Le tonnage de 1838 ne comprend ni le tonnage des 85 bateaux non reconnus officiellement, ni celui de 54 des bateaux entrant dans le nom des bateaux relevés par les agents des douanes. Ce dernier article seul est évalué à 10,800 tonnes; ce qui porterait le tonnage de 715 des 800 bateaux à 137,473. Par une moyenne proportionnelle, celui des 800 batcaux serait de 253,816.

Sur 700 bateaux à vapeur du commerce, du commerce, qui ont été officiellement, reconnus en 1838, on en compte 351 en activité de service, dans les états situés sur le versant de l'Atlantique et sur le golfe du Mexique, déduction faite de la vallée du Mississipi, 64 sur les grands lacs du N. O et 285 sur les fleuves de la vallée du Mississipi, savoir:

Quant au tonnage de ces bâtiments, ils se répartirait ainsi, d'après les relevés officiels des agents des douanes :

Le nombre effectivement porté dans le tableau précédent, déduction faite des navires du gouvernement fédéral, est de 701 en réalité.

Mais comme on n'a pas fait entrer en ligne de compte dans cette évaluation le tonnage des 38 bâtiments dont la pression est inconnue, non plus que celui des bateaux non compris dans le relevé des agents des douanes, on devra ajouter au chiffre ci-dessus..

24,543

Ce qui donne pour 1838 un tonnage total de 150,316 A l'égard de la force estimée en chevaux, elle peut être évaluée en somme, pour 1838, à 55,969 chevaux, ainsi qu'il résulte des considérations suivantes :

Les agents des douanes ont constaté une force de 35,109 chevaux, savoir:

Mais les relevés des agents des douanes se faisant sur la force de 213 bateaux employés tant sur les lacs que sur le versant de l'Océan, si on l'évalue à 70 chevaux par bateau, on devra ajouter an total cidessus....

14,910

5,950

En outre, pour 85 bateaux qui ne sont pas compris dans le nombre officiellement constaté à 70 chevaux par bateau, il faut compter... La force totale en chevaux des bateaux à vapeur de l'Union, déduction faite de ceux du gouvernement fédéral, est donc, pour 1838, de 55,969||

Retranchant des totaux du tableau précédent les bateaux qui appartiennent au gouvernement fédéral, afin d'avoir des résultats comparables à ceux qui concernent la France et l'Angleterre, on trouve:

Dans un intervalle de quatre années, de 1834 à 1838,

il y a donc eu un accroissement :

Sur le nombre des bateaux, de 400 ou de 104 pour cent.

Sur leur tonnage, de 54,668 tonneaux, ou de....

Ce serait moyennement par an, en ne le tonnage, une augmentation de ....

57 idem, considérant que

Le tonnage général des navires maritimes de l'Union s'est accru, de 1830 à 1837, de 704,910 tonneaux, ou de...

...

Ce qui représente moyennement, par année, un accroissement de

C'est ce qui résulte du tableau suivant :

i4 centièmes.

59 pour cent

8 centièmes.

Marine marchande des États-Unis depuis 1830, année par année.

On se ferait difficilement une idée de l'activité que la navigation à vapeur a imprimée aux relations commerciales entre la Grande-Bretagne et l'Irlande. Pour citer un exemple, on prendra le transport du bétail et des chevaux, articles qui, par leur nature, conviennent particulièrement à ce mode de navigation. Voyons d'abord ce qu'était le nombre de ces animaux, expédiés de l'Irlande sur l'Angleterre et l'Écosse en 1821 et 1825, c'est-à-dire avant que la navigation à vapeur n'eût été appliquée avec quelque étendue :

Voici maintenant quelle a été la moyenne des deux années 1831 et 1832, pour les deux seuls ports de Liverpool et de Bristol :

Soit ensemble, pour ces deux ports, 462,362 têtes, c'est-à-dire 125 pour cent de plus qu'il n'en avait été expédié en 1825, sur tous les ports réunis d'Angleterre et d'Ecosse.