Oeuvres de Molière, Volume 2Chez Arkstée & Merkus, 1765 |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 100
Page 4
... j'ai lieu de chérir la nouvelle Qui m'apprit que Dom Sylve étoit un infidéle , Puifque par les ardeurs mon cœur tyrannifé Contre elles à préfent fe voit autorifé ; Qu'il en peut juftement combattre les hommages , Et , fans fcrupule ...
... j'ai lieu de chérir la nouvelle Qui m'apprit que Dom Sylve étoit un infidéle , Puifque par les ardeurs mon cœur tyrannifé Contre elles à préfent fe voit autorifé ; Qu'il en peut juftement combattre les hommages , Et , fans fcrupule ...
Page 5
... J'ai voulu , je l'avoue , ajufter mi conduite , Et voir d'un ceil égal l'un & l'autre mérite : Mais que contre fes veux on combat vainement , Et que la différence eft connue aifément De toutes ces faveurs qu'on fait avec étude , A ...
... J'ai voulu , je l'avoue , ajufter mi conduite , Et voir d'un ceil égal l'un & l'autre mérite : Mais que contre fes veux on combat vainement , Et que la différence eft connue aifément De toutes ces faveurs qu'on fait avec étude , A ...
Page 11
... j'ai toujours la croyance Que votre ame en ces lieux fouffre de fon abfence , Et que , malgré mes foins , vos foupirs amoureux Vont trouver à tous coups ce rival trop heureux . Mais fi de tels foupçons ont de quoi vous déplaire , Il ...
... j'ai toujours la croyance Que votre ame en ces lieux fouffre de fon abfence , Et que , malgré mes foins , vos foupirs amoureux Vont trouver à tous coups ce rival trop heureux . Mais fi de tels foupçons ont de quoi vous déplaire , Il ...
Page 13
... J'ai crû que vous aviez quelque fecret ensemble , Et je ne voulois pas l'interrompre . D. ELVIRE . Il me femble Que vous me répondez d'un ton fort altéré . Je A 7 COMEDIE HEROIQUE . 13 Et que l'heur d'obéir à fa divinité ...
... J'ai crû que vous aviez quelque fecret ensemble , Et je ne voulois pas l'interrompre . D. ELVIRE . Il me femble Que vous me répondez d'un ton fort altéré . Je A 7 COMEDIE HEROIQUE . 13 Et que l'heur d'obéir à fa divinité ...
Page 22
... J'ai deux fois à Léon écrit à la Comteffe , Et deux fois au Marquis Dom Louis à Burgos . Avec cette réponse êtes ... J'ai pris , pour mon malheur , le poifon qui me tûe ; Et que j'ai crù trouver quelque fincérité Dans les traitres appas ...
... J'ai deux fois à Léon écrit à la Comteffe , Et deux fois au Marquis Dom Louis à Burgos . Avec cette réponse êtes ... J'ai pris , pour mon malheur , le poifon qui me tûe ; Et que j'ai crù trouver quelque fincérité Dans les traitres appas ...
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
affez Affûrément AGNE'S AGNES ainfi ALAIN ALVAR amour ARIST ARNOL PHE ARNOLPHE auffi BEJART BRECOURT c'eft c'eſt CARITIDES chofe CHRIS ALDE Ciel CLIMEN cœur Comédie crême CROISY deffein défirs deftin Dieu difcours dire DORANTE efprit eft vray Eft-ce Elife ELISE ELVIRE ERAST eſt êtes fage fans doute fçais fçait fçavez fçavoir fçû fecret femble fens fent fentimens feroit fervir feul flâme foins foit font fouffrir foupçons fouvent fuccès fuis fujet GARCIE gens GEORGETTE grace GRANGE HORACE ILLIERE ISABELLE j'ai j'avois j'en jaloux joye jufte l'Ecole des Femmes l'efprit L'IMPROMPTU DE VERSAILLES laiffe lorfque LYSID m'eft m'en Madame MARQUIS matiere Mauregat MOLIER MOLIERE Monfieur Lyfidas n'eft ORONT ORPHISE paffe paroître penfe penſée perfonne plaifir plûtôt pouffe préfent preffe Prince promtement puiffe Puifque raifon rien SCENE Seigneur SGANARELLE tems tranfports trouver URANI VALER Valere veux vœux voilà vois voudrois yeux
Fréquemment cités
Page 313 - Souvenez-vous bien , vous, de venir, comme je vous ai dit, là, avec cet air qu'on nomme le bel air, peignant votre perruque, et grondant une petite chanson entre vos dents. La, la, la, la, la, la, la. Rangez-vous donc, vous autres; car il faut du terrain à deux marquis, et ils ne sont pas gens à tenir leur personne dans un petit espace. (à La Grange.) Allons, parlez. LA GRANGE.
Page 260 - La jolie façon de plaisanter pour des courtisans, et qu'un homme montre d'esprit lorsqu'il vient vous dire: Madame, vous êtes dans la place Royale , et tout le monde Vous voit de trois lieues de Paris , car chacun vous voit de bon œil ; à cause que Bonneuil est un village à trois lieues d'ici ! Cela n'est-il pas bien galant et bien spirituel?
Page 74 - Toujours au plus grand nombre on doit s'accommoder, Et jamais il ne faut se faire regarder. L'un et l'autre excès choque, et tout homme bien sage Doit faire des habits, ainsi que du langage, N'y rien trop affecter, et sans empressement, Suivre ce que l'usage y fait de changement.
Page 275 - Apprends, Marquis, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens n'a point de place déterminée à la comédie ; que la différence du demi-louis d'or et de la pièce de quinze sols...
Page 285 - Assurément, madame ; et quand, pour la difficulté, vous mettriez un peu plus du côté de la comédie, peut-être que vous ne vous abuseriez pas : car enfin je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune, accuser les destins, et dire des injures aux dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde.
Page 79 - Leur sexe aime à jouir d'un peu de liberté ; On le retient fort mal par tant d'austérité; Et les soins défiants, les verrous et les grilles Ne font pas la vertu des femmes ni des filles : C'est l'honneur qui les doit tenir dans le devoir, Non la sévérité que nous leur faisons voir.