Œuvres complètes de P.J. de Béranger, Volume 1

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Page 235 - Vous vieillirez, ô ma belle maîtresse; Vous vieillirez, et je ne serai plus. Pour moi le temps semble, dans sa vitesse, Compter deux fois les jours que j'ai perdus. Survivez-moi ; mais que l'âge pénible Vous trouve encor fidèle à mes leçons , Et bonne vieille, au coin d'un feu paisible, De votre ami répétez les chansons.
Page 185 - Etouffe dans la foule, Faute d'etre assez grand : " Une plainte touchante De ma bouche sortit. Le bon Dieu me dit : Chante, Chante, pauvre petit ! " Chanter, ou je m'abuse, Est ma tache ici bas. Tous ceux qu'ainsi j'amuse, Ne m'aimeront-ils pas...
Page 17 - Non vraiment ! et de mes appas, Seule, à quinze ans, j'appris l'usage, Car, la nuit, je ne dormais pas.
Page 257 - Un conquérant, dans sa fortune altière, Se fit un jeu des sceptres et des lois, Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois.
Page 312 - J'ai vu la Paix descendre sur la terre, Semant de l'or, des fleurs et des épis. L'air était calme, et du dieu de la guerre Elle étouffait les foudres assoupis. * « Ah! disait-elle, égaux par la vaillance, « Français, Anglais, Belge, Russe ou Germain, • Peuples, formez une sainte alliance,
Page 321 - Reine du monde, ô France, ô ma patrie! Soulève enfin ton front cicatrisé. Sans qu'à tes yeux leur gloire en soit flétrie, De tes enfants l'étendard s'est brisé, (bis.) Quand la Fortune outrageait leur vaillance, Quand de tes mains tombait ton sceptre d'or, Tes ennemis disaient encor : Honneur aux enfants de la France ! (bis.) De tes grandeurs lu sus te faire absoudre, France, et ton nom triomphe des revers.
Page 203 - Son coursier décharnéDé loin chez nous l'a ramené. Vers son vieux castel Ce noble mortel Marche en brandissant Un sabre innocent. Chapeau bas! chapeau bas!
Page 315 - Peuples, formez une sainte alliance. Et donnez-vous la main. "Des potentats, dans vos cités en flammes, Osent, du bout de leur sceptre insolent Marquer, compter, et recompter les âmes Que leur adjuge un triomphe sanglant. Faibles troupeaux, vous passez, sans défense, D'un joug pesant sous un joug inhumain : Peuples, formez une sainte alliance, Et donnez-vous la main.
Page 315 - Chez vos voisins vous portez l'incendie ; L'aquilon souffle, et vos toits sont brûlés ; Et, quand la terre est enfin refroidie, Le soc languit sous des bras mutilés. Près de la borne où chaque Etat commence, Aucun épi n'est pur de sang humain.
Page 18 - Combien je regrette Mon bras si dodu, Ma jambe bien faite, Et le temps perdu!

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