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» soixante-deux mille huit cents minutes; une minute équivaut à cinq >> cents asbarez, et l'asbarez a la longueur du vedavan. Une révolution » (diurne ) du soleil est aussi de cinq cents asbarez; un asbarez vaut cinq cents nedadsik ( ou portée de flèche); le nedadsik vaut cent cin>> quante pas; le pas six pieds, et le pied seize doigts. Le mille vaut » cinq asbarez. En multipliant par trente les heures du jour, on a un » nombre qui égale une révolution du soleil; et en multipliant (le » nombre de) cette révolution par cinq cents, on a le nombre d'asbarez qu'il parcourt. Ainsi, quand le jour est de douze heures, ce qui fait >> trois cent soixante révolutions (diurnes ou degrés ), il parcourt >>cent quatre-vingt-dix mille asbarez ( ce devroit être cent quatrevingt mille ). Une heure vaut trente minutes; une minute est un degré; un degré est de cinq cents asbarez. L'asbarez est de trois » cents coudées. Un pas est de quatorze poings, et une coudée est » de cinq poings. Un pas vaut cinq pieds, et un pied vaut seize >> grains d'orge. Un mille vaut cinq asbarez ou quarante-huit khe» raskh; un kheraskh équivaut à vingt-deux pas et quarante-quatre » coudées. Un mille est de mille cinquante pas et six cents coudées. » Dix asbarez font quinze cents pas; vingt asbarez, trois mille pas; » quarante asbarez, six mille pas; cent asbarez valent trente mille » coudées; cinq cents asbarez valent soixante-quinze milles. Un » degré est de quatre-vingt-deux milles. Le diamètre du soleil est de » cinq cents asbarez ou cent cinquante mille coudées. » (Manuscrit Arménien n.o 114, f. 101 recto et verso.) Dans un dialogue qu'on a supposé entre S. Basile et S. Grégoire de Nysse, ce dernier lui dit qu'il y a, depuis les nuages jusqu'au soleil, neuf mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf degrés, et depuis le soleil jusqu'au trône de la Divinité, neuf mille quatre-vingt-dix-neuf degrés. S. Basile lui demande alors ce que c'est qu'un degré, et S. Grégoire lui réplique qu'un degré est composé de cinq cents asbarez, un asbarez de cinq cents pas, le pas de douze pieds, et le pied de trente-six grains d'orge. (Manuscrit Arm. n.o 100, fol. 320 recto.) Je pense que la mesure nommée asbarez n'est pas d'origine Arménienne, mais qu'elle aura été introduite en Arménie par les Persans, et qu'elle aura fait tomber en désuétude une mesure plus ancienne, appelée vedavan : ce qui me le fait croire, c'est que son nom paroît dérivé des deux mots Persans asp, cheval, et y residen, arriver

à un but. Aussi on le trouve dans la langue actuelle des Persans, sous la forme, asparis, et avec le sens d'hippodrome. II existoit aussi avec la même signification dans l'ancien pehlvi, où il se prononçoit asperesch. (Anquetil-Duperron, Zend-Avesta, tom. III, pag. 484.)

(3) Ces paroles sont, à peu de chose près, la traduction de ce passage de la Geographie de Ptolénée : Εν γδ τῇ διακεκαυμένη ζώνη ὁ ζωδιακός ὅλος ὑπὲρ αὐτὴν φέρεται διόπερ ἐν αὐτῇ μεταβάλλουσιν αι σκια, καὶ πάντα τὰ ἄκρα δύνει καὶ ἀνατέλλει μόνη δὲ ἡ μικρὰ ἄρκτος ἄρχεται ὅλη ὑπὲρ γῆν φαίνεσαι ἐν τοῖς Ὀκήλεως βορειοτέροις ςαδίοις πεντακοσίοις. Lib. I, cap. 7.

(4) Ce morceau se retrouve aussi dans la Géographie de Ptolémée: Ἐπὶ τοίνυν το πλάτος προς τον υποτίθεται μθύ και αὐτὸς τὴν Θούλην νῆσον ὑπὸ τὸν παράλληλον ἀφορίζοντα τὸ βορειότατον πέρας τῆς ἐγνωσμένης γῆς. Τὸν δὲ παράλληλον τότον Σποδείκνυσιν ὡς ἔνι μάλισα ἀπέχοντα το ισημερινής μοίρας έγ, ὅτων δεὶν ὁ μεσημβρινὸς κύκλος τξ, ςαδίος δὲ τρισμυρίες χιλίους πεντακοσίους, ὡς τῆς μοίρας πεντακοσίους ἔγγιςα ςαδίους περιεχούσης. Lib. 1, cap. 7.

