L'Année littéraire, ou, Suite des lettres sur quelques écrits de ce temps, Volume 4

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1754
 

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Page 7 - Ah ! Sire, quelle trahison ! que Votre Majesté me le rende, je l'ai lu brusquement. — Non, Monsieur le maréchal, les premiers sentiments sont toujours les plus naturels.' Le roi a fort ri de cette folie ; et tout le monde trouve que voilà la plus cruelle petite chose que l'on puisse faire à un vieux courtisan.
Page 30 - ... de ses ennemis ; qu'on engage toute sa famille dans les mêmes intérêts ; qu'on fait ouvrir les portes des villes dont on est gouverneur à l'armée des ennemis, et qu'on les ferme à son véritable maître ; qu'on porte dans le parti tous les secrets de l'état : voilà, Messieurs, ce qui s'appelle un crime d'état.
Page 166 - Dans cette vue, il imagina le jeu des échecs, où le roi, quoique la plus importante de toutes les pièces, est impuissant pour attaquer et même pour se défendre contre les ennemis sans le secours de ses sujets et de ses soldats.
Page 97 - Tjr laiflerent , ne doutant point qu'elle ne fût bientôt dévorée par les bêtes féroces. Deux jours après on alla voir ce qu'elle étoit devenue : on fut fort furpris de la trouver pleine de vie,, quoiqu'environnée de tigres qui n'ofoient en approcher.
Page 9 - Mes Mufes & mon Apollon. Les feux éclatans du tonnerre S'allument ; & dans un inftant , Semant la frayeur fur la terre , Percent de l'aurore au couchant. Mais mon efprit , que rien n'arrête ,
Page 164 - ... qui fréquentoient les mauvais lieux. Les Ribauds avoient un Chef qui portoit le titre de Roi , fuivant l'ufage établi alors, de donner cette augufte qualité à ceux qui avoient fur d'autres quelque efpèce de commandement.
Page 163 - L'Etat avoit foin de fournir aux frais de la Guerre, & , dans cette conjoncture , les Seigneurs & le Peuple fe joignoient au Roi , pour venger les injures faites à la Monarchie.

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