Études sur la condition de la classe agricole et l'état de l'agriculture en Normandie, au moyen âge

Couverture
A. Hérissey, 1851 - 758 pages
 

Pages sélectionnées

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page viii - ... de pommes et poires, dont l'on fait le citre et le poiré, dont le peuple boit, pour ce qu'il n'y croist point de vin, combien qu'il en vient assez par mer et par la rivière de Saine. En ce pays ce font de moult bons draps et grant foison , et est ce pays de grant revenu au prince.
Page viii - Recueil des travaux de la Société libre d'agriculture, Sciences, arts et belles lettres de l'Eure.
Page xxxvi - ... âge. Les rapports des seigneurs avec leurs « hommes n'y sont point entachés de ce caractère de violence « et d'arbitraire avec lequel on se plaît trop souvent à les décrire. « De bonne heure les paysans sont rendus à la liberté ; dès le « XIe siècle le servage a disparu de nos campagnes.
Page 268 - En 1395 , Michel de Villaines déclarait pouvoir et devoir, à raison de sa seigneurie, prendre ou faire prendre de la tangue aux lisières du Pont-de-la-Roque.
Page 70 - Bourdet, en 1419) aussi ay droit de prendre sur mes hommes et autres, quant ilz se marient en ma terre , dix soulz tournois et une longue de porc tout au long de l'eschine jusques à l'oreille, et la queue franchement comprinse en ycelle longue, avecques ung gallon de tel bruvaige comme il aura aux nopces, ou je puis et dois, s'il me plaist, aler...
Page 113 - Un synode réuni à Caen, en 1042, déclara qu'elle devait être observée depuis le mercredi soir jusqu'au lundi matin, depuis l'entrée de l'Avent jusqu'aux octaves de l'Epiphanie, depuis le commencement du Carême jusqu'à l'octave de Pâques, et depuis les Rogations jusqu'à l'octave delà Pentecôte. Tant qu'elle durait, il était spécialement défendu de dévaster les terres et d'enlever les bestiaux".
Page xxxviii - N'oublions pas que ce régime a fait goûter à nos pères de longues années de calme et de prospérité : malgré l'accroissement du bien-être matériel, nos laboureurs et nos artisans sont-ils réellement plus heureux que les laboureurs et les artisans du siècle de saint Louis? Les institutions ecclésiastiques ne méritent pas moins que les institutions féodales d'attirer l'attention de l'historien de l'agriculture. Aujourd'hui on reconnaît assez généralementl'influence bienfaisante de...
Page 378 - ... siècle. Nous passerons aussi sous silence les animaux ou parties d'animaux que quelques usagers pouvaient prendre sur le produit de certaines forêts. Tout ce que nous tenons à établir, c'est que de bonne heure la chasse ne fut pas exclusivement réservée à la noblesse. Au commencement du xve siècle, les bourgeois de Beaumont-le-Roger, d'Évreux et de Lyons, pouvaient se livrer à cet exercice dans les forêts qui avoisinent leurs villes.
Page 175 - Véchiquier, t. XLVI , f. 328 v. l'ut ainsi que, l'usage et l'autorité ayant fixé le nombre des écoles, il fut interdit d'en ouvrir de nouvelles. En 1082, Robert, comte de Mortain, défendit de tenir des écoles dans le Val de Mortain , ailleurs que dans la collégiale de son château : les chanoines pouvaient confisquer au profit du trésor de leur église, tous les livres trouvés dans d'autres écoles u. La transaction conclue le 24 mai 1412, entre l'évêque de Lisieux elles habitants de Saint-Martin...
Page 642 - Le xvic siècle, avec ses guerres civiles et religieuses, ne permit, pour ainsi dire, de réaliser aucun progrès en agriculture. Même sous le règne de Henri IV. la plupart des paysans étaient plongés dans une misère, dont les plus mauvais temps du moyen âge peuvent à peine fournir un second exemple. Cependant, loin de s'améliorer, la condition du laboureur devait encore devenir plus intolérable sous Louis XIV. Sans doute, les victoires et les magnificences de ce règne en ont fait une des...

Informations bibliographiques