(5) Ce passage, tiré de la Géographie de Ptolémée, est très-corrompu. Nous voyons, par les autres emprunts faits au même auteur, que le géographe Arménien, ou Pappus d'Alexandrie, s'est astreint à conserver les propres expressions de son original: il faut donc, comme nous l'avons fait, rétablir l'arménien sur le texte Grec, qui se trouve dans la note précédente, quoique le traducteur l'ait un peu abrégé. II est certain qu'il est tout-à-fait inintelligible dans l'édition des frères Whiston, ainsi que dans celle de Marseille. On y litt unţu Թուլիս կղզի, որ մեկնէ զհիւսիսականացն եւ ծանուցելոց երկրի, իբրեւ զգետ, ըստ լայնութե չափու • ոպ ՚ի միջօրէական շրջանակն երեք Հարիւր եւ վաթսուն երկու բիւրուք` վեց հազարեկօք մասամբք, Հինգ Հարիւր չափուց ասպարիզաց, que les frères Whiston traduisent par, Atque ibi est insula Thule, quæ aquilonarem terræ cognitæ partem, quod ad latitudinem attinet, quasi flumen, disterminat; ita ut ab lineâ æquinoctiali sexies et vicies centena viginti sex graduum millia absit, quorum unusquisque quingenta stadia continet; ce qui est absurde.

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(6) Nous avons déjà rapporté ailleurs le texte Grec de ce passage, dans lequel on remarquera que le traducteur a transcrit plusieurs mots Grecs, que les copistes, qui en ignoroient le sens, ont ensuite altérés. Nous les avons rétablis, ainsi que plusieurs noms de pays, d'après le grec de Ptolémée.

(7) Ce passage est un peu plus étendu dans Ptolémée, où on lit: Ἔπειτα τὴν τῶν Αἰθιόπων χώραν τὴν καλουμένην Αγίσυμβα, καὶ τὸ Πράσον ἀκρωτήριον, ἐκθέμενος ὑπὸ τὸν παράλληλον τὸν ἀφορίζοντα τὸ νοπώτατον, καὶ πέρας τῆς ἐγνωσμένης γῆς, ποιεῖ καὶ τότον ὑπὸ τὸν χειμερινὸν τροπικὸν. Géogr. lib. 1, cap. 7.

(8) Le nom Arménien d'asbarez est toujours, dans cet ouvrage, l'équivalent du stade Grec.

(9) On lit dans l'arménien, Suppap k neŋuncu kpkp, c'est-àdire, cent quatre-vingt-trois; ce qui est une erreur : il faut retrancher, comme je l'ai fait, kpkp, trois, parce que Ptolémée, dans sa Géographie (lib. VII, cap. 5), ne donne d'étendue à la terre habitable que 180 degrés en longitude. D'ailleurs, on verra un peu plus bas le traducteur Arménien est plus exact.

que

(10) L'auteur Arménien, ou plutôt Pappus d'Alexandrie, ne rapporte pas fidèlement ce que dit Ptolémée de l'étendue de la terre habitable, en latitude. Selon ce géographe (lib. VII, cap. 5), la terre habitable s'étendoit au-delà de l'équateur, jusqu'au parallèle de 16° 26', tandis que du côté du nord, elle montoit jusqu'au 63°; de sorte que l'étendue de la terre habitable étoit, en latitude, de 79° 26', ou, en nombre rond, de 80°.

(11) Ce qui répond aux cinq cents stades de Ptolémée.

(12) C'est la seule mention que nous connoissions de l'ancienne mesure Arménienne appelée vedavan.

(13) Il sembleroit que, dans cet endroit, le nom d'asbarez est pris d'une manière abstraite, pour désigner toute mesure géographique d'une certaine étendue, comme on l'a fait souvent pour le stade, et comme on le fait chez nous pour la lieue. Il est certain que jamais le mille n'a pu être pris pour un asbarez, compris cinq cents fois dans un degré. Le même auteur dit, quelques lignes plus bas, que sept asbarez font un mille; et nous verrons bientôt, dans les itinéraires que nous plaçons à la suite de la Géographie attribuée à Moyse de Khoren, que, dans l'usage ordinaire, un mille étoit constamment pris pour cinq asbarez.

(14) Embarrassés par ces derniers mots, upp hop, punire l... л, que nous avons traduits par, dont chacun, en carré, est de vingthuit asbarez, les frères Whiston les ont passés, et ils rendent ainsi ce passage: Quod si per aërem mensuram ineas, unus gradus quingenta

stadia, tam in latitudine terræ, quàm in longitudine, quoquo versus tenebit, sic ut gradus unum et septuaginta milliaria adæquet.

(15) Si ce que dit l'auteur Arménien est pris de Pappus, on voit que ce mathématicien avoit de singulières idées sur la composition de l'univers.

(16) On connoît un prêtre qui se nommoit Jean d'Antioche, qui étoit un ami de S. Jean Chrysostôme, et dont il est souvent question dans les lettres de ce saint; mais, comme les frères Whiston, nous doutons beaucoup qu'il soit le même que celui dont parle le géographe Arménien.

