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alla au-devant de lui avec de grands présens. Arslan, en le voyant, conçut pour lui beaucoup d'amitié, le reçut fort bien, fit la paix avec lui et le mit au nombre de ses généraux : il s'avança après cela jusqu'à Ani et soumit tout le pays. II conquit ensuite Vaïots-dsor et le pays d'Eghekis jusqu'au bourg d'Éreron, en face de Karhni, et il donna le tout à Éligoum. << Ce qui est conquis par l'épée, lui dit-il, est une possession » aussi légitime que ce qui est acquis à prix d'argent. Que ces provinces, que mon glaive a subjuguées, deviennent ton pa>> trimoine et celui de ta race; mais aussi sois-nous affectionné » de cœur et obéis au grand khan qui nous a envoyés. Éligoum, après lui avoir exprimé sa reconoissance de toutes ces faveurs, se montra, depuis ce jour, serviteur zélé des Mongols. La possession des contrées qu'Arslan lui avoit données, fut ensuite confirmée à la famille des Orpélians.

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Les autres généraux Mongols soumirent beaucoup d'autres pays, et prirent l'atabek Avak aux portes de la forteresse de Gaïen. Ils se rendirent ensuite maîtres du royaume de Géorgie et ils leur laissèrent à tous leur indépendance. Quelques années après, le général Tatar se mit en route, emmenant les troupes de la Géorgie avec Avak et Schahanschah; Eligoum alla aussi les joindre, et ils marchèrent contre la' ville des Martyrs ou Nep'hergerd. Après l'avoir environnée entièrement d'un fossé, ils campèrent sous ses murs pendant un an et plusieurs mois sans pouvoir la prendre. Pendant ce siége, Éligoum fut attaqué d'une maladie très-douloureuse, et on dit même que ses médecins l'empoisonnèrent par l'ordre d'Avak. On porta son corps à Noravank'h, dans l'église de Saint-Étienne; il laissa un fils appelé Pouirthel, qui étoit d'une grande beauté et encore fort jeune. Sempad, frère d'Éligoum, recommandable par sa piété et sa vertu, gouverna la souve

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նօրհնեալ եւ գովելին բնաւից Սմբատ, որ էր հան ճարով մեծ- . խորհրդով ուժեղ խելօք աննման Հնարիւք բազմագետ բանին առատ եւ քաղցր. լեզոճաց Հմուտ եւ Ճարտար. ՛ի դատարան դի ծանին անպարտելի: ()ի զհինգ լեզուս խօսեր. զհայ• զվրացն. զՈւղուր • զվարսի. եւ զուլալ այսինքն թաթարի: Իսկ սա վարժեալ ի մանկու թէ յածային պատուիրանին, էր մեծաՀաւատ եւ բարեպաշտժն՝ սիրօղ սբց եւ եկեղեցեաց • շինօղ վանօրէից • սփոփիչ եւ մխիթարիչ քահանայից • ողոր մած- աղքատաց: կանգնիչ եւ զօրացուցիչ վշտ նեալ ազգիս Հայոց. գերեթափ եւ ազատարար ամենեցուն :

raineté de son frère après sa mort. Il étoit doué d'une grande prudence; dans les conseils il se distinguoit par sa fermeté; sa sagacité lui suggéroit toujours plusieurs moyens d'arriver à son but; son éloquence étoit douce et facile; dans le tribunal où il rendoit la justice, il étoit d'une intégrité sans égale ; il s'exprimoit aussi sans peine dans diverses langues, et il en parloit cinq, l'arménien, le géorgien, l'oughour (42), le persan et le mongol ou tatar. Comme, dans sa jeunesse, il avoit été élevé selon les préceptes divins, il avoit beaucoup de religion et de piété ; il aimoit les saints et les églises, bâtissoit des monastères, consoloit et secouroit les prêtres, et étoit libéral pour les pauvres. Il soutint et releva la nation Arménienne, accablée par le malheur, et fut enfin son sauveur et son libérateur.

