Œuvres complètes de Voltaire: Études et documents biographiques. 1883

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Garnier frères, 1882
 

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Page 58 - Shakespeare ; c'est moi qui le premier montrai aux Français quelques perles que j'avais trouvées dans son énorme fumier. Je ne m'attendais pas que je servirais un jour à fouler aux pieds les couronnes de Racine et de Corneille, pour en orner le front d'un histrion barbare.
Page 58 - Il ne daigne pas même nommer Corneille et Racine ; ces deux grands hommes sont seulement enveloppés dans la proscription générale, sans que leurs noms soient prononcés. Il ya déjà deux tomes imprimés de ce Shakespeare qu'on prendrait pour des pièces de la Foire, faites il ya deux cents ans. Ce barbouilleur a trouvé le secret de faire engager le roi, la reine et toute la famille royale à souscrire à son ouvrage.
Page 337 - Chose ne leur parut à tous plus salutaire, La difficulté fut d'attacher le grelot. L'un dit, Je n'y vas point, je ne suis pas si sot : L'autre, Je ne saurais.
Page 391 - Sans l'erreur de l'espérance ; Mais vos vers m'ont consolé: C'est la seule jouissance De mon esprit accablé. Je ne peux aller plus loin, monsieur; M. Tronchin, témoin du triste état où je suis, trouverait trop étrange que je répondisse en mauvais vers à vos charmants couplets.
Page 245 - Mais qu'arrivera-l-il ? la France, l'Espagne, la Pologne, en un mot toutes les puissances catholiques, ne voudront pas reconnaître un vicaire de Jésus subordonné à la main impériale.
Page 58 - Il n'ya point en France assez de camouflets, assez de bonnets d'âne, assez de piloris pour un pareil faquin. Le sang pétille dans mes vieilles veines, en vous parlant de lui. S'il ne vous a pas mis en colère, je vous tiens pour un homme impassible.
Page 127 - Atride, magis apta tibi tua dona relinquam. Parvum parva decent : mihi jam non regia Roma, Sed vacuum Tibur placet aut imbelle Tarentum.
Page 239 - J'espère que vous me pardonnerez de ne pas être d'un avis auquel vous paraissez attaché. Mon amitié doit vous dire ce qui vous est avantageux et non ce qui peut vous plaire et si je vous aimais moins, je n'aurais pas le courage de vous contredire.
Page 357 - Pourquoi ne le suivra-t-on pas? A cause qu'on craint plus le travail qu'on n'aime le bien public, à cause de l'ancienneté des abus , et peut-être encore pour ne point ajouter un fleuron à la couronne qu'un vieux philosophe a su se faire, en usant du grand nombre de talents dont la nature, prodigue envers lui, l'avait doué. Cet ouvrage entrera dans ma bibliothèque comme un monument de l'amour que vous avez pour l'humanité.
Page 390 - Voltaire était un sentiment vrai et sans aucune ostentation; il adorait ses talents comme il aimait s>a personne, avec la plus grande sincérité. Il jouissait véritablement de ses confidences et de ses succès, il n'en...

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