Les provinciales, ou, Les lettres écrites par Louis de Montalte [pseud.] à un provincial de ses amis et aux révérends pères jésuites, Volume 2

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Firmin Didot frères, 1851 - 445 pages
 

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 419 - Je loue de tout mon cœur le petit zèle que j'ai reconnu dans votre lettre pour l'union avec le pape. Le corps n'est non plus vivant sans le chef, que le chef sans le corps.
Page 419 - Nous savons que toutes les vertus, le martyre, les austérités et toutes les bonnes œuvres sont inutiles hors de l'Eglise et de la communion du chef de l'Église, qui est le pape. Je ne me séparerai jamais de sa communion, au moins je prie Dieu de m'en faire la grâce; sans quoi je serais perdu pour jamais. Je...
Page 42 - C'est le comble de l'impiété. Le prix du sang de Jésus-Christ sera de nous obtenir la dispense de l'aimer ! Avant l'Incarnation on était obligé d'aimer Dieu ; mais depuis que Dieu a tant aimé le monde, qu'il lui a donné son Fils unique...
Page 46 - En vérité, mes pères , il ya bien de la différence entre rire de la religion , et rire de ceux qui la profanent par leurs opinions extravagantes.
Page 215 - Relation juridique de ce qui s'est passé à Poitiers, touchant la nouvelle doctrine des Jansénistes.
Page 226 - Chardonnet , ayant visité les familles après Pâques, en personne et par d'autres, nous dit dernièrement qu'il a trouvé quinze cents de ses paroissiens qui n'ont point communié; et ainsi des autres. L'on ne voit quasi personne qui s'en approche les premiers dimanches des mois et les bonnes fêtes, ou très peu, et guère plus aux religions (maisons religieuses), si ce n'est encore un peu aux Jésuites.
Page 223 - ... n'est plus que de la bourbe : le lit de cette belle rivière est encore le même, mais ce ne sont plus les mêmes eaux.
Page 109 - ... violence n'a qu'un cours borné par l'ordre de Dieu , qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu'elle attaque ; au lieu que la vérité subsiste éternellement , et triomphe enfin de ses ennemis, parce qu'elle est éternelle et puissante comme Dieu même (1).
Page 42 - Ainsi on rend dignes de jouir de Dieu dans l'éternité ceux qui n'ont jamais aimé Dieu en toute leur vie ! Voilà le mystère d'iniquité accompli. Ouvrez enfin les yeux , mon père ; et si vous n'avez point été touché par les autres égaremens de vos casuistes, que ces derniers vous en retirent par leurs excès.
Page 432 - Quand j'ai vu toutes ces personnes-là que je regardais comme étant ceux à qui Dieu avait fait connaître la vérité et qui devaient en être les défenseurs, s'ébranler et succomber, je vous avoue que j'ai été si saisi de douleur que je n'ai pas pu la soutenir et il a fallu y succomber.