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ITINÉRAIRE

DE TOVIN, CAPITALE DE L'ARMÉNIE,

JUSQU'À PLUSIEURS AUTRES VILLES DU MÊME PAYS,

ET DE QUELQUES AUTRES RÉGIONS.

DE Tovin (1) à Garin, qui est Arzroum, il y a
De là au rempart (2) qui sépare le pays des

Arméniens de celui des Grecs....

au fort de Colonia...

200 milles.

120.

90.

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(1) L'auteur Arménien donne toujours l'équivalent des milles en asbarez et en nedadsik : la distance de Tovin à Garin, qui est de deux cents milles, est aussi de mille asbarez ou de cinquante nedadsik. Nous avons supprimé ces deux derniers termes de comparaison, parce que le rapport est toujours constant; le mille équivaut à cinq asbarez, et il faut quatre milles pour faire un nedadsik.

(2) Le mot Arménien nu signifie canal, fossé, tranchée, et il vient sans doute du latin fossa, par l'intermédiaire du grec.

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il est évident qu'il y a erreur, et qu'il s'agit de la ville d'Émèse en Syrie.

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(2) Dans le manuscrit, 1⁄2 krphnju, à Therthgoïs; dans l'imprimé, ՚ի Բերթկունն, à Pertkoun.

(3) Dans l'imprimé, 't Sumor, à Dabon. Il est indubitable qu'il s'agit ici de Ctésiphon, ancienne capitale de l'empire des Parthes, qui fut ensuite appelée Madaïn, et que les Arméniens continuèrent pendant long-temps de nommer Dispon. La mention de ce lieu manque dans le manuscrit.

(4) Dans l'imprimé, 'b Zшhnynu; dans le manuscrit, JU4nan :

De Kandsag à Ninive [sans doute Mousoul],

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leçons également vicieuses. Je ne doute pas qu'il ne faille lire 4nqш, à Agogha ou Koufah, dont il est question sous le même nom dans la Géographie attribuée à Moyse de Khoren.

(1) Au lieu de чn qkë, je pense qu'il faudroit peut-être lire ¶þın qþúŋ› Kid-kiough, nom d'un endroit dans la province d'Oudie.

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LE

E Phison est nommé Gange dans l'Inde et dans l'Éthiopie, mais les Grecs l'appellent le fleuve des Indes [l'Indus]. Il sort du mont Imaüs et environne toute la terre d'Hévilath, c'està-dire, la grande et la petite Éthiopie et le pays des Élyméens; en sortant de la grande Éthiopie, il coule vers le S. O. et se jette dans l'Océan plus bas que le Gange.

(1) L'orthographe de la plupart des noms mentionnés dans cette Notice, prouve qu'elle a une origine Grecque ; ils sont presque tous altérés d'une manière très-grossière dans l'imprimé et dans le manuscrit; plusieurs même sont si défigurés qu'ils sont entièrement méconnoissables. Quelques détails assez curieux sur plusieurs fleuves de l'Arménie, feront pardonner les absurdités et les erreurs qui se remarquent dans ce morceau, mais qui, à ce qu'il nous semble, sont trop grossières pour être du fait de l'auteur, et pour ne pas tenir plutôt à un ancien système de géographie, dont on trouve des traces chez les anciens Grecs et dans les livres sacrés des Persans.

Le Géhon est dans la petite Éthiopie; il descend de....(1), passe par les pays des Blemmyes (2) et des Axumites (3), arrose l'Éthiopie, et se jette dans la mer d'Egypte, selon ce que dit Jérémie (cap. 2, vers. 18): Pourquoi vas-tu dans la terre d'Égypte, boire de l'eau trouble du fleuve Géhon (4)?

Le Tigre sort des montagnes des Curdes et coule du côté de l'Assyrie, quoiqu'il naisse du côté de l'orient; il s'engloutit sous terre, sort du pays de Gortis, et les Arméniens sont au milieu.

L'Euphrate sort aussi du Paradis, vient sur la terre et sort de l'Arménie, dans le pays de Pakrevant et dans les montagnes de Garin, qui sont voisines de la ville d'Ardzn.

Les fleuves Lapana (5) et Pharphara sortent de Damas, passent par la ville de Basan (6), et se jettent dans la mer des Arabes.

(1) Je n'entreprendrai pas de rétablir le nom qui devoit se trouver dans l'original, le manuscrit, comme l'imprimé, présentant des leçons différentes, et qui me paroissent également fautives. Dans le manuscrit, on lit rumpupшypur; dans l'imprimé, on voit 't Supuhuu.

(2) Manuscrit, ընդ Բլտացիսն ; imprimé, ընդ Բլէմիտացին (3) Manuscrit, Mpunishinhu; imprimé, 3opnkinfiu,

(4) Ceci est conforme à la version des Septante, dans laquelle on lit : Καὶ νῦν τί σοι καὶ τῇ γῇ Αιγύπτε τ8 πιεῖν ὕδωρ Γνῶν ; tandis que dans l'hébreu on trouve ", l'eau de la noirceur ou l'eau du noir; ce qui indique le Nil, que les Grecs appeloient souvent Méxas, ou le

noir.

(5) Imprimé, Cupшuy Napana.

(6) Manuscrit, firzdur Poujan; imprimé, futur Pajan : je ne doute pas qu'il ne soit question ici de la célèbre ville de Basan ou Bethsan.

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