(17) On peut voir, dans la Géographie de Ptolémée ( lib. VII, cap. 5), ce qui concerne les limites de la terre habitable ; c'est à-peuprès, avec un peu plus d'étendue, ce que dit le géographe Arménien.

(18) Cette montagne, dont les anciens géographes parlent souvent, mais dont il est très-difficile d'assigner la véritable position, est placée par Ptolémée dans la Libye intérieure. Le nom Grec de Théonochéma, Orav ua, dont on ignore l'origine, ne signifie pas, comme le dit l'auteur Arménien, le trône, mais le chariot des dieux.

(19) Dans l'arménien, on voit le mot kunnu ; c'est le mot Grec miegs, qui signifie continent, comme ailleurs on remarque le mot «ququ, qui est le grec ages. On trouve encore, dans plusieurs autres endroits, des mots Grecs conservés dans toute leur pureté et qu'on s'est contenté de transcrire en caractères Arméniens sans les traduire : il nous suffit de le remarquer une fois pour toutes. (20) Le golfe Carcinitique est la partie de la mer Noire dans laquelle se jette le Borysthène.

(21) Ces détails sur les îles Fortunées et les autres îles de l'Océan Atlantique à l'occident de l'Afrique, ne sont pas tout-à-fait pareils à ceux que donne Ptolémée.

(22) La ville de Sebdé, sur le détroit de Gibraltar, est celle que nous appelons Ceuta, et qui est appelée par les Arabes b Sebtah. Selon le géographe Arménien, son nom lui viendroit de ce que, devant elle, le détroit avoit sept milles de largeur. Pomponius Méla (lib. 1, cap. 5) semble lui donner une autre origine, en disant que ce détroit étoit dominé par de hautes montagnes, qu'à cause de leur nombre et de leur ressemblance, on appeloit les Sept Frères, et dont

Ptolémée fait aussi mention. (Geogr. lib. IV, cap. 1.) Justinien fit relever le fort de Septa, Zeπτòv opúgiov, qui avoit été négligé par les Vandales. (Procop. de Ædific. Justin. lib. VI, cap. 7.)

(23) On trouve la même chose dans Ptolémée, lib. VII, cap. 5: ὁμοίως δὲ καὶ τῶν εἰρημένων εμπεριέχεται τῇ γῇ θαλασσών, πρώτη μου στ μεγέθει παλίν, ἡ κατὰ τὸ Ἰνδικὸν πέλαγος· δευτέρα δέ, ή καθ' ἡμᾶς τρίτη δὲ, ἡ Υρκανία, ἡ καὶ Κασσία.

(24) Les auteurs Arméniens appellent souvent l'Asie Mineure 4nyifu Qkphþp, goghmen-medchergir, c'est-à-dire, la région méditerranée. (25) Ptolémée (lib. VI, cap. 14) place aussi dans la mer Caspienne l'embouchure du Polytimetus, qu'on regarde comme la rivière qui traverse Samarkand et qui se jette ensuite dans l'Oxus.

(26) L'auteur Arménien entend sans doute par le nom d'Ariagan les peuples qui habitoient le pays appelé Ariane par les anciens. Pour le surnom d'Amposdagek'h, qu'il leur donne aussi, j'ignore ce que c'est. (27) Dans l'édition de Marseille et dans celle des frères Whiston, on lit: hop, les Telph ou Delph, peuple qui nous est inconnu. Comme l'auteur Arménien parle en même temps des Mèdes, des Caspiens et des Dilémites, nous n'avons pas balancé à lire p› les Gèles, peuple fort connu des géographes anciens, qui habitoit dans les mêmes régions dont Ptolémée fait mention sous le nom de Inxo, et qui a laissé au pays qu'il occupoit dans l'antiquité, le nom de

.il, Kilan ou djilan جیلان ou کیل گیلان

(28) Je n'ai remarqué rien de pareil dans Ptolémée.

(29) Comme le traducteur de Pappus d'Alexandrie ne nous a pas conservé toutes ces divisions, il est bien difficile de comprendre quelle espèce de changement ce dernier avoit fait subir aux divisions (astronomiques) de Ptolémée.

(30) Cet animal, nommé par l'auteur Arménien oh, komesch sbidag, paroît être l'urus des écrivains Latins.

(31) Aristote (Hist. animal. lib. 1x, cap. 45) et Pline (lib. v111, cap. 15) parlent aussi du bonasus.

(32) Ptolémée parle aussi (lib. 111, cap. 2) d'une montagne de l'île de Corse qui s'appeloit Xpurv pos, c'est-à-dire, le Mont d'or.

(33) Nous ignorons l'origine du nom de un huirnu Barhganos, que l'auteur Arménien donne au mont Ethna: on le retrouve dans un

grand

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