De l'influence de la philosophie du XVIIIe siècle sur la législation et la sociabilité du XIXe

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Prévost-Crocius, 1833 - 478 pages
Analyse : (p. 283-287) Citation d'un long passage des "Mémoires sur les Cent-Jours" où Constant rapporte les paroles que Napoléon lui adressa le 10 avril 1815.
 

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Fréquemment cités

Page 379 - Ce prélat était un grand homme maigre, bien fait, pâle, avec un grand nez, des yeux dont le feu et l'esprit sortaient comme un torrent, et une physionomie telle que je n'en ai point vu qui y ressemblât, et qui ne se pouvait oublier quand on ne l'aurait vue qu'une fois. Elle rassemblait tout, et les contraires ne s'y combattaient point. Elle avait de la gravité et de la galanterie, du sérieux et de la gaieté ; elle sentait également le docteur, l'évêque et le grand seigneur...
Page 380 - ... facile, nette, agréable; un air de clarté et de netteté pour se faire entendre dans les matières les plus embarrassées et les plus dures; avec cela un homme qui ne voulait jamais avoir plus d'esprit que ceux à qui il parlait, qui se mettait à la portée de chacun sans le faire jamais sentir, qui les...
Page 17 - Sur-tout n'entreprenez jamais de gêner le commerce pour le tourner selon vos vues. Il faut que le prince ne s'en mêle point, de peur de le gêner, et qu'il en laisse tout le profit à ses sujets qui en ont la peine ; - autrement il les découragera: il en tirera assez d'avantages, par les grandes richesses qui entreront dans ses états.
Page 380 - C'est ce talent si rare, et qu'il avait au dernier degré, qui lui tint tous ses amis si entièrement attachés toute sa vie, malgré sa chute, et qui, dans leur dispersion, les réunissait pour se parler de lui, pour le regretter, pour le désirer, pour se tenir de plus en plus à lui, comme les Juifs pour Jérusalem, et soupirer après son retour, et l'espérer toujours, comme ce malheureux peuple attend encore et soupire après le Messie.
Page 390 - ... que celle où l'a successivement amené une durée de treize cents ans? Que le gouvernement actuel soit encore celui d'autrefois, ou que durant tant de siècles il ait changé de nature insensiblement, il est également imprudent d'y toucher. Si c'est le même, il faut le respecter; s'il a dégénéré, c'est par la force des temps et des choses, et la sagesse humaine n'y peut rien.
Page 429 - ... en donnant aux hommes le moyen de s'assurer la possession de leurs idées et de les communiquer aux autres, ont formé de toutes les connaissances particulières un trésor commun, qu'une génération transmet à l'autre, ainsi qu'un héritage toujours augmenté des découvertes de chaque siècle ; et le genre humain, considéré depuis son origine, paraît aux yeux d'un philosophe un tout immense, qui lui-même a, comme chaque individu, son enfance et ses progrès...
Page 273 - D'ailleurs je désire la paix, et je ne l'obtiendrai qu'à force de victoires. Je ne veux pas vous donner de fausses espérances; je laisse dire qu'il ya des négociations: il n'y en a point. Je prévois une lutte difficile, une guerre longue.
Page 91 - Comment avais-tu pris un essor si haut dans le siècle des petitesses ? et comment la simplicité d'un enfant timide couvrait-elle cette profondeur et cette force de génie...
Page 273 - Pour la soutenir, il faut que la nation m'appuie ; mais en récompense, je le crois, elle exigera de la liberté. Elle en aura... la situation est neuve. Je ne demande pas mieux que d'être éclairé. Je vieillis. On n'est plus à quarante-cinq ans ce qu'on était à trente. Le repos d'un roi constitutionnel peut me convenir. Il conviendra plus sûrement encore à mon fils.
Page 142 - De la littérature allemande ; des défauts qu'on peut lui reprocher; quelles en sont les causes , et par quels moyens on peut les corriger.

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