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PUBLICATIONS NOUVELLES DE LA LIBRAIRIE HACHETTE ET C.

EMMANUEL (Maurice), docteur ès lettres, lauréat du Conservatoire: LA DANSE GRECQUE ANTIQUE d'après les monuments figurés. 1 vol. in-8° avec 600 figures et 5 planches hors texte, broché, 15 fr.

Reconstituer par l'analyse des monuments figurés de l'art ancien, éclairés à l'aide des procédés chronophotographiques modernes qui permettent de décomposer si merveilleusement la suite des attitudes, les règles géné rales et les harmonies de la danse grecque antique, était le sujet d'une étude des plus curieuses, des plus savantes et des plus attrayantes en même temps. C'est ce sujet qu'a développé avec science et art tout à la fois, M. Maurice Emmanuel, dans ce livre dont les très nombreuses illustrations rendent saisissants pour les yeux les arguments du texte.

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VANDERHEYM (J. G.): UNE EXPÉDITION AVEC LE NÉGOUS MÉNÉLIK. Vingt mois en Abyssinie. 1 vol. in-8°, avec 68 illustrations d'après les photographies de l'auteur, broché, 4 fr.

Parti comme agent de la Compagnie commerciale franco-africaine, M. Vanderheym, l'auteur de ce livre, a passé de longs mois tout récemment, en 1894 et 1895, auprès du négous Ménélik. Il a vu et pu étudier le souverain, son entourage, son armée et même juger à l'œuvre les soldats abyssins; il a noté sur son carnet les ressources naturelles de l'Abyssinie, ses forces sociales, son activité commerciale. Son objectif photographique a fixé au passage les portraits des personnages, les vues du pays, les scènes de mœurs.

Comme le dit si justement M. Jules Claretie dans la préface qui précède le livre, la lecture de ces souvenirs de voyage eût, à tout autre moment, offert un intérêt profond à ceux qui prennent plaisir à se rendre compte de la vaste vie universelle. Aujourd'hui, à la lueur des combats récemment livrés sur les plateaux d'Éthiopie, le récit de cette expédition aventureuse accomplie non sans péril par celui qui la raconte, acquiert un caractère tout à fait captivant.

Collection des Voyages illustrés).

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- L'argon. L'argon et l'hélium dans certaines eaux minérales. L'acier au bore. Dosage du soufre dans les fontes, les aciers et les fers. Les altérations des ustensiles en aluminium. Épuration des eaux par le permanganate de chaux. La répartition des matières azotées et minérales dans le pain.

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Zoologie: Les explorations de la « Princesse Alice ». Les vertus médicinales des huitres. Une tortue géante. Anthropologie: Le Pithecanthropus erectus. L'homme quaternaire dans les Pyrénées.

Sciences biologiques. — Physiologie: Régénération d'éléments nerveux du cerveau. Influence des toxines sur la descendance. La perception des couleurs.

Médecine La sérumthérapié et les maladies à streptocoques. La loi sur les sérums thérapeutiques. Action thérapeutique des courants à haute fréquence. Chirurgie Un nouvel anesthésique. Une nouvelle méthode de crániectomie.

Hygiène La lutte contre l'alcoolisme. La question du pain. La toxicité de l'acétylène. L'hygiène du cyclisme.

Agriculture. La nitrification du sol. Les exigences de la vigne. Les phosphates d'alumine. Le cyanate de calcium. Un nouveau procédé de culture des asperges. Arts industriels. Voitures automobiles. L'éclairage au gaz acétylène. Le chauffage à l'électricité. Tubes en acier sans soudure, étirés à froid. La photographie mécanique. Bec de gaz à allumage automatique. Travaux publics. La construction des barrages. Le canal de Kiel. Le pont Mirabeau.

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Marine. La vitesse des torpilleurs. La défense des côtes. Aubes propulsives à pénétration tangentielle. Géographie. Au pôle Nord en ballon. Ce que vaut Madagascar. Le nivellement de la Russie. Académies et Sociétés savantes.

Séances

publiques annuelles. Le centenaire de l'Institut. Variétés. La Savoyarde. La destruction des végé taux parasites par l'électricité. Le système métrique en Angleterre. Cachets diffuseurs de parfums. Le docteur Dujardin-Beaumetz. Le général de Nansouty. Le docteur Verneuil. Le Pasteur. professeur Baillon. Karl Vogt. Neumann. Huxley. Lovén. Hermann. - Hellriegel.

Nécrologie.

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PUBLICATIONS NOUVELLES DE LA LIBRAIRIE HACHETTE ET C

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Les six premières séries des Études agronomiques,

Chaque vol. in-16, broché, 3 fr. 50

RITTER (Eugène), doyen de la Faculté des lettres
de Genève : LA FAMILLE ET LA JEUNESSE DE
J.-J. ROUSSEAU. 1 vol. in-16, broché, 3 fr. 50
EXTRAIT DE LA PRÉFACE:

Dans la 1 partie de ce volume, j'ai cherché à
mettre en lumière les origines de Rousseau...

