Des Spinola de Genes et de la complainte, depuis les temps les plus secules jusqu'a nos jours ... suivie ... d'un grand nombre de notes historiques (etc.)

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Delion, 1852 - 399 pages
 

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Fréquemment cités

Page 280 - Oui, puisque je retrouve un ami si fidèle, Ma fortune va prendre une face nouvelle; Et déjà son courroux semble s'être adouci Depuis qu'elle a pris soin de nous rejoindre ici.
Page 88 - D'un ton un peu plus haut, mais pourtant sans audace, La plaintive Élégie, en longs habits de deuil, Sait, les cheveux épars, gémir sur un cercueil. Elle peint des amants la joie et la tristesse, Flatte, menace, irrite, apaise une maîtresse. Mais pour bien exprimer ces caprices heureux, C'est peu d'être poète, il faut être amoureux.
Page 124 - Tristan. Recueil de ce qui reste des poèmes relatifs à ses aventures composés en françois, en anglo-normand et en grec, dans les Xne et xme siècles, publié par Francisque Michel ; Londres et Paris, 1835-38 ; 3 vol.
Page 279 - ... enfants. : Ne vous étonnez pas, objets sacrés et doux, Si quelque air de tristesse obscurcit mon visage, Quand un savant crayon dessinait cette image, J'attendais l'échafaud, et je pensais à vous.
Page 129 - Hélas ! j'ai à me plaindre de celui dont je suis « la tendre amie ; je l'aime plus que chose qui soit au « monde; mais auprès de lui, rien ne me sert, ni « merci , ni courtoisie, ni ma beauté, ni mon mérite , « ni mon esprit. Je suis trompée , je suis trahie , « comme si j'avais commis quelque faute envers lui. « Ce qui du moins me console, c'est que je ne « vous manquai jamais en rien, ô cher ami, dans
Page 231 - Les Poésies du duc Charles d'Orléans, publiées sur le manuscrit original de la Bibliothèque de Grenoble, conféré avec ceux de Paris et de Londres et accompagnées d'une préface historique, de notes et d'éclaircissements littéraires, par Aimé Champollion-Figeac (de la Bibliothèque royale), chevalier des ordres des SS.
Page 217 - Chanson d'Antiorlie, composée au commencement du xir siècle, par le pèlerin Richard ; renouvelée sous le règne de Philippe-Auguste, par Graindor, de Douai.
Page 293 - N'ont-ils pas fait fumer d'assez de sacrifices Tes lugubres autels? Ce soleil, vieux témoin des malheurs de la terre, Ne fera-t-il pas naître un seul jour qui n'éclaire L'angoisse des mortels? Héritiers des douleurs, victimes de la vie, Non, non, n'espérez pas que sa rage assouvie Endorme le Malheur, Jusqu'à ce que la Mort, ouvrant son aile immense, Engloutisse à jamais dans l'éternel silence L'éternelle douleur!
Page 322 - ... cette chair et ces veines, ce sont les vostres, pauvres fols que vous estes ; vous ne recognoissez pas que la substance des membres de vos ancestres s'y tient encore. Savourez les bien, vous y trouverez le goust de vostre propre chair.
Page 283 - Il est égal aux dieux. De veine en veine, une subtile flamme Court dans mon sein, sitôt que je te vois ; Et dans le trouble où s'égare mon âme, Je demeure sans voix. Je n'entends plus, un voile est sur ma vue ; Je rêve et tombe en de douces langueurs ; Et sans haleine, interdite, éperdue, Je tremble, je me meurs.

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