Collection complette des œuvres de Mr. de Voltaire: Mélanges de poësies et de piéces fugitivesF. Grasset, 1772 |
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... t'entendre . Je refte en ma chaumiere atendant qu'Atropos Tranche le fil ufé de ma vie inutile : Et je crie aux deftins du fond de mon azile , Deftins qui faites tout , & qui trompez nos vœux , Ne trompez pas les miens ; rendez GUSTAVE ...
... t'entendre . Je refte en ma chaumiere atendant qu'Atropos Tranche le fil ufé de ma vie inutile : Et je crie aux deftins du fond de mon azile , Deftins qui faites tout , & qui trompez nos vœux , Ne trompez pas les miens ; rendez GUSTAVE ...
Page 65
... t - il befoin de tes faveurs , Quand fon joug eft fi doux qu'on le prend pour toi - même ? Dans le vafte Orient ton ... E I E R US SE A PARIS . DIALOGUE D'UN LE LAC DE GENE V E. 65.
... t - il befoin de tes faveurs , Quand fon joug eft fi doux qu'on le prend pour toi - même ? Dans le vafte Orient ton ... E I E R US SE A PARIS . DIALOGUE D'UN LE LAC DE GENE V E. 65.
Page 170
Voltaire. PERE LE NICODEM JE E T JE AN O T. LE PERE NICODEM E. Eanot , fouviens - toi bien que la philosophie Eft un démon d'enfer à qui l'on facrifie . Archimède autrefois gâta le genre humain ; Newton dans notre tems fut un franc ...
Voltaire. PERE LE NICODEM JE E T JE AN O T. LE PERE NICODEM E. Eanot , fouviens - toi bien que la philosophie Eft un démon d'enfer à qui l'on facrifie . Archimède autrefois gâta le genre humain ; Newton dans notre tems fut un franc ...
Page 171
... E. Mon fils , n'en doute pas , ils ont philofophé ; Et foudain leur efprit par le diable échaufé Brula de tous les ... T. 171.
... E. Mon fils , n'en doute pas , ils ont philofophé ; Et foudain leur efprit par le diable échaufé Brula de tous les ... T. 171.
Page 173
... t - on dit , ces billets au porteur Qu'exigeait des mourans un imprudent ... E. Ah ! te voilà perdu . Jeanot n'eft plus à moi . Tous les cœurs font gâtés ... t'arache au doux fein de ta mère ? On te l'a dit cent fois , malheur à qui s ...
... t - on dit , ces billets au porteur Qu'exigeait des mourans un imprudent ... E. Ah ! te voilà perdu . Jeanot n'eft plus à moi . Tous les cœurs font gâtés ... t'arache au doux fein de ta mère ? On te l'a dit cent fois , malheur à qui s ...
Expressions et termes fréquents
affez afreux aime ainfi amant Amide amour Apamis apelle arts auffi beauté beaux efprits befoin belle c'eft C'eſt cent charmes cher chofe ciel cieux cœur confeil confoler défirs deftin dévots Dieu dieux difait difcours diférent doux éfet efprit Églé enfans eſt facré fage faifait faint fang fans favez favoir fecours fecret fein féjour fens fentiment fervir feul fiécle fille fleurs foins foit font foufrir fouper fous fouvent frape Fréron fuis furtout goût grace Harpage Hermotime heureux homme humains J'ai jamais Jean Jaque jour journal de Trévoux jufqu'à jufte juftice l'amour l'efprit l'églife l'homme laiffe Lapones loix longtems Lorfque Macare maître malheur Marc-Aurèle Melpomène mifère miniftre monde monfieur mortels n'eft nature obfcur paffe parle pefant penfe perfonne peuple philofophe plaifir plaifirs plufieurs poëme préfent raifon refpect refte rien ROBERT rois s'eft talens tems tendre tranquile trifte vainqueur veux voix yeux دو
Fréquemment cités
Page 256 - dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît; il rassemble, Si le cœur en est cru , bien des vertus ensemble.
Page 381 - L'amitié vint à mon secours. Elle était peut-être aussi tendre, Mais moins vive que les amours. Touché de sa beauté nouvelle Et de sa...
Page 380 - Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'Amour tient son empire, Le Temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage, Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur.
Page 90 - Sachez surtout que le luxe enrichit Un grand État, s'il en perd un petit. Cette splendeur, cette pompe mondaine , D'un règne heureux est la marque certaine.
Page 99 - Ma triste voix chantait d'un gosier sec Le vin mousseux, le frontignan, le grec, Buvant de l'eau dans un vieux pot à bière...
Page 290 - Lisbonne, qui n'est plus, eut-elle plus de vices Que Londres, que Paris, plongés dans les délices? Lisbonne est abîmée, et l'on danse à Paris.
Page 307 - Non ; le Dieu qui m'a fait ne m'a point fait en vain: Sur le front des mortels il mit son sceau divin. Je ne puis ignorer ce qu'ordonna mon maître; II m'a donné sa loi, puisqu'il m'a donné l'être. Sans doute il a parlé; mais...
Page 402 - Mais qu'est-ce qu'entendent ces dames, En nous parlant toujours du cœur ? En y pensant beaucoup, je me suis mis en tête Que du sens littéral elles font peu de cas Et qu'on est convenu de prendre un mot honnête, Au lieu d'un mot qui ne l'est pas.
Page 82 - A réuni l'un et l'autre hémisphère. Voyez-vous pas ces agiles vaisseaux Qui, du Texel, de Londres, de Bordeaux, S'en vont chercher, par un heureux échange, De nouveaux biens, nés aux sources du Gange, Tandis qu'au loin, vainqueurs des musulmans, Nos vins de France enivrent les sultans?
Page 79 - QU'AS-TU, petit bourgeois d'une petite ville ? Quel accident étrange, en allumant ta bile, A sur ton large front répandu la rougeur ? D'où vient que tes 'gros yeux pétillent de fureur ? Réponds donc. — L'univers doit venger mes injures ; L'univers me contemple, et les races futures Contre mes ennemis déposeront pour moi. — L'univers, mon ami, ne pense point à toi, L'avenir encor...