puffiez des trois être l'heureux époux. Pour bien faire, Monfieur, menons-les en Turquie. LEANDRE. Mon embarras, dans des plaifirs fi doux, Eft de bien ménager mes divers rendez-vous : Comme de ces trois Sœurs j'ai fait la connoissance Séparément, en différens endroits, Et ne leur ai parlé feulement que deux fois Votre esprit a befoin d'un art bien fingulier. L'une pourra fort bien vous furprendre au mo ment I iv 128 LES TALENS A LA MEDIE. Que vous parlerez avec l'a. Un pere, (elles en ont un vraisemb ANDRE Peut encor vous troubler plus incivi I verife. LÉANDRE. * du spectacle enchantour mû charmant imear, de la douce Je me fuis embarqué, je dois brav L'ÉPINE. RELLE me time en Devant l'ennemi poin Et courez vîte à l'abe Laiffe-nous feuls, voilà qui verfifie. at du fpectacle enchanteur fi charmant rimeur, e fa douce manie. ELLE. e rime en ie. en, je fuis dans l'erreur; time ennemie. nieux non ardent. ars ar re emiere chaleur. Catenzi mblême. 122 ne. le fauteuil d'Isabelle. L'une Belle s le cœur d'un Amant ; c'est l'image fidelle. ELLE. furcroît d'étonnement ! vois-je ? C'est vous, Léandre? ANDRE. j'ai voulu vous furprendre. |