Pour me laisser dehors! Holà ho! je vous prie. GEORGETTE. Qui frappe? ARNOLPHE. Votre maître. GEORGETTE. Alain ! ALAIN. Quoi ? J'empêche, peur du chat, que mon moineau ne sorte. ARNOLPHE. Quiconque de vous deux n'ouvrira pas la porte GEORGETTE. Par quelle raison y venir, quand j'y cours? Songez à me répondre, et laissons la fadaise. Monsieur, nous nous... ALAIN. (Arnolphe ôte le chapeau de dessus la tête d'Alain. ) Monsieur, nous nous por... (Arnolphe l'ôte encore.) . Dieu merci, Nous nous... ARNOLPHE, ôtant le chapeau d'Alain pour troisième fois, et le jetant par terre. la Qui vous apprend, impertinente bête, A parler devant moi le chapeau sur la tête? ALAIN. Vous faites bien, j'ai tort. ARNOLPHE, à Alain. Faites descendre Agnès. SCÈNE III. ARNOLPHE, GEORGETTE. ARNOLPHE. Lorsque je m'en allai, fut-elle triste après ? GEORGETTE. Triste? Non. ARNOLPHE. Non! GEORGETTE. Si fait. ARNOLPHE. Pourquoi donc...? GEORGETTE. Oui, je meure. Elle vous croyoit voir de retour à toute heure ; SCÈNE IV. ARNOLPHE, AGNÈS, ALAIN, GEORGETTE. ARNOLPHE. La besogne à la main ! C'est un bon témoignage. En êtes-vous bien aise? AGNÈS. Oui, monsieur, dieu merci. ARNOLPHE. Et moi de vous revoir je suis bien aise aussi. Vous vous êtes toujours, comme on voit, bien portée? AGNÈS. Hors les puces, qui m'ont la nuit inquiétée. ARNOLPHE. Ah! vous aurez dans peu quelqu'un pour les chasser. Vous me ferez plaisir. AGNÈS. ARNOLPHE. Je le puis bien penser. Que faites-vous donc là ? AGNÈS. Je me fais des cornettes. Vos chemises de nuit et vos coiffes sont faites. ARNOLPHE. Ah! voilà qui va bien! Allez, montez là-haut : |