La sciences du beau étudiée dans ses principes, dans ses applications & dans son histoire, Volume 1

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Aug. Durand, 1861
 

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Fréquemment cités

Page 242 - Moi seul. Je sens mon cœur et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus ; j'ose croire n'être fait comme aucun s de ceux qui existent.
Page 160 - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses...
Page 366 - Pour l'aimer, il suffit d'en envisager les perfections; ce qui est aisé, parce que nous trouvons en nous leurs idées. Les perfections de Dieu sont celles de nos âmes, mais il les possède sans bornes : il est un océan, dont nous n'avons reçu que des gouttes : il ya en nous quelque puissance, quelque connaissance, quelque bonté; mais elles sont toutes entières en Dieu.
Page 256 - D'où vient qu'un boiteux ne nous irrite pas et un esprit boiteux nous irrite? A cause qu'un boiteux reconnaît que nous allons droit, et qu'un esprit boiteux dit que c'est nous qui boitons ; sans cela nous en aurions pitié et non colère.
Page x - ... l'Académie des sciences morales et politiques, lorsqu'en 1857 elle proposa pour sujet de concours la question suivante : « Rechercher quels sont les principes de la science du Beau et les vérifier en les appliquant aux beautés les plus certaines de la nature, de la poésie et des arts, ainsi que par un examen critique des plus célèbres systèmes auxquels la question du Beau a donné naissance dans l'antiquité et surtout chez les modernes...
Page 327 - L'extérieur du lion ne dément point ses grandes qualités intérieures : il a la figure imposante, le regard assuré, la démarche fière, la voix terrible; sa taille n'est point excessive comme celle de l'éléphant ou du rhinocéros ; elle n'est ni lourde comme celle de l'hippopotame ou du bœuf, ni trop ramassée comme celle de...
Page 328 - Cette grande force musculaire se marque au dehors par les sauts et les bonds prodigieux que le lion fait aisément, par le mouvement brusque de sa queue, qui est assez fort pour terrasser un homme, par la facilité avec laquelle il fait mouvoir la peau de sa face, et surtout celle de son front, ce qui ajoute beaucoup à sa physionomie, ou plutôt à l'expression de la fureur ; et enfin...
Page 329 - ... un miracle d'intelligence et un monstre de matière : le corps très-épais et sans aucune souplesse , le cou court et presque inflexible , la tête petite et difforme , les oreilles excessives et le nez encore beaucoup plus excessif; les yeux trop petits, ainsi que la gueule, le membre génital et la queue'; les jambes massives , droites et peu flexibles ; le pied si court et si petit, qu'il paroît être nul; la peau dure, épaisse et calleuse: toutes ces difformités paraissent d'autant plus...
Page 318 - Si je me suis bien expliqué , on doit avoir déjà vu que, bien loin de tout ôter aux animaux, je leur accorde tout, à l'exception de la pensée et de la réflexion; ils ont le sentiment, ils Font même à un plus haut degré que nous ne l'avons...
Page 377 - reçoit du Beau est profonde. Par ce coup elle se sent « vaincue, mais vaincue comme elle aime à l'être, et comme « elle ne rougit pas de l'être. Ce n'est pas une défaite à vrai « dire; c'est un envahissement délicieux, une étreinte ravis« santé dont elle ne cherche ni à se défendre ni à se déga

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