Dans l'autre moitié du livre, j'ai suivi Jean-Jacques

lui-même au cours de sa vie errante et de sa jeunesse

aventureuse, et je me suis arrêté notamment à ces

saisons heureuses qu'il a passées aux Charmettes...

(Bibliothèque variée, 1a série.)

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PUBLICATIONS NOUVELLES DE LA LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie

Sous une affabulation des plus simples qui sert de lien habilement composé, l'auteur de Regain de Vie nous présente une collection, qui semble complète, des anciennes chansons populaires de la Normandie. Les unes sont tendres, les autres héroïques et fières ; d'autres expriment l'espoir toujours vivace et l'inspiration éternelle vers l'idéal; toutes, dans leurs formes, sont d'une naiveté charmante. Le récit délicat du pèlerinage d'une fillette au mont Saint-Michel, qui les encadre, est plein d'une couleur locale éclatante et pleine de saveur. (Petite Bibliothèque de la Famille, 1 série).

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1893 par le Ministère de l'Instruction publique. 3 volumes in-8°, brochés :

L'Enseignement supérieur aux États-Unis, par M. GABRIEL COMPAYRÉ, recteur de l'Académie de Lyon. 1 vol. in-8°, broché, 3 fr. 50 L'Enseignement secondaire aux États-Unis, par M. GABRIEL COMPAYRÉ, recteur de l'Académie de Lyon. 1 vol. in-8°, broché, 3 fr. 50 L'Enseignement primaire aux congrès d'éducation et à l'Exposition scolaire de Chicago, par M. BENJAMIN BUISSON, directeur de l'École normale de Tunis. I vol. in-8°, broché, 3 fr. 50

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dances, qui n'impose aucune routine et, débarrassé de toute formule impérative, cherche sans cesse et réalise souvent le progrès.

PUBLICATIONS CLASSIQUES

BOSSERT (A.), inspecteur général de l'Instruction publique, et BECK (Th.), agrégé de l'Université, directeur de l'École alsacienne: LES MOTS ALLEMANDS GROUPÉS D'APRÈS L'ÉTYMOLOGIE. 1 vol. in-16, cartonnage toile, 4 fr. VINTĖJOUX (F.), ancien élève de l'École normale supérieure, professeur honoraire de mathématiques spéciales au lycée Saint-Louis, ancien membre du Conseil supérieur de l'Instruction publique ÉLÉMENTS D'ARITHMÉTIQUE, DE GÉOMÉTRIE ET D'ALGÈBRE, nouvelle édition enlièrement refondue. 1 vol. in-16, cart., 2 fr. 50 BOUCHOR (Maurice) et TIERSOT (Julien) :

CHANTS POPULAIRES POUR LES ÉCOLES. 1 vol. in-8°, cartonnage percaline, 2 fr. 50 ON VEND SÉPARÉMENT :

Chants à une voix : Le chant des Écoliers français Les Vaillants du Temps jadis Aux Morts pour la

Patrie Le Soldat français

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Chanson Bretonne

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Chanson des Pyrénées-Chanson des Alpes - Chanson provençale Chanson flamande Chanson d'Alsace Chanson pour l'Alsace · - Le Vengeur La Chanson de Roland -Le Chant du Glaive Hymne des temps futurs Amour filial La Fête des Morts La Fin du Juste Chanson de labour La Moisson Les Marins de Groix- La Chanson du Pêcheur- Chanson de quête Chanson de mai - Noël aux Champs La Marche des Rois Sainte Geneviève - La Belle au bois dormant - Renouveau Vive la Rose La Fête du Village La Saint-Jean -Les Joutes Les Petits Vendangeurs Le Réveillon Que voulez-vous, la Belle -L'Ane et le Loup -Les Noces du Papillon. Chaque chant séparément, 5 cent. Chant à deux voix : Chanson des Alpes, 10 cent. Chants à trois voix : Le Chant des Écoliers français Les Vaillants du Temps jadis Aux Morts pour la Patrie Le Soldat français Chanson des Pyrénées Chanson des Alpes-Chanson provençale - Chanson flamande Chanson d'Alsace - Le Chant du GlaiveLa Fête des Morts La Fin du Juste - Chanson de labour

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La Moisson Sainte Geneviève La Belle au bois dormant Renouveau Les Joutes · Que voulez-vous, la Belle.

Chaque chant séparément, 10 cent.

