Grammatica francese per lo studio autodidattico con numerosi temi: esercizi di conversazione, squarci di lettura, esempi di lettere e una chiave completa

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A. Hartleben, 1899 - 184 pages

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Fréquemment cités

Page 162 - A ces dernières paroles, la jeune fille, tout émue, tomba aux genoux de sa mère, prit ses mains, les baisa et se pencha sur son sein en pleurant. Et la mère, faisant un effort pour élever la voix: Ma fille, dit-elle, le bonheur n'est pas de posséder beaucoup, mais d'espérer et d'aimer beaucoup.
Page 162 - Dieu, qui a été bon envers lui, a été bon aussi envers nous. De quoi avons-nous manqué, tandis que tant d'autres manquent de tout ? Il est vrai qu'il a fallu nous habituer à peu , et ce peu le gagner par notre travail ; mais ce peu ne suffit-il pas? et tous n'ont-ils pas été dès le commencement condamnés à vivre de leur travail ? Dieu, dans sa bonté , nous a donné le pain de chaque jour, et combien ne l'ont pas ! un abri , et combien ne savent où se retirer ! Il vous a, ma fille donnée...
Page 162 - ... expirer sur une image de la Vierge suspendue au mur. Et la jeune fille, levant les yeux, regarda en silence, pendant quelques moments, la femme à cheveux blancs; puis elle lui dit : Ma mère, vous n'avez pas été toujours dans ce dénûment.
Page 159 - Je crois ce que je crois; mais je veux que tu me dises à qui tu parles quand tu dis cela. 10 LA FLÈCHE. Je parle... je parle à mon bonnet.
Page 164 - Lorsque la barque paraît sur l'eau, je ne songe à rien. Je ne l'attends pas; je suis triste, et une des occupations où elle me surprend le plus souvent, c'est de laver mes pieds dans la première onde du rivage. Mais cette occupation est toujours inutile. Aussitôt que je fais un pas sur la grève , je m'enfonce dans une fange nouvelle , et j'éprouve un sentiment de détresse puérile. Alors la barque paraît au loin ; j'entends vaguement les chants.
Page 161 - C'était une nuit d'hiver. Le vent soufflait au dehors , et la neige blanchissait les toits. Sous un de ces toits, dans une chambre étroite, étaient assises, travaillant de leurs mains, une femme à cheveux blancs et une jeune fille. Et, de temps en temps, la vieille femme réchauffait à un petit brasier ses mains pâles.
Page 162 - Ayant dit ces mots, elle se tut un peu de temps; ensuite elle reprit : Quand je perdis votre père, ce fut une douleur que je crus sans consolation : cependant vous me restiez; mais je ne sentois qu'une chose alors.
Page 158 - Ah ! qu'un homme comme cela mériterait bien ce qu'il craint, et que j'aurais de joie à le voler ! HARPAGON. Euh? LA FLÈCHE. Quoi? HARPAGON. Qu'est-ce que tu parles de voler? LA FLÈCHE. Je dis que vous fouillez bien partout pour voir si je vous ai volé.
Page 178 - Il prétend que j'ai beaucoup de crédit sur vous : je ne sais s'il ne se trompe pas. Quoi qu'il en soit, je fais ce qu'il souhaite de moi, et je vous prie de vouloir bien lui être favorable en ce qui peut lui être utile. Il a du génie et du talent pour plusieurs choses ; je l'ai expérimenté à Ussé, où il a été avec moi assez long-tems pour pouvoir en juger.
Page 162 - La jeune fille ne répondit rien ; mais elle baissa la tête, et quelques larmes, qu'elle s'efforçait de cacher, tombèrent sur la toile qu'elle tenait entre ses mains. La mère ajouta : — « Dieu, qui a été bon envers lui, a été bon aussi envers nous.

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