Opinions littéraires, philosophiques et industrielles

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Galerie de Bossange Père, 1825 - 392 pages

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Page 38 - C'est lui qui a commencé à faciliter les communications en suscitant la construction des ponts et des chemins par des indulgences qu'il accordait à ceux qui se livraient à ce genre de travaux. C'est lui qui a introduit en législation les formes conservatrices des intérêts particuliers dans les procès civils et criminels. Enfin c'est lui qui a exclusivement cultivé les sciences et les autres travaux intellectuels, depuis Hildebrand jusqu'à Luther. On objectera peut-être à l'éloge que...
Page 96 - Hé bien, ce changement subit n'occasiona pas le moindre désordre dans la culture ; les nouveaux propriétaires se montrèrent beaucoup plus capables que les anciens , car les terres produisirent, dès l'année suivante, de plus fortes récoltes qu'elles n'en avaient jamais produit. Il résulte évidemment de ce qui s'est passé lors de la vente des domaines nationaux, et du fait local que nous venons de citer à l'appui du fait général , que la nation française peut être ( vu l'état actuel...
Page 339 - ... la lyre ou le galoubet , l'ode ou la chanson , l'histoire ou le roman; la scène dramatique nous est ouverte , et c'est là surtout que nous exerçons une influence électrique et victorieuse...
Page 227 - L'économie politique, la législation, la morale publique et tout ce qui constitue l'administration des intérêts généraux de la société, ne sont qu'une collection de règles hygiéniques dont la nature doit varier suivant l'état de la civilisation ; et la physiologie générale est la science qui a le plus de données pour constater cet état, et pour le décrire, puisqu'il n'est pour toute société que l'expression des lois de son existence. La politique elle-même, envisagée non pas comme...
Page 201 - Avant toutes ces lois sont celles de la nature, ainsi nommées parce qu'elles dérivent uniquement de la constitution de notre être. Pour les connaître bien, il faut considérer un homme avant l'établissement des sociétés. Les lois de la nature seront celles qu'il recevrait dans un état pareil.
Page 70 - Mais ce qui avait été, de la part de Charlemagne, une conception portant le cachet d'un " génie du premier ordre, n'a été, chez son imitateur Bonaparte, qu'une ineptie philosophique, soutenue par un grand talent et par une volonté ferme. L'entreprise de Bonaparte a commencé d'une manière brillante et séduisante pour la nation française, que ses succès militaires ont enivrée; elle a obtenu surtout l'approbation complète de la partie servile et avide de...
Page 50 - ... l'espèce humaine, qu'ils ont eu la conscience de leur supériorité, et qu'ils ont senti qu'ils n'avaient plus rien à craindre de l'étranger. Les Européens, n'ayant plus rien à craindre de l'étranger, purent disposer d'une grande partie des forces d'intelligence qu'ils avaient employées jusque-là dans la direction de la politique extérieure, et ils prirent sur-le-champ le parti de donner à ces forces la direction dans laquelle elles pouvaient contribuer, de la manière la plus positive,...
Page 82 - Les philosophes du xix" siècle doivent se coaliser pour établir d'une manière générale et complète la démonstration que les principes industriels et scientifiques sont les seuls qui puissent servir de fondement à l'organisation sociale dans l'état présent des lumières et de la civilisation, ou plutôt pour prouver que, dans l'état présent des lumières et de la civilisation, la société peut s'organiser de manière à tendre directement vers l'amélioration de son bien-être moral et...
Page 103 - On n'a point encore suffisamment senti le haut degré de civilisation auquel la dernière classe de la nation française est parvenue ; on n'a point encore apprécié à sa juste valeur le perfectionnement positif en intelligence qu'a subi la classe des prolétaires. Ils ont acquis une si grande prévoyance, ils se sont rendus tellement maîtres de leurs passions et de leurs désirs les plus naturels, qu'ils sont presque tous capables de supporter la faim à côté du blé de semence.
Page 186 - L'homme qui vit sur une œuvre passée doit devenir continuellement plus pauvre, parce que le temps le transporte, avec la richesse d'autrefois, au milieu d'une richesse toujours croissante et toujours plus disproportionnée à la sienne. A défaut du travail, il n'ya qu'un moyen de se soutenir au niveau des valeurs actuelles, c'est de diminuer ses consommations.

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