RACINE (J.): ANDROMAQUE, tragédie. Édition publiée conformément au texte de l'édition des Grands Ecrivains de France, avec une analyse, des notices, des notes, des remarques grammaticales et un lexique, par G. LANSON, docteur ès lettres, maître de conférences à l'École normale supérieure. 1 vol. petit in-16, cartonné, 1 fr.

Paris Imp. E. CAPIOMONT et Cio, rue des Pottevins 6.

L'ESSOR

DEUXIÈME PARTIE (')

IX

Le vendredi matin, il neigeait.

Pile ou face? se demanda Lucien en jetant un louis en l'air. Une paresse ou un scrupule le retenait de sortir, une de ces envies lâches qu'on a de rester à lire devant les braises, les reins calés dans un grand fauteuil.

- Si c'est face, j'irai, dit-il sans regarder la pièce qui roulait sur le parquet de l'atelier. Il se pencha : c'était pile.

Donc le scrupule l'emportait: scrupule vague, et qu'il atténuait encore en s'affirmant que son flirt n'irait pas au delà des bornes; scrupule tenace, car il savait bien que ce qu'il désirait de la jeune femme, il serait coupable, à elle de le céder, à lui de l'obtenir. Comment pourrait-elle disposer d'elle-même, ayant un maître? Un maître peu commode! Mais les risques n'eussent-ils pas donné plus de saveur à la tentation?

Puis, serait-ce si coupable? Est-ce que le mariage, si peu respecté par l'homme, si souvent trahi par la femme, union de ruses et de mensonges, était chose si respectable? Devait-on le tenir pour plus qu'une devanture sociale, un couvert d'hypocrisie? Mme Noyzé, si son mari la rendait malheureuse, et d'abord, il la trompait avec des actrices! - serait-elle condamnée à une fidélité perpétuelle? Le tout était de garder les apparences, et de conserver à la faute, si faute il y avait, le charme du mys

(1) Voyez la Revue du 1er avril,

tère et le goût du péché. D'ailleurs avait-elle été toujours irréprochable? Tarpin-Malus ?.....

Une écharde imperceptible, mais douloureuse, le piqua. Il avait rencontré dans un salon ce radical à figure aigre, ayant du poil aux oreilles et d'inquiétans yeux jaunes, d'une mobilité astucieuse et cruelle. Il l'avait vu sourire, à dents pointues et voraces. Il savait, par Carbon, que le sénateur avait deux logis, l'un officiel, l'autre secret. Le premier, dans une pauvre maison meublée, occupait deux pièces sur cour, glaciales et rigides. Dans l'une, s'amoncelaient des piles de dossiers, qu'un secrétaire famélique dépouillait sur une table de bois; dans l'autre, trois meubles d'acajou râpaient de leurs pieds un tapis maigre, devant une cheminée sans feu que dominait le buste de Robespierre. Là, il recevait ses cliens, jouait au Spartiate et à l'Incorruptible. L'autre logement, vrai entresol de lorette, moelleux, capitonné, permettait à M. le sénateur de se vautrer sur des divans. Des cigares et des liqueurs couvraient les guéridons. En compagnie d'intimes, il soupait avec de belles filles, révélait un Tarpín-Malus que peu de monde connaissait, celui des trafics et des marchandages de presse, des tripotages de toute nature. Et ce serait un tel homme qui aurait soutenu, pendant des années, la fortune des Noyzé, la femme se prêtant à la pire prostitution, le mari à un semblant d'ignorance, dont sa crânerie ne pouvait faire oublier la sale complicité? Allons done! C'était une de ces infamies que le monde débite couramment; il n'y pouvait, n'y voulait croire. D'ailleurs, avait dit Carbon, qui devait le savoir, parlant sous l'empire d'une rancune de son oncle Chartreux, Tarpin-Malus vivait sous le joug d'une vieille maîtresse obscure, aussi laide que lui, et qu'il entretenait à Passy.

Allégé, il respira, contemplant, à la baie vitrée, les flocons de neige qui, de haut, coulaient en cendres grisâtres et, en bas, s'éparpillaient en ouate fine. Il apercevait au travers un jardin mélancolique, contrastant avec le coin vivant du boulevard SaintGermain, un jardin séparé de la rue du Bac par un mur treillagé de lattes verdâtres; dans les allées, où ne se promenait jamais personne, les bassins morts reflétaient les volets clos d'un pavillon Louis XVI, et des vols de corneilles, obstinés, tournoyaient à la cime des peupliers centenaires.

Cet affreux renard! répétait-il, dans un ressaut de colère, et il le voyait ramper autour du beau corps blanc, qu'il se représentait tel qu'une possession imaginaire le lui offrait en cette pièce même, sur un écroulement de coussins d'Orient.

Il ferma les yeux, ne les rouvrit que pour regarder la neige chaste et froide, s'y geler la pensée. Mais, de même qu'un regard

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