A Complete French Class Book

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Claxton, Remsen & Haffelfinger, 1871

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Fréquemment cités

Page 13 - Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Six. Sept. Huit. Neuf. Dix. Onze. Douze. Treize. Quatorze.
Page 88 - Donnez! afin que Dieu, qui dote les familles, Donne à vos fils la force, et la grâce à vos filles; Afin que votre vigne ait toujours un doux fruit; Afin qu'un blé plus mûr fasse plier vos granges; Afin d'être meilleurs; afin de voir les anges Passer dans vos rêves la nuit! Donnez! Il vient un jour où la terre nous laisse. Vos aumônes là-haut vous font une richesse. Donnez! afin qu'on dise: II a pitié de nous!
Page 105 - In all thy humours, whether grave or mellow, Thou'rt such a touchy, testy, pleasant fellow ; Hast so much wit, and mirth, and spleen about thee, There is no living with thee, nor without thee.
Page 105 - I am the rose of Sharon, and the lily of the valleys. As the lily among thorns, so is my love among the daughters. As the apple tree among the trees of the wood, so is my beloved among the sons. I sat down under his shadow with great delight, and his fruit was sweet to my taste.
Page 74 - L'ENFANT ET LE MIROIR. Un enfant élevé dans un pauvre village Revint chez ses parents, et fut surpris d'y voir Un miroir. D'abord il aima son image ; Et puis, par un travers bien digne d'un enfant, Et même d'un être plus grand, II veut outrager ce qu'il aime, Lui fait une grimace, et le miroir la rend. Alors son dépit est extrême; II lui montre un poing menaçant, II se voit menacé de même.
Page 78 - ... fidèle, Tu reçois, pour prix de ton zèle, Des coups et souvent le trépas. Moi qui tous les ans les habille, Qui leur donne du lait et qui fume leurs champs. Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille Assassiné par ces méchants. Leurs confrères les loups dévorent ce qui reste. Victimes de ces inhumains, Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains, Voilà notre destin funeste ! Il est vrai, dit le chien; mais crois-tu plus heureux Les auteurs de notre misère? Va, ma sœur, il...
Page 75 - L'azur, le pourpre et l'or éclataient sur ses ailes : Jeune, beau, petit-maître, il court de fleurs en fleurs, Prenant et quittant les plus belles. Ah ! disait le grillon, que son sort et le mien Sont différents ! Dame nature Pour lui fit tout, et pour moi rien. Je n'ai point de talent, encor moins de figure ; Nul ne prend garde à moi ; l'on m'ignore ici-bas ; Autant vaudrait n'exister pas.
Page 89 - J'irais te conduisant moi-même par la main ; Mais je n'atteindrais pas la troisième journée ; Il faudrait me laisser bientôt sur ton chemin ; Et moi je veux mourir aux lieux où je suis née. Maintenant de ta mère entends le dernier vœu : Souviens-toi, si tu veux que Dieu ne t'abandonne, Que le seul bien du pauvre est le peu qu'on lui donne ; Prie, et demande au riche ; il donne au nom de Dieu ; Ton père le disait : sois plus heureux ; adieu.
Page 91 - C'est un enfant ; il marche, il suit le long chemin Qui va de France à la Savoie. Bientôt de la colline, il prend l'étroit sentier, ll a mis ce matin la bure du dimanche, Et dans son sac de toile blanche Est un pain de froment qu'il garde tout entier. Pourquoi tant se hâter, à sa course dernière ? C'est que le pauvre enfant veut gravir le coteau Et ne point s'arrêter qu'il n'ait vu son hameau Et n'ait reconnu sa chaumière. Les voilà !... tels encor qu'il les a vus toujours, Ces grands bois,...
Page 90 - J'ai faim . vous qui passez , daignez me secourir. Voyez ; la neige tombe, et la terre est glacée. J'ai froid : le vent se lève et l'heure est avancée , Et je n'ai rien pour me couvrir. Tandis qu'en vos palais tout flatte votre envie , A genoux sur le seuil, j'y pleure bien souvent. Donnez : peu me suffit; je ne suis qu'un enfant; Un petit sou me rend la vie.

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