apposé nos sceaux et nous avons signé cette lettre de notre propre main. PHILIPPE, fils de HEGOZ. SAFRAZ, fils de MELK'HON. THATÉOS, fils de BAGHDASAR. SAROUKHAN, fils d'ASDADOUR. Écrit à Engeghagouth, le 19 du mois d'avril 1699. NOTES SUR LA LETTRE AU PAPE. (1) L'ORIGINAL de cette lettre est écrit en arménien vulgaire, dans le dialecte de la Siounie, et dans un assez mauvais style. Je l'ai trouvé dans les archives pontificales, à l'époque où elles étoient à Paris, dans un registre de la secrétairerie d'état qui contenoit un grand nombre de lettres venues de l'Orient sous le pontificat de Clément XI, qui monta sur la chaire de S. Pierre en 1700. Cette lettre, quoique écrite sous Innocent XI, ne put parvenir à Rome que sous Clément XI. Nous sommes loin de vouloir garantir la vérité de tous les faits mentionnés dans cette lettre; mais, malgré cela, elle ne nous en paroît pas moins devoir être conservée. (2) J'ai déjà dit (tom. I, pag. 34 et 387) ce que c'étoient que ces petits princes nommés melik'h. En 1772, il existoit encore dans l'ancienne province d'Artsakh, cinq chefs Arméniens qui portoient ce titre et qui possédoient leur souveraineté par droit d'hérédité, et avec droit de vie et de mort sur leurs sujets. C'étoient, 1.° Melik'h Atam, 2.0 Melik'h Hovsep'h, tous deux absolument indépendans; 3.o Melik'h Iésaï, qui passoit pour instruit et qui payoit tribut aux Persans; 4.° Melik'h Schahnazar, et 5.o Melik'h Mirza-khan, tous deux aussi tributaires des Persans. Voyez Schamir, pag. 118 et 119. (3) Il s'agit ici du patriarche Jacques IV, né au nouveau Djoulfah près d'Ispahan, et qui fut élu en 1655. (4) Éléazar, surnommé Anthabetsi, du nom de sa patrie, après avoir long-temps disputé la dignité de patriarche à Jacques IV, le remplaça après sa mort, en 1680, et mourut en 1691. (5) Voyez ce que j'ai dit sur ce personnage dans mes Notes sur l'Histoire des Orpélians, dans ce volume, p. 111 et 257. (6) Le patriarche Jacques IV mourut, en effet, à Constantinople, le 2 août 1680, à l'âge de quatre-vingt-deux ans, après avoir occupé le siége patriarcal vingt-cinq ans et quatre mois. Le P. Tchamtchéan, qui parle de son séjour à Constantinople et de sa mort (t. III, p. 719), ne dit point qu'il eût l'intention d'aller à Rome; il dit seulement qu'un jour avant sa mort il fit paroître une lettre de réunion avec l'église Romaine, et qu'avant il avoit écrit des lettres d'amitié aux papes Alexandre VII et Innocent XI. (7) Nahabed d'Édesse, qui fut patriarche le 10 août 1691, deux jours après la mort d'Éléazar, son maître, gouverna l'église Arménienne pendant quatorze ans et dix mois, jusqu'à sa mort, qui arriva le 13 juin 1705. (8) Dans le texte, tη Théotoubolis; c'est la ville d'Ar zroum. (9) Etienne, né au nouveau Djoulfah, se fit nommer patriarche par la force et par l'appui des Persans, en 1695; mais il n'occupa le siége d'Edchmiadzin que pendant dix mois. (10) Dans l’original, gրանալուս լէքտօռ փալաթիոսին եւ մեծ թա quiinpfire film winon fir Iranalthes lek'hdorh p❜halathinosin iev medz thakavorin ip'hrhadorhin. Il est bien difficile de savoir de qui les princes Arméniens veulent parler sous le nom d'Iranalthes. En l'an 1680, un prince nommé Charles étoit électeur Palatin; en 1685, il fut remplacé par son parent Philippe Guillaume, qui, en 1690, eut pour successeur son fils Jean Guillaume. Il est probable que c'est d'un de ces deux derniers princes qu'il s'agit; car ils étoient catholiques, tandis que leur prédécesseur étoit protestant. (11) 3puiuzaku įpmon Iranalthes lek❜hdorh. (12) Տէր Ներսէսին պատարաք ( sic ) մաmւցանօղ մեծ Թագաւոր pihn winon fu Der Nersésin badarak'h madoutsanogh medz thakavor ip'hrhadorhin. (13) Տուն լէքտւական փալաթիա doun lek’hdorhagan P’halathina. J ADDITIONS ET CORRECTIONS À FAIRE DANS LES DEUX VOLUMES. Pages. Lignes. 28. 35. TOME PREMIER. 25. τέμα, lisez θέμα. 18. Après les mots, l'emploi fréquent des mots anp dsor et imp p'hor [vallée], ajoutez, ainsi que nun hovid, qui a le même sens, et qui, dans la composition, est souvent changé en nun ovid. بانحراف lisez بالخراف, A la note K'abodan, lisez K'habodan. 8. Diegheragal, fisez Diezeragal. 403. 6. 421. 422. 11. 99, lisez 989. 54. 137. 29 novembre 1 TOME DEUXIÈME. 1393. 23. A la suite de l'alinéa. En effet, je crois que ce nom est dérivé du BIBLIO DE LA |