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dans un vase où il prend de la consistance; c'est alors qu'il reçoit le nom de camphre. Quand le suc est extrait de la sorte, l'arbre se sèche et meurt. (Comparez le Ketab-al-adjayb, fol. 22; Edrisi, tom. Ier de la trad. française, pag. 80, et Marsden, History of Sumatra, 3o édition, pag. 149 et suiv.) M. Walckenaer a fait observer que le camphre est resté inconnu aux Grecs et aux Romains, et que c'est une remarque faite par les Arabes. (Analyse des voyages de Sindebad, par M. Walckenaer, Annales des voyages, de 1832, pag. 16.) A l'égard de Fansour, nom du lieu d'où on tirait le camphre, ce nom varie dans les manuscrits. On trouve Fayssour, Cayssour , etc. (Ci-après, pag. 1A4.)

(18) Edrisi (tom. Ier de la trad. française, pag. 76 et 77) a écrit Al-beynan.

(19) La mer de Schelaheth paraît répondre au golfe formé par l'île de Ceylan et le continent indien, au nord-est de l'île. Les deux mers dont il est parlé ici sont donc le golfe de Manar et le golfe de Palk.

(20) Ce nom est écrit ailleurs Lykh-yálous

juglĻ A, Lenkh-yâlous jugt!! it,

etc.

cette montagne a été appelée Pic d'Adam. Les musulmans y vont en pèlerinage; suivant IbnBathoutha, qui visita la montagne au xiv° siècle de notre ère, et qui a donné à ce sujet des détails curieux; ces pèlerinages commencèrent dans la première moitié du Iv° siècle de l'hégire, x' de notre ère. (Voy. la traduction anglaise de la relation d'Ibn-Bathoutha, par M. Lee, pag. 41, 42 et 186 et suiv.) De leur côté, les bouddhistes de l'Inde, de la Chine et des contrées intermédiaires se rendent à cette montagne, parce que, dans leur opinion, le fondateur de leur religion y a laissé, comme marque de son séjour, la trace de son pied. (Voy. la relation d'un voyage fait par un Chinois, dans le v° siècle de notre ère, et intitulée Foe-koue-ki, pag. 332 et suiv.) Le mot rohoun est une altération du sanscrit rohana.

(15) Ce nom est écrit de diverses manières : Alrámy, Alramny, Alrâmyn, etc.

(16) On voit ci-après, page 93, qu'il s'agit ici de parasanges carrées, ce qui fait environ vingtneuf parasanges de long sur vingt-neuf parasanges de large.

(17) Le camphre vient surtout dans l'île de Sumatra; le suc dont il se forme est reçu

Maldives et aux Laquedives avec le récit de Massoudi, ci-après, pag. 1AO et suiv.

(9) Le Ketab-al-adjayb (extrait rapporté ciaprès, pag. IV′) porte, au lieu de

l,

plante, le mot, maison. Massoudi (ciaprès, pag. A et 1A) parle de morceaux d'ambre gros comme des quartiers de rocher et comme des montagnes. Ce sont des exagérations évidentes.

(10) Il s'agit ici d'ambre gris. Suivant l'opinion de Swediaur, opinion qui est maintenant généralement suivie, l'ambre gris est formé des excréments durcis des cachalots. (Voyages de Chardin, édition de M. Langlès, tome III, pages 325 et suivantes. Voyez également ciaprès, page 144.)

(11) La traduction française d'Edrisi, t. I“, pag. 69, porte al-kandj.

(12) Voy. à ce sujet le Discours préliminaire. (13) Le mot arabe qui sert à désigner une île se dit aussi d'une presqu'île. Quand donc les Arabes veulent parler d'une véritable île, ils disent c'est une île entourée que

par

la mer. (14) Les musulmans croient qu'Adam, après son péché, fut jeté dans l'île de Ceylan, sur la montagne qui domine l'île; c'est de là que

ce qui mit le monstre en fuite. (Arrien, Historia indica, édition de Schmieder, Halle, 1798, pag. 164 et suiv.) Au temps de Strabon, les navigateurs avaient adopté cet usage. (Strabon, liv. xv.) Mais Philostrate, qui écrivait à la fin du 11° siècle de notre ère, fait mention, dans sa Vie d'Apollonius de Thyane, d'une coutume qui se rapproche davantage du récit de l'auteur arabe. Les navigateurs suspendaient à proue et à la poupe du bâtiment des sonnettes qui étaient mises en mouvement par la marche du navire. (Philostrati opera, édition de Leipsick, 1709, pag. 139.)

la

(6) Les détails qu'on lit ici se retrouvent en grande partie dans le Ketab-al-adjayb, accompagnés de nouvelles circonstances. (Voyez l'extrait de cet ouvrage, ci-après, pag. 148 et suiv. 14A et 144.) En ce qui concerne le oual, que Massoudi nomme aoual, voyez le Moroudj-al-dzeheb, tom. Ier, fol. 45 verso. C'est un squale.

(7) La mer de Herkend est bornée à l'ouest par les Laquedives et les Maldives; à l'est, par le continent de l'Inde; au sud-est, par l'île de Ceylan et le golfe de Manar.

(8) Ptolémée (liv. VII, chap. 4) porte le

nombre de ces îles à treize cent soixante et dixhuit. Comparez le passage arabe relatif aux

cède, partie qui occupe le côté verso du premier feuillet du manuscrit, me paraît apocryphe, et elle a été probablement imaginée pour dissimuler la lacune. Cette partie présente quelques expressions dont j'ai rendu le sens un peu au hasard.

(4) Le mot arabe

———, au pluriel

„, dérive du syriaque la aos,

terme qui s'applique à tout objet avec lequel on fait du bruit, en le frappant. Il se dit des cloches et des sonnettes, et c'est le sens qu'il a ici. On s'en est ensuite servi pour désigner les crécelles avec lesquelles, dans les églises, on annonce les différentes parties de l'office. En effet, dans les États musulmans, l'usage des cloches est maintenant interdit, excepté dans les montagnes du Liban, dans lesquelles la population est nniquement composée de chrétiens.

(5) On trouve un récit analogue dans la relation de Néarque, probablement à l'occasion de l'apparition de quelque baleine. Néarque rapporte que ses compagnons étant saisis de frayeur à l'aspect d'un poisson d'une grandeur monstrueuse, il les engagea à pousser tous à la fois un grand cri et à sonner des trompettes,

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