Recueil amusant de voyages, en vers et en prose: faits par différens auteurs, auquel on a joint un chorx des épîtres, contes et fables morales qui ont rapport aux voyages [publié par L.-P. Couret de Villneuve, L.-P. Bérenger et autres].

Couverture
Louis Pierre Couret de Villeneuve
Chez Nyon l'aîné, libraire, rue du Jardinet., 1784
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 329 - On me répondit par un éclat de rire qui me réveilla ; mais ce fut pour une deuxième chute plus lourde que la première. Ma mère, auprès de qui je me rendis, m'ayant dit que j'étais bien hâlé, je répondis qu'il avait fait un soleil de diable toute la nuit.
Page 81 - Nous parcourûmes plus de vingt toises à un ou deux pieds de terre; nous avions l'air de voyager en traîneau. Les paysans couraient après nous, sans pouvoir nous atteindre, comme des enfants qui poursuivent des papillons dans une prairie. « Enfin nous prenons terre. On nous environne. Rien n'égale la naïveté rustique et tendre, l'effusion de l'admiration et de l'allégresse de tous ces villageois.
Page 356 - Libérateur de mon père, pouvez-vous oublier que vous êtes le sauveur d'une famille entière, et qui ne désire plus rien que votre présence? Ne vous refusez pas à ses vœux, et venez voir les heureux que vous avez faits... Venez. — Je vous l'ai déjà dit, mon ami, vous vous méprenez.
Page 349 - Je voulais seulement faire quelques tours dans le bassin, pour profiter de la fraîcheur et de la beauté de la soirée... Mais vous n'avez pas l'air d'un marinier, ni le ton d'un homme de cet état. — • Je ne le suis pas en effet; ce n'est que pour gagner de l'argent que je fais ce métier les fêtes et les dimanches. • — Quoi! avare à votre âge! cela dépare votre jeunesse, et diminue l'intérêt qu'inspire d'abord votre heureuse physionomie.
Page 83 - Je voyais le temps s'écouler, le soleil se coucher. Je calculai rapidement la hauteur possible où pouvait m'élever la légèreté spécifique de cent trente livres que je venais d'acquérir par la descente de M. Robert, et je dis à...
Page 81 - Laissez-nous aller,» leur dis-je. Alors nous descendîmes dans une vaste prairie. « Des arbustes, quelques arbres bordaient son enceinte. Notre char s'avançait majestueusement sur un plan incliné très-prolongé. Arrivé près de ces arbres, je craignis que leurs branches ne vinssent heurter le char. Je jetai deux livres de lest, et le char s'éleva par-dessus, en bondissant à peu près comme un coursier qui franchit une haie. Nous parcourûmes plus de vingt toises à un ou deux pieds de terre...
Page 357 - Et vous, qui êtes ici présens, vous, que le trouble et le désordre où vous me voyez doivent attendrir, joignezvous tous à moi, pour que l'auteur de mon salut vienne contempler lui-même son propre ouvrage.
Page 339 - Voici le commencement de mes infortunes. J'en précipiterai le cours, pour vous moins ennuyer, si je vous suis indifférent, et vous chagriner moins, si vous m'aimez. Je m'avisai , sur les dix heures du soir, d'aller à la comédie.
Page 77 - ... celui de notre machine. Le globe n'a souffert d'autre altération que les modifications successives de dilatation et de compression dont nous profitions pour monter et descendre à volonté d'une quantité quelconque. Le thermomètre a été pendant plus d'une heure entre...

Informations bibliographiques