Դ ԼՈ Ւ Խ Է:

Յաղագս թէ որպէս միապետեալ Թաթարացն զտէրութիս իւրեանց, ե ածեալ զբռամբ աաեւ զԹագաւորն Սիւնեաց զԴաւիթ՝ պահելով ՛ի կալան. եւ թէ զի արդ զերծեալ ամրանայ յամուր ինչ յաշխարհին Սիւնեաց, մինչեւ մեռւանի ադ։ Նաեւ Թէ որպէս եւ որքան ()ր բէլեան Սմբատայ գտեալ շնորհս ՚ի դրան մեծի արքայի նց, գայ v Հայոց եւ սկսանի ՚ի ինութիս աւերակացն խանգարեցելոցն :

Րայց յետ Էլիկումն՝ բազում նախանձու եւ Թշնամութբ վարեր տունն Հագին ընդ տունն ( )րբէլեան. եւս առածել ոնցան՝ կինն ազին եւ կալին վարատել եւ հալած-ել կամ կորուսանել զորբ մնացեալ մանկունմն, զՍմբատ՝ եւ զեղբայրս իւր, եւ յափշտակել զհայրենիս նց. եւ նք թաքստեամբ շրջեն աստ եւ անդ : Րնդ որ խանդաղատեալ արարչական սիրոյն՝ կամեցաւ կանգնել` եւ զօրացու ցանել զտունն ()րբէլեան ՚ի ձեռն Սմբատայ :

Քանզի ընդ այն ժամանակս էր զօրագլուխ նետողացն, որպէս Թագաճոր ՚ի վերայ ամենեցուն աչունոյին, եւ նստեր ՛ի դաւառին Հաբանդայ՝ ՛ի գլուխն Ձագէ ձորոյ. եւ էր ածեալ զբռամբ զփոքր թագաւորն Սիւնեաց զԴաւիթ, եւ կայը նա ի մէջ բանակի նոցա ՚ի կալանս: Ապա ըստ վերին խնամոց ղերծեալ Հնարիւք ՚ի գիշերի, Էանց՝ գնաց փախստեայ երիւք - արամբք . եւ ուներ ինքն զգոհվար մի պատուական՝ յոյժ լուսաւոր, եւ տեսիլ նը կարմիր, յորմ), Հատանէին (4) նշոյլք իբր ՛ի հրոյ. եւ ՚ի գիշերի լուսածորէր զտունն, որպես ջահ : Ուներ եւ զմամն մի ի փրկական փայտն,

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CHAPITRE VII.

CHAPITRE VII.

Détails sur la monarchie Mongole. Prise et captivité de David, roi de Siounie. Son évasion; il se réfugie dans une forteresse où il reste jusqu'à sa mort. Sempad Orpélian va à la cour du grand khan, où il est comblé de faveurs. A son retour, il s'occupe de rétablir les divers endroits de l'Arménie qui avoient été ruinés.

APRÈS la mort d'Éligoum, la famille d'Avak, et plus particulièrement encore sa femme Kontsa, conçurent beaucoup de jalousie et de haine contre les Orpélians: ils vouloient, en les persécutant, diviser et perdre le fils orphelin d'Éligoum, ainsi que Sempad et ses frères, pour s'emparer ensuite de leurs possessions. Dans ce dessein, ils s'agitoient secrètement ; ils vouloient, par de feintes démonstrations d'amitié pour les Orpélians, les porter, par le moyen de Sempad, à se fortifier et ensuite à se révolter.

Batchou Nouïan étoit alors général des Mongols (1), et il avoit sur eux une autorité presque royale. Il campoit à l'entrée de la vallée de Dsak, dans la province d'Hapant, et il avoit pris de force le petit roi (2) de Siounie, nommé David, qu'il retenoit captif dans son camp: quelque temps après, ce prince eut l'adresse de s'échapper pendant la nuit avec trois autres personnes. David avoit sur lui une pierre précieuse (3) d'un très-grand prix et très-brillante; elle étoit rouge et elle lançoit des rayons éclatans comme le feu; de sorte que, pendant la nuit, elle éclairoit l'intérieur d'une maison, comme une lampe. Ce prince avoit encore un morceau du bois de la vraie croix, qui valoit bien son royaume en entier. Lorsqu'il alloit traTome II. I

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