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ASSISTANTS..

M. JULES F

M. GIRAUD, C
bureau.

M. DE LONGPE
M. E. RENAN

belles-let

M. MIGNET, de

inistre de l'instruction publique, président.

ut, Académie des sciences morales et politiques, secrétaire du
l'Institut, Académie des inscriptions et belles lettres.
stitut, Académie française et Académie des inscriptions et

t, Académie française, et secrétaire perpétuel de l'Académie

des sciences morales et politiques.

M. LITTRÉ, de l'Institut, Académie française et Académie des inscriptions et belleslettres.

M. É. EGGER, de l'Institut, Académie des inscriptions et belles-lettres.

AUTEURS..

M. CHEVREUL, de l'Institut, Académie des sciences.

M. BARTHÉLEMY SAINT-HILAIRE, de l'Institut, Académie des sciences morales et politiques.

M. FRANCK, de l'Institut, Académie des sciences morales et politiques.

M. J. BERTRAND, de l'Institut, Académie des sciences.

M. ALFRED MAURY, de l'Institut, Académie des inscriptions et belles-lettres.

M. DE QUATREFAGES DE BRÉAU, de l'Institut, Académie des sciences.

M. CARO, de l'institut, Académie française et Académie des sciences morales et politiques.

M. CH. LÉVÊQUE, de l'Institut, Académie des sciences morales et politiques.

M. E. MILLER, de l'Institut, Académie des inscriptions et belles-lettres.

M. WALLON, de l'Institut, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et

belles-lettres.

M. J.-B. DUMAS, de l'Institut, Académie française, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences.

M. GASTON BOISSIER, de l'Institut, Académie française.

BUREAU D'ABONNEMENT ET DE VENTE

À LA LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79.

Le JOURNAL DES SAVANTS parait par cahiers mensuels. Les douze cahiers de l'année forment un volume. Le prix de l'abonnement annuel est de 36 francs pour Paris, de 40 francs pour les départements, et de 42 francs pour les pays faisant partie de l'union postale. — Le prix du cahier séparé est de 3 francs. Il reste encore quelques collections complètes, en 60 volumes, au prix de goo francs. On peut déposer à la même librairie, à Paris, les livres nouveaux, les prospectus, les mémoires manuscrits, les lettres, avis, réclamations et autres écrits adressés à l'éditeur du Journal des Savants.

DES SAVANTS.

JANVIER 1881.

BULLETIN OF THE PHILOSOPHICAL SOCIETY OF WASHINGTON, Vol. I-III, Washington, 1874 à 1880, in-8°.

PREMIER ARTICLE.

La Société philosophique de Washington, qui date déjà de dix années et s'annonce comme une sérieuse émule des associations scientifiques des États-Unis dont la création a précédé la sienne, était demeurée jusqu'ici peu connue en France. Le soin que le bureau de la savante compagnie a pris récemment de faire parvenir en Europe son Bulletin, nous permet aujourd'hui de suivre ses travaux, d'en constater l'intérêt et la solidité. Les trois volumes qui ont paru renferment les procès-verbaux de la Société, du mois de mars 1871 au 19 juin 1880. Les communications qu'on y relate concernent presque toutes les branches des sciences physiques et mathématiques; plusieurs se rapportent à la statistique, à l'économie politique, à l'ethnologie et à l'archéologie du nouveau monde, voire même à la linguistique en général. Le grand nombre de mémoires et de notices lus dans les séances témoigne d'une remarquable activité. Malheureusement, beaucoup sont simplement indiqués dans le Bulletin par le titre, ou ne sont analysés qu'en quelques lignes; ils échappent dès lors à toute appréciation, et je suis réduit à ne parler que des communications dont les extraits suffisent à en donner une juste idée.

Les sciences physiques et mathématiques occupent, dans ces trois volumes, une plus large place que les sciences naturelles proprement dites,

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et le génie pratique des Anglo-Américains se décèle à l'abondance des communications ayant pour objet l'application des données scientifiques à des questions qui rentrent dans l'ordre des travaux de l'ingénieur, du marin, de l'officier et de l'administrateur. Toutefois on constate avec satisfaction que la science pure, pendant longtemps assez négligée aux États-Unis, voit s'accroître le chiffre de ses adeptes, et que certaines questions exclusivement théoriques, parfois même toutes spéculatives, commencent à exciter l'intérêt d'un public nombreux, et trouvent, pour les méditer, des esprits élevés et désintéressés. Cela dit, donnons un aperçu de chacun des volumes du Bulletin.

Le tome I, comme les suivants, comprend deux parties : les comptes rendus des séances où sont analysées un certain nombre de communications, et l'appendice composé de mémoires et de notices imprimés in extenso. Des travaux relatifs à la physique générale et à la météorologie se rencontrent dans les trois volumes, mais ils sont plus fréquents dans le tome I. Ces deux sciences qui se confondent à tant d'égards, ont toujours joui, dans l'Amérique du Nord, d'une grande popularité, à raison des applications multipliées qu'elles fournissent, et tout le monde sait que l'un des fondateurs de l'indépendance américaine, Benjamin Franklin, fut un éminent physicien. La Société philosophique de Washington a compté et compte parmi ses membres des savants qui marchent sur ses traces et qui ont enrichi ce premier volume de communications importantes MM. Joseph Henry, J. E. Hilgard, W. Harkness, E. B. Elliott, Cleveland Abbe, W. B. Taylor. Quelques-unes des questions traitées par eux ont soulevé, au sein de la compagnie, des discussions qui ont occupé plusieurs séances. Tel a été le cas pour une communication de M. W. B. Taylor sur l'origine et la nature des aurores boréales. (Voy. p. 43 et suiv.) Ce physicien a examiné la question de savoir si les aurores boréales, qui s'élèvent parfois dans le ciel à une hauteur évaluée à 400 ou 500 milles anglais, doivent être considérées comme un phénomène extraterrestre et sont liées à l'existence de la matière cosmique, conséquemment à la présence dans l'espace des aérolithes. Cette hypothèse ne lui semble pas admissible. Pour la rejeter, il se fonde sur ce que le relevé des observations faites par le professeur Lovering démontre qu'il n'existe aucune correspondance entre le chiffre, soit annuel, soit mensuel des aérolithes et des bolides, et celui des aurores boréales, dont les maxima paraissent répondre au temps des équinoxes et les minima au temps des solstices. Un autre phénomène optique, la lumière zodiacale, a fourni au professeur Stephen Alexander (de Princeton), le sujet d'un mémoire, inséré à l'appendice du volume, et où il propose